Depuis mon terrier et ses bordures,
je découvre étouffées toutes les humeurs du monde;
la météo des rages, les vents contraires
et des allures qui ne s'accordent pas.
Pour ne pas occuper la place de l'autre il faudrait sans doutes que chacun aie la sienne
mais certains semblent en avoir besoin de beaucoup pour se sentir exister
alors que d'autres ne se posent même plus la question,
Une affaire de survie, peut-être...
Entre ses deux extrêmes de la balance, toutes les teintes du ciel sont possibles.
Depuis mon terrier et ses contours océaniques,
je- me- mélange parfois les pinceaux en nuance de gris indécis ou de bleu sage.
Lever les jambes
ça soulage des ballonnements.
C'est la dame de l'office du tourisme qui nous l'a dit
un mercredi
à six heures
et
ça nous a bien fait marais
Tu te souviens de l'avenue de la Rep. dans son premier jus?
Les jours où le vent s'amusait à la traverser en même temps que toi
mais pas dans le même sens forcément.
Toi, t'avais débarqué de la Micheline en gare et tu remontais vers la mairie
et ce con de vent, lui il arrivait tout guilleret dans l'autre sens
en plein dans ta
tronche.
On s'est toujours demandé pourquoi ils avaient mis les rues dans le sens des bourrasques
mais on comprit plus tard qu'ils avaient confondu avec le sens de l'Histoire.
Enfin, c'est ce qu'on s'est dit...
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Tant attendu mois de septembre
"Enfin à l'approche des derniers jours du mois d'août, le brouillard s'est levé. Dès l'aube
nous avons bénéficié d'une lumière exceptionnelle qui semblait redonner vie au coeur de l'île.
Une
véritable rennaissance douce et paisible pour se réapproprier notre éden
insulaire. La bruyère, bien hydratée est
encore plus florissante en ces premiers jours de septembre, et elle nous
offre un parfum de miel irrésistible. Les chèvrefeuilles
embaument les sentiers côtiers, la fougère aigle est resplendissante,
les mûres charnues régalent les oiseaux et les adeptes
de confitures locales.
Les premiers migrateurs nous font l'honneur d'une escale : Gobemouche noir, Chevalier sylvain, Bécasseau maubeche, Bécasseau sanderling, Barge rousse, Petit Gravelot, Rossignols, Chevaliers culblanc. Et avec la première dépression, de belles observations sont faites aussi en mer : Sterne arctique, Sterne pierregarin, Oceanite tempête, Puffin majeur, Puffin cendré, Puffin fuligineux, Puffin des Anglais, Puffin des Baléares, Mouette de Sabine, Labbe à longue queue, Labbe parasite, Labbe pomarin, Grand Labbe. Les nuits sous les rayons du phare du Créac'h ce sont des milliers de limicoles que l'on voit passer, tels des petits anges, illuminés par les faisceaux du phare le plus puisssant d'Europe.
Le plus merveilleux mois de l'été insulaire
débute, couronné par une météo douce, sèche et ensoleillée. Nous sentons notre poul ralentir et les bonnes
ondes de la mer d'Iroise nous rassurer. " Les premiers migrateurs nous font l'honneur d'une escale : Gobemouche noir, Chevalier sylvain, Bécasseau maubeche, Bécasseau sanderling, Barge rousse, Petit Gravelot, Rossignols, Chevaliers culblanc. Et avec la première dépression, de belles observations sont faites aussi en mer : Sterne arctique, Sterne pierregarin, Oceanite tempête, Puffin majeur, Puffin cendré, Puffin fuligineux, Puffin des Anglais, Puffin des Baléares, Mouette de Sabine, Labbe à longue queue, Labbe parasite, Labbe pomarin, Grand Labbe. Les nuits sous les rayons du phare du Créac'h ce sont des milliers de limicoles que l'on voit passer, tels des petits anges, illuminés par les faisceaux du phare le plus puisssant d'Europe.
Ondine Morin "Kalon-Eusa"
