dimanche 30 mars 2008

des puces à l'onu il n'y a qu'un pas





























dimanche fin d'après midi et vla le soleil qui daigne venir nous taquiner un peu, et ho! machin tu pourrais te réveiller un peu plus tôt quand même mais voilà encore un qui a dû louper le changement d'heure, vous savez cette habitude de nous perturber le ciboulot deux fois par an, un coup je t'avance, un coup je te recule, et à chaque fois on sait jamais comment ça marche...enfin parait que ça fait faire des économies d'énergie mais bon les avis divergent... sans parler des gamins qui arrivent pas à se coucher ou se lever c'est selon, et même les vaches qui comprennent rien au changement d'heure pour la traite, et pi elles pourraient faire un effort quand même! bon philippe lui il a réussi à émerger puisqu'il m'envoie un rapport de l'ONU concernant les communautés minoritaires en france, c'est eurominority le portail des nations sans état et minorités européennes qui publie la chose relayé en cela par l'ABP (agence bretagne presse)voilà ce que dit le rapport de l'ONU : "Les communautés minoritaires en France sont victimes d'une véritable discrimination raciale"
Madame Gay McDougall, Experte indépendante de l' ONU, a enquêté pendant 10 jours en septembre 2007 sur la situation des minorités en France.
Des délégations bretonnes, basques, occitanes et d'autres types de minorités (confessionnelles entre autre...) ont convaincu Mme Gay McDougall que l'ostracisme qu'il existe sur la question des minorités en France est bien un problème lié aux Droits de l'Homme.
Avant de rendre son rapport définitif elle estimait, suite à ses différentes rencontres avec des membres des différentes communautés minoritaires qu'un « racisme 'pernicieux' perdure en France ».
Ses premières conclusions ont ébranlé les a priori bien-pensants. Le modèle universaliste français ne paraît pas être la meilleure parade à la discrimination. « L'égalité » dans son principe d'unité et d'indivisibilité s'oppose systématiquement à la pluralité et la diversité engendrant une discrimination de fait.
Madame Gay McDougall conclut son rapport par un constat sévère :
- « Malgré l'existence d'une importante législation antidiscrimination, les membres des communautés minoritaires en France sont victimes d'une véritable discrimination raciale, ancrée dans les mentalités et les institutions. Le refus politique de reconnaître ce problème a entravé l'adoption de mesures propres à garantir l'application des dispositions législatives pertinentes et à corriger les inégalités complexes qui se sont installées. »
Et de conclure en proposant une série de mesures que les communautés issues de minorités attendent depuis longtemps :
« Le Gouvernement français devrait :
1) reconnaître l'existence de minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques sur le territoire français et retirer sa réserve à l'article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, concernant les droits des personnes appartenant à des minorités, et à l'article 30 de la Convention relative aux droits de l'enfant ;
2) ratifier les instruments européens relatifs aux droits de l'homme concernant les droits des minorités, notamment le Protocole no 12 à la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales et la Convention-cadre du Conseil de l'Europe pour la protection des minorités nationales. »
j'espère que l'on pensera envoyer le document à "nos" jacobins de service et avec le suivant aussi pendant qu'on y est...







et maintenant donc une info de bretagne réunie relayée également par l'ABP (en vla une agence de presse qu'elle est bien):"Les partisans de la réunification s'impatientent et écrivent au président de la republique
Nantes le 21 mars 2008
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Élysée 75 000 Paris
Monsieur le Président,
Le 9 novembre 2007, Mme Rachida Dati, Garde des Sceaux, annonçait le retrait du projet de démembrement de la Cour d'appel de Rennes, organisant le transfert des tribunaux de Loire-Atlantique sous la juridiction de la Cour d'appel d'Angers.
Nous saluons cette sage décision sans doute en relation avec la forte opposition des professions juridiques, relayée par les grandes associations culturelles et les principaux représentants politiques des cinq départements bretons. Le fait que le gouvernement a su faire preuve de réalisme sur ce point nous donne espoir en la possibilité d'un dialogue constructif.
Si l'État souhaite aligner la carte judiciaire sur le découpage administratif, cela justifie la réunification administrative de la Bretagne, car les habitants des cinq départements bretons dénoncent avec de plus en plus de force l'incohérence et l'arbitraire d'une partition administrative, sur laquelle ils n'ont jamais été consultés.
La partition administrative et politique du territoire breton entrave l'émergence d'un projet commun à toute la presqu'île, brouille l'image de la Bretagne, engendre une coupure profonde dans la circulation de l'information notamment entre Nantes et Rennes.
En Loire-Atlantique les deux tiers des habitants souhaitent vivre en région Bretagne et donc quitter les Pays de la Loire. C'est un cas unique en Europe au niveau des grandes régions historiques parce que les réformes régionales ont respecté leurs limites territoriales, alors que la Bretagne a été amputée de sa plus grande ville qui est aussi celle où se dresse le château de ses derniers ducs. Une telle situation est génératrice d'aliénation identitaire et culturelle.
En effet la partition administrative nie le sentiment d'appartenance à la Bretagne des habitants de Loire-Atlantique, au mépris des droits culturels reconnus par les grandes conventions internationales.
La politique menée par les pouvoirs publics dans le but d'inculquer une identité « ligérienne » en Loire-Atlantique, se traduit par l'éviction progressive de la culture bretonne de l'espace public. Dans ce département, la langue bretonne vient d'être proscrite à la télévision par la chaîne publique France 3. Il s'agit là d'une situation discriminatoire et d'autant plus choquante qu'elle contredit le message universel de la France au soutien de la diversité culturelle et des valeurs de la démocratie. De telles contradictions entre le discours et les pratiques contribuent à la crise de la conscience universaliste de la France et au délitement du lien social d'une nation fondée sur le respect des plus grandes valeurs, sans compter qu'elles nuisent à l'image de la France dans le monde.
Monsieur le Président, vous avez exprimé votre volonté de faire aboutir les réformes indispensables à la modernisation du pays. La réunification administrative, que souhaitent les habitants des cinq départements bretons, est une exigence démocratique. Elle pourrait être le socle d'une cohérence retrouvée pour l'ouest de la France, autour de régions fortes et chargées de sens parce que respectant les identités et leurs territoires. Par ailleurs, la possibilité d'en réduire le nombre engendrera des économies de gestion administrative qui vont dans le sens de votre action politique.
Cette réforme, il ne tient qu'à vous de l'accomplir. La coordination des juristes de Bretagne et les grandes associations soussignées, expression de la société civile bretonne, vous demandent solennellement de faire initier le processus législatif de réunification administrative, en sollicitant si nécessaire l'avis des populations directement concernées, conformément aux vœux exprimés par le Conseil régional de Bretagne et le Conseil général de Loire-Atlantique.
Il est établi qu'en Bretagne l'enracinement se conjugue avec une volonté d'ouverture sur le Monde, que sa forte identité régionale ne s'oppose pas au sentiment d'appartenance à la France (selon les enquêtes de l'Observatoire Inter-régional du Politique) et qu'elle manifeste son espérance dans l'Europe Unie dont elle a voté le projet de constitution en 2005. Un tel comportement irréprochable mérite que soit prise en compte la forte demande démocratiquement exprimée de mise en cohérence du découpage territorial de nos régions. Monsieur le Président, dans l'attente de votre réponse, nous vous prions d'agréer l'expression de nos sentiments républicains.
Pour le Barreau des avocats de RennesMe Jean Bouëssel du Bourg, Bâtonnier
Pour le Conseil Culturel de Bretagne Patrick Malrieu, Président
Pour le Barreau des avocats de St-Nazaire, Me Bruno Denis, Bâtonnier
Pour l'Institut Culturel de Bretagne Yvonnig Gicquel, Président
Pour la Compagnie des avoués de Rennes Me François Perot, Président
Pour le Collectif breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme, Mme Angèle Jacq, Présidente
Pour la Coordination des Juristes de Bretagne Me Yann Choucq, avocat à Nantes
Pour Bretagne RéunieJean-Yves Bourriau, Président "







et puis jamais 203 avec l'abp, et la ptite dernière c'est cette fois un texte de la ligue bretonne des droits de l'homme concernant les conditions de détention en milieu carcéral ; vaste programme...







"LBDH : Pendant que les conditions de détention se détériorent dans le milieu carcéral, la ministre vit au dessus de ses moyens.
«Traitement inhumain et dégradant.»La formule, pensée et choisie comme un radical signal d'alerte, vient d'être à nouveau utilisée, à plusieurs reprises, par un rapport du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) rendu public en décembre 2007. Employés pour la première fois en 2003 pour qualifier la situation de plusieurs détenus dans les prisons françaises, ces mots qui sous-entendent de graves manquements aux droits de l'homme avaient créé un choc. La lecture du rapport montre que le CPT établit clairement un lien entre cette dégradation des conditions de détention, les dérives sécuritaires et le problème de la surpopulation. «La stratégie de l'administration pénitentiaire pour faire face au surpeuplement a été, à titre principal, de prévoir une augmentation de la capacité carcérale, qui devrait atteindre les 60 000 places en 2010. »
En France, le nombre de personnes aujourd'hui sous écrou est d'environ 64 400, soit près de 12 600 détenus en surnombre. «L'augmentation de la population carcérale est aggravée par le nombre croissant de peines toujours plus lourdes prononcées» insiste le CPT. Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe Alvaro Gil-Robles a dénoncé récemment l'état déplorable des prisons françaises, confortant les associations et les syndicats, qui s'alarment depuis longtemps de la surpopulation carcérale et de la vétusté des locaux. Au terme d'une mission dans 32 Etats européens, dont seize jours passés en France, M. Gil-Robles a classé les prisons françaises parmi les pires d'Europe. La surpopulation (le taux est actuellement d'environ 112 %) et les conditions de vie dans les prisons sont dénoncées périodiquement. L'association Observatoire international des prisons (OIP), qui défend les droits des détenus, situe le constat de M. Gil-Robles « dans la droite ligne » d'un rapport très critique de 2003 du Comité européen de prévention de la torture. Ces conditions de détention ont des « conséquences désastreuses pour les personnes détenues, pour les personnels et in fine pour la société toute entière »
Pendant ce temps là le budget de fonctionnement du ministère de la justice dérape... Il n'y a pas d'argent pour améliorer l'état des prisons et les conditions de détention des détenus mais on va devoir en trouver pour le confort de la garde des Sceaux.
Selon le budget prévisionnel géré par la Direction de l'administration générale et de l'équipement (DAGE), les frais de réception du ministère de la justice se sont élevés à 210 000 euros pour l'année 2007. Dès l'arrivée de Rachida Dati Place Vendôme, les dépenses de réception ont littéralement explosé pour atteindre la somme record de 270 000 euros à la fin de l'année, soit 60 000 euros de plus que le budget prévisionnel. L'année 2008 a commencé sur le même rythme : selon plusieurs sources, sur les trois premiers mois de l'année, le ministère de la Justice aurait déjà dépensé plus de 110 000 euros en frais de réception alors que le budget prévisionnel pour toute l'année 2008 s'élève à 180 000 euros. « Pour tenir jusqu'à la fin de l'année, une rallonge de près de 100 000 euros aurait été décidée. »
On en sait donc un peu plus sur la nature de ces dérapages budgétaires. Ainsi, le 21 juin 2007, le ministère a organisé une manifestation dans les jardins de la Chancellerie pour la fête de la musique. Les frais de bouche se sont élevés à plus de 25 000 euros. Un mois plus tard, le 13 juillet, la Garden party du ministère de la justice a coûté plus de 50 000 euros en frais de réception. Le 10 décembre 2007, la ministre de la justice a invité au restaurant certains collaborateurs pour les fêtes de fin d'année avec à la clé une addition record : 1730 euros.
Pour la journée des femmes du 13 mars, la ministre a invité 250 femmes du monde judiciaire au ministère. Le Syndicat de la Magistrature s'était alors plaint du coût exorbitant de cette opération de communication.
La misère pour les uns, le luxe pour les autres : Une drôle de conception des Droits de l'Homme et un triste exemple dans le pays qui a pour devise « Liberté Egalité Fraternité » et qui présidera les destinées de l'Europe à partir du mois de juillet 2008. Pour la LBDH M. Herjean "














Et sinon? Et bien un ptit tour ce dimanche aux puces de l'école jean-jaurès avec des photos prises entre les gouttes!














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