un strapontin sinon rien

un lecteur attentif m'a envoyé un article de l' A.B.P. qui n'est pas, précisons le, le diminutif de l'abbé pierre mais le sigle de l'agence bretagne presse dont vous pouvez si cela vous chante (lalalalaléno) suivre certaines dépèches dans la marge droite du blog. Cet article est en fait la reprise d'une dépèche publiée par le site oui au breton qui questionne entre autre nos élus sur la place de la langue bretonne dans leur programme, et à ce sujet ils nous livrent leur point de vue concernant la profession de foi de l'udb (union démocratique bretonne) pour les prochaines cantonales -car rappelons le, il y a dans certains cantons des conseillers généraux à renouveler et cela se passera en même temps que les municipales-voici donc le point de vue de "oui au breton": Les professions de foi des candidats viennent d’être publiées sur le site internet de l’UDB-Loire-Atlantique. Pour les candidats UDB aux cantonales, "assurer la promotion de la culture bretonne" se résume à ces mots :
"Le renouveau de la musique bretonne est source d‘intérêt pour les jeunes. Facteur de lien social la musique bretonne, par son existence même, permet échanges et métissages.
Elle mérite de recevoir un appui franc du futur conseil général, comme toutes les initiatives permettant aux élèves des collèges de redécouvrir, par exemple, la place et le rôle de Nantes dans l’histoire de la Bretagne, délibérément occultés aujourd’hui à l’école."
Vous avez bien lu. Il n’y a rien d’autre. On attendait plus. On attendait mieux.
Ce texte est présent sur la professions de foi de candidats UDB indépendants. Il ne s’agit pas de profession de foi de listes, où des négociations avec les autres organisations politiques peuvent conduire à des "compromis." Non, non ! Nous lisons bien l’expression propre de l’UDB en Loire-Atlantique. On notera qu’au Croisic, c’est aussi celle des Verts, qui font alliance avec l’UDB en présentant la suppléante.
Rappelons que oui au breton appelle tous les candidats aux élections cantonales à signer un "engagement-type en faveur de la langue bretonne", écrit sur le modèle de la convention signée le 17 décembre par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales, dont le Conseil culturel de Bretagne s’est récemment fait l’écho. Ce qui est possible dans les Pyrénées-Orientales est possible en Bretagne. Si les conseillers généraux le veulent. Si les candidats au élections cantonales le veulent.
Il reste trois semaines à l’UDB pour corriger le tir... ou assumer ! n'oublions pas également que l'udb nazairienne se retrouve sur la liste du maire sortant mr batteux (ex-chevènementiste revenu au ps) qui pendant ses différents mandats s'est appliqué à essayer de gommer toute image bretonne de la ville il a également voulu transformer le nom de la cité en lui ajoutant de "la loire" ou de" la mer" mais manque de bol comme bon nombre de nazairiens auraient préféré (après un sondage) "st nazaire de bretagne" le sujet a été vite enterré. La démocratie est parfois une donnée à géométrie variable, on peut par exemple s'émouvoir -et à juste titre d'ailleurs-des droits des peuples afghans ou des conditions de vie du peuple cubain et feindre d'ignorer que l'on vit dans une ville qui a une histoire et pas uniquement celle des chantiers, une culture et pas uniquement celle du grand café ou du "life" et puis si l'appartenance de saint nazaire à la bretagne était une chose tellement ridicule (ahahaha) et du passé pourquoi y mettre tant d'acharnement à vouloir à tout prix l'effacer- http://www.psychanalyse-en-ligne.org/ (tiens faudra ptêt songer dans le prochain municipe (après celles des plaques de rues) à enlever les hermines sur la bannière de la ville.