C'est le printemps Alexandra
Bon anniversaire à toi que je ne connais pas
autrement qu'à la ligne 20 du calendrier
des PTT, et à lulu qui se reconnaîtra.
Surement un printemps millésimé, que celui-là
pour les historiographes, mémorialistes,
chronologistes... à pied d'oeuvre,
version potins du futur.
C'est le printemps des chroniqueurs
et pour cette fois des ptit niqueurs
en chambre confinée.
C'est le printemps des psys
toutes tendances confondantes,
Tous les lacaniens, toutes les lacaniennes
vont chanter, vont danser sur le violon...
prêts à dégainer leur Yoda du rire par temps de crise
mais, allons, pas de quoi faire la fine bouche.
C'est le printemps aussi pour les oiseaux de bonne augure
sacrément peinards
sans tous les emmerdeurs
Ils voyagent pour nous les beaux.
C'est le printemps pour les poissons, les cétacés
et tous les vivants en eau trouble ou profonde,
également pour les amateurs de terrier
à qui on va lâcher la grappe pour quelques épisodes.
C'est le printemps pour un ciel sans fumées, la paix retrouvée.
C'est le printemps de la poésie en somme
et tellement réveillée.
Blogueurs en éveil -2-
Chez: "Des mots et des espaces"
"Prendre des nouvelles"
illustration: "Des mots et des espaces"
"l'aube aux questions des oiseaux
j'imagine
l'herbe foulée
la chance du jardin
prendre des nouvelles
De ma fenêtre je vois le panneau " stop " de la rue des fontaines. Il me nargue toujours. Avant, peut-être m'amusait-il !? Au matin, après volets ouverts, je lui disais : " Bonjour ! Que veux-tu que j'arrête ? ". Je répondais pour lui puisqu'il reste muet, planté dans sa fonction. J'inventais l'injonction : " Arrête tes conneries ! ". J'essayais de savoir quelles conneries j'avais faites me promettant parfois de donner des nouvelles à d'anciens vieux amis dans le lointain du temps. Ou cesser de fumer, ou faire des efforts pour un peu de ménage, ou même prendre soin avec plus d'assurance de la terre où je vis. Il me nargue toujours. Une voix aujourd'hui dans ma petite tête, quand mes yeux du sommeil revenus semblaient découvrir l'heure, sachant que je resterais là, planté moi aussi en haut de la rue des fontaines, une voix dans ma tête : " Si donc rien ne s'arrête, tu ne peux t'arrêter ! Regarde à gauche, regarde à droite, regarde encore à gauche et allonge le pas ! Et, dans l'instant du " stop ", dirige ta pensée vers tous ceux qui attendent ! "
prendre des nouvelles
de nos anciennes vagues
des printemps abolis
nous avons ce temps là"
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encore une qu'on pile: ZEN SOYONS ZEN