mercredi 17 mars 2010

de la saint Patrick à la saint Yves pour faire sa fête à "PDL"



Nous avons reçu ceci:




et également cela:

Communiqué en ligne :
http://44breizh.com/2010/03/16/rassemblement-a-rennes-bernie-cest-fini-on-veut-etre-reunis/


Bonjour / Demat,


"Au lendemain du premier tour de élections régionales, 44=Breizh tient à
rendre compte de l'évolution des engagements des différents candidats
encore en lice en faveur de la réunification de la Bretagne.
Pour la gauche écologiste, le strict respect du contour administratif des
institutions républicaines françaises prime sans surprise sur la
considération de l'unité territoriale bretonne. En effet, Europe Écologie
Bretagne conserve la réunification dans son programme tandis que la liste
équivalente en Pays de la Loire s'allie avec le PS pour le second tour,
ravalant au passage ses engagements programmatiques et révélant ainsi le
caractère électoraliste de ses propositions concernant la réunification.
Quant au Parti Socialiste, sa position de frein principal à la
réunification n'est plus à démontrer. Bien qu'en région Bretagne la
majorité du président Le Drian ait émis un voeu en faveur de la
réunification, elle rechigne à passer à l'action et préfère se retrancher
derrière le prétexte des barrières législatives et institutionnelles pour
mieux masquer sa responsabilité dans la non-résolution du problème de la
partition. Mieux, elle continue à nier son existence même. En Pays de la
Loire, la question n'a même pas été abordée par la liste PS, emmenée par
Jacques Auxiette. Et on voudrait nous faire croire ponctuellement que la
majorité régionale en Bretagne y est favorable. Il est pour nous évident
que la solidarité interne au PS l'emportera toujours sur les velléités de
réunification de certains responsables socialistes (Patrick Mareschal
notamment). Pourtant ce souhait s'exprime régulièrement et avec force en
Loire-Atlantique et ailleurs en Bretagne.

Plus hypocrite encore, Bernadette Malgorn, qui emmenait la liste UMP
« Dessinons la Bretagne », avait communiqué pendant la campagne son
souhait personnel de voir la Loire-Atlantique rejoindre la Bretagne. Pour
déclarer une fois le premier tour terminé que « la Loire-Atlantique n'est
pas en Bretagne » . Cette déclaration est inadmissible et démontre bien le
mépris total de la droite française vis-à-vis de l'aspiration du peuple
breton à davantage de démocratie. Faut-il comprendre que la Bretagne que
veut nous dessiner l'UMP resterait amputée d'un cinquième de son
territoire et irait contre les réalités sociales et économiques bretonnes
? Ce serait une Bretagne qui reste affaiblie face au pouvoir central, à la
merci des injonctions du corps préfectoral, dont Bernie M. et un pur
produit. Si cette Bretagne là se dessine, nous n'aurons de cesse de la
barbouiller.

Pour dénoncer avec force la déclaration de Bernadette Malgorn, 44=Breizh
appelle à participer au rassemblement qui aura lieu jeudi 18 mars à 18h
devant le local de campagne de Bernadette Malgorn, rue Laënnec à Rennes."


Pour le comité 44=Breizh en région Bretagne,
Le porte-parole Tristan Haye
Source : http://44breizh.com/


  Ma petite contribution perso:

DIMANCHE 21 MARS 








cinq heures six, des poussières de lune et son TAG-ADA



 Et à la fraise le tagada, bien sur!
Mais pas si vite l'ami voyons
Et d'abord, avant  d'entamer le sachet, il me semble qu'il serait judicieux pour nos lecteurs qui n'ont pas encore  goûté à la substantifique moelle et autres bocuse et coutumes de la blog aux sphères de faire une petite définition pas piquée des verres de hanneton afin d'expliquer quel est-il donc ce tag dont on parle ici-j.j.
Et bien, sache, sachons, sachet que cette expression signifie en elle même je cite: "graffiti figurant signature ou un signe de reconnaissance" et là bien sur chacun a en mémoire ou  (hélas) sous les yeux...ces choses rupestres qui "décorent" depuis quelques années déjà les murs des villes et que des sociologues anisés et sédentaires  vous expliqueront par:" le nouveau langage codé de la jeunesse d'aujourd'hui!" et qu'on pourra plus communément appeler et en raccourci: "bouse"  ou  encore art contemporain suivant bien sur la chapelle où l'on  aime allumer  habituellement son cierge. 

Mais dans le sujet qui nous préoccupe en ce lever du jour, le tag dans son environnement  blogouniche a un autre sens et on pourrait même dire deux puisqu'on est gourmand. 
Tout d'abord cela peut se présenter sous la forme d'une cascade de mots clés permettant, un peu comme les cailloux du ptit poussé , de se retrouver dans le labyrinthe touffu , tout flamme de votre blog- 
un exemple: vous cliquez sur heu!... topinambour et( vous avez tous les articles où vous parliez du topinambour- depuis  votre admission aux urgences après en avoir fait une cure (certains se reconnaitront...) jusqu'à l'histoire de votre arrière grand tante rasée à la libération par un  collant prétendant (et l'inverse aussi en...)  devenu résistant pour l'occasion.
Petite précision  pour ceux qui n'aiment pas trop les  topinambours: ça marche aussi avec les blettes.
Bien, nous voilà donc rassurés!
En ce qui concerne le deuxième sens du terme toujours dans le contexte de votre blogouillard qui tache , nous arrivons par extension (gym du matin) à un  (gentil) sort  qui vous est lancé par une connaissance toilée (mais pas voilée) et qui vous demande de vous expliquer sur un sujet pouvant aller du "qu'est ce qu'il y avait (aura) dans vos petits pots quand vous étiez (serez) sur le pot"  à "c'est quoi pour vous l'amour ?"  et au milieu de tout ce bric à broc, dans le grand no man's land  de l'éphémère du questionnement existen-ciel mon mercredi, on trouve comme aux puces  et sur ici-même, du tout, du rien et c'est bien bon par où que ça passe.
Zélie qui regarde  passer les Simorghs, une variété de mouettes lascives et ciboulettes à la fois,  mythiques et  mi raisins, nous posait il y a peu une question  simple à priori et libre de droits: "Comment lisez vous?" et voilà donc un tag qu'elle tenait en  elle-même d'une crevette  tout à  fait à l'aise dans ses eaux limpides, et ...lycée de Versailles, parce que c'est ainsi que cela se passe avec le blogoutag,  répond qui veut  et passe ensuite à ses voisins et chacune et son chacun de répéter .comme un vieil acteur sympathique (qui a certainement  un arriéré d'impôts-) - "A ma guise- A ma guise".
ET
alors donc comment lisais-je?

Pour me  livrer à la postérité- qu'on a bien sur, comme chacun sait: dans le  dos - la réponse qui me vient immédiatement c'est et de préférence: allongé-et avec deux oreillers  derrière la tête, tant qu'à faire.

Bien sur, il existe des situations-professionnelles- par exemple ou  encore du genre transports en commun ou  vélo sauf que dans ce dernier cas  je ne lis plus vraiment,quelques  panneaux peut être ou les pubs associatives accrochées aux feux (c'est très courant par ici) donc disais-je il y a des moments dans la vie où je ne peux m'installer le plus confortablement du monde, à mon sens bien sur, pour bouquiner, activité que j'apprécie particulièrement et qui  en dehors des percussions de clavier , occupe pas mal mes loisirs.
Donc quand la situation l'oblige, je peux m'adapter et  lire en position assise, et avec un peu de chance-traduisez- bon bouquin, je réussirais à faire abstraction de mon environnement immédiat pour me plonger dans de savoureuses aventures.
Et là, comme on sait faire dans le cinéma d'auteur - à cet instant du récit, et  après un flou de circonstance, sur une image noir et blanc bien léchée et  très  années 60,  nous retrouvons notre jeune héros, plongé dans un bouquin et  un fauteuil qui en ont vu d'autres  , pendant qu'en fond sonore  les  12 spectateurs  du cinéma d'art et essai peuvent assister à une engueulade, j'oserais dire classique et récurrente, d'un couple  en début de quarantaine...

Et j'en arrive ainsi  et pour y mettre les formes à une deuxième réponse à la question qui est, je  rappelle pour les distraits et potentiellement  Alzheimer: Comment lisez-vous?
Je lis en faisant abstraction de tout ce qui m'entoure et ce qui fut en son temps une défense -passive- face aux agressions sonores et plus encore...est devenu un réflexe, une habitude...de pouvoir m'isoler n'importe où pour me livrer à ce grand plaisir solitaire -de la lecture-

Je suis également un inconditionnel d'une huile essentielle d'écriture que l'on appellera comme on veut:bibliothèque, librairie, bouquiniste...on s'y retrouve entre disciples d'une religion aux largesses d'esprit, entre complices ayant je crois bien  compris,  que- sans livre- la vie ne vaut d'être vécue parce qu'elle ressemble alors aux ténèbres.
Je vous parle donc là d'une forme de drogue dure qui est à mon sens un véritable antidote à la bêtise, à l'ignorance, aux pouvoirs, et qui en tant que telle a été de tous temps combattue par ceux qui avaient un  intérêt certain à ce que ne germent plus les pousses de la pensée individuelle.
Bien sur cela ne peut fonctionner que dans la mesure où l'on a le libre choix de ses lectures, l'intégrisme à  tous poils n'ayant jamais eu  qu'un  rapport  lointain et contre-nature avec le doux massage de nos consciences.

Et j'en arrive ainsi à mon troisième point, je lis de tout et j'aime ça,  goulument grappiller dans les rayons de la vie, en passant sans vergogne du polar au bouquin de cuisine, de l'opuscule poétique au livre des voyages, de la philo, psycho, vélo,  Bretagne et compagnie, politique et presque fiction...Je lis depuis que je sais le faire et  par nécessité, au même titre que le manger et boire, pour apprendre aussi et  m'évader de la supercherie d'un  quotidien car ne nous trompons pas, il n' y jamais autant de vérités que dans les histoires fausses à ne jamais confondre bien sur  avec les fausses histoires...

Et vous, lisez-vous?
alors raconte...
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