vendredi 16 septembre 2016
affaires de la semaine
"Des ensembles de mots se forment dans le désir qu'on a d'écrire; ça finit par produire une sorte de pensée.
Juste assez comme une ébauche pour qu'un poème n'y pousse, et dise à la fin tout autre chose.
J'ai pensé me saisir de ces mots pour te parler, ou à n'importe qui;
ça n'est qu'à mon banal désir d'être et de continuer que je parle.
Heureusement que le poème s'en va plus loin que ces premiers mots, les arrange autrement que j'aurais pu prévoir.
Quand je n'y comprends plus rien les geste de son dire touche peut-être à ta main.
Au monde.
A demain."
James Sacré extrait de "Un paradis de poussières"
"Peut-être on commence à dire ce qui se passe de corps en corps quand on arrive à entendre les voix qui parlent seulement dans les silences de notre voix
les intervalles entre les coups du coeur ne sont pas vides
les intervalles entre les mots ne sont pas blancs
ce sont des presque mots des presque gestes du plus que se taire et du moins que dire
à l'intérieur des lettres d'autres lettres
à l'intérieur du corps nos autres corps
comme une langue à chaque moment différente
que nous sommes toujours au commencement d'apprendre"
Henri Meschonnic extraits de "Nous le passage"
"Poussée à bout la solitude n'est que la face voilée de la multitude."
Victor Levy-Beaulieu-
"Le monde est une parabole, une énigme. Et la multitude voit, et la foule entend ; mais en vain."
Alexandra David-Néel
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INFOS
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INFOS
mercredi 14 septembre 2016
d'ailleurs et d'ici d'ailleurs
photo l'Amassada
Image d'un plateau aveyronnais
où le vent si bien intégré depuis des générations... fait tourner en bourrique
et en girouette
les hommes et les calculettes.
A l'Amassada pas res nos arresta
on préfère lui fait la fête au vent
“Dans un contexte d’invasion industrielle de nos territoires, nous terminons « la semaine du vent » à l’Amassada sur la commune de Saint Victor et Melvieu. Suite à « la fête du vent » de l’été dernier, nous poursuivons nos objectifs de visibiliser nos luttes, notre combat à la plaine, de dénoncer les fables et mensonges de RTE et de la préfecture, de croiser nos regards, nos expériences, de créer du commun, bref de nous renforcer.
Cette semaine aura été aussi l’occasion pour nous de changer de temporalité et d’éprouver une semaine de vie collective et d’autogestion. Ainsi nous préparons les outils pour faire face à l’enquête publique, que l’on sait être la première pierre posée du chantier.
La semaine du vent c’était encore beaucoup de travaux, tous les éléments d’un futur dortoir sont prêts. La charpente est née avant même de voir les murs érigés. L’Amassada à aussi changé son intérieur, elle est désormais équipée d’un évier raccordé à l’eau de pluie et d’une mezzanine pouvant accueillir quelques couchages d’appoints. Une fresque géante surplombe la route et réaffirme que nous ne voulons pas de RTE. Enfin dans un dans un élan d’improvisation et de bonne humeur la « miradouche » domine dorénavant La Plaine.
Cette fois-ci, quand nous partirons, quand nous plierons les tentes, il restera plus qu’à notre arrivée, plus d’outils pour contrer l’envahisseur industriel.
Cependant, les chantiers ne sont pas terminés et il faudra aller au bout. Deux ou trois jours de chantiers pour les fondations et les murs en paille du dortoir, les chevrons de la charpente, autant d’occasion de se retrouver.
Nous appellerons dans ce sens à un week-end de chantier courant octobre.
La semaine du vent c’était aussi de nouvelle rencontre, des copains et copines venus des départements voisins et d’ailleurs, des retours et récits de luttes, du Larzac à Roybon, de Corréze à Bure et passant par les Cévennes pour rejoindre la vallée de Suza en Italie. Les assemblées d’inter- luttes nous amènent a cet amer constat d’une répression généralisée qui n’est pas du qu’à ce contexte sécuritaire de létat d’urgence mais bien aussi de cette volonté, des décideurs et aménageurs de vouloir faire taire tous discours ou attitude critique qui doute ou tout simplement s’oppose. C’est un nouveau mode de gouvernance que l’on tente de nous imposer. Ce tableau ne nous abat pas, pour preuve ces nombreuses initiatives proche de chez nous : presse libre avec le journal « L’empaillé », cantine mobile autogérée « Le Plat Sympa », un nouvel outil d’organisation collective face à la répression « ça dégénère »…
Que ce soit à Bure, en Haute Durance, au Val de Suze ou à Saint Victor ce sont bien en face les mêmes logiques froides et techniciennes, les mêmes dynamiques qui découpent les territoires,les rendent marchandables, les rentabilisent au détriment des gens qui y habitent.
En somme, l’Amassada continue d’avancer, plusieurs perspectives ont été tracées cette semaine, notament la préparation d’une manifestation à Rodez à travers un grand rassemblement et diffuser le film « Pas res nos arresta » pour que l’information sur l’éolien industriel se propage.
On se donne donc rendez vous prochainement!"
L’Amassada
PAS RES NOS ARRESTA!”
source: L'AMASSADA
"Le langage politique est destine à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que du vent."
Georges Orwell
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[{{{{{{{{{{{{{
Donner de la voix
PROGRAMME
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LA PAIX au programme
"Je connais maintenant la définition de la guerre.
La guerre c'est la mort des autres.
On ne la laisse durer que parce que ce sont les autres qui la font et qui meurent."
Jean Guéhenno
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"C'est ce que nous sommes tous des amateurs, on ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose."
Charlie Chaplin
Image d'un plateau aveyronnais
où le vent si bien intégré depuis des générations... fait tourner en bourrique
et en girouette
les hommes et les calculettes.
A l'Amassada pas res nos arresta
on préfère lui fait la fête au vent
“Dans un contexte d’invasion industrielle de nos territoires, nous terminons « la semaine du vent » à l’Amassada sur la commune de Saint Victor et Melvieu. Suite à « la fête du vent » de l’été dernier, nous poursuivons nos objectifs de visibiliser nos luttes, notre combat à la plaine, de dénoncer les fables et mensonges de RTE et de la préfecture, de croiser nos regards, nos expériences, de créer du commun, bref de nous renforcer.
Cette semaine aura été aussi l’occasion pour nous de changer de temporalité et d’éprouver une semaine de vie collective et d’autogestion. Ainsi nous préparons les outils pour faire face à l’enquête publique, que l’on sait être la première pierre posée du chantier.
La semaine du vent c’était encore beaucoup de travaux, tous les éléments d’un futur dortoir sont prêts. La charpente est née avant même de voir les murs érigés. L’Amassada à aussi changé son intérieur, elle est désormais équipée d’un évier raccordé à l’eau de pluie et d’une mezzanine pouvant accueillir quelques couchages d’appoints. Une fresque géante surplombe la route et réaffirme que nous ne voulons pas de RTE. Enfin dans un dans un élan d’improvisation et de bonne humeur la « miradouche » domine dorénavant La Plaine.
Cette fois-ci, quand nous partirons, quand nous plierons les tentes, il restera plus qu’à notre arrivée, plus d’outils pour contrer l’envahisseur industriel.
Cependant, les chantiers ne sont pas terminés et il faudra aller au bout. Deux ou trois jours de chantiers pour les fondations et les murs en paille du dortoir, les chevrons de la charpente, autant d’occasion de se retrouver.
Nous appellerons dans ce sens à un week-end de chantier courant octobre.
La semaine du vent c’était aussi de nouvelle rencontre, des copains et copines venus des départements voisins et d’ailleurs, des retours et récits de luttes, du Larzac à Roybon, de Corréze à Bure et passant par les Cévennes pour rejoindre la vallée de Suza en Italie. Les assemblées d’inter- luttes nous amènent a cet amer constat d’une répression généralisée qui n’est pas du qu’à ce contexte sécuritaire de létat d’urgence mais bien aussi de cette volonté, des décideurs et aménageurs de vouloir faire taire tous discours ou attitude critique qui doute ou tout simplement s’oppose. C’est un nouveau mode de gouvernance que l’on tente de nous imposer. Ce tableau ne nous abat pas, pour preuve ces nombreuses initiatives proche de chez nous : presse libre avec le journal « L’empaillé », cantine mobile autogérée « Le Plat Sympa », un nouvel outil d’organisation collective face à la répression « ça dégénère »…
Que ce soit à Bure, en Haute Durance, au Val de Suze ou à Saint Victor ce sont bien en face les mêmes logiques froides et techniciennes, les mêmes dynamiques qui découpent les territoires,les rendent marchandables, les rentabilisent au détriment des gens qui y habitent.
En somme, l’Amassada continue d’avancer, plusieurs perspectives ont été tracées cette semaine, notament la préparation d’une manifestation à Rodez à travers un grand rassemblement et diffuser le film « Pas res nos arresta » pour que l’information sur l’éolien industriel se propage.
On se donne donc rendez vous prochainement!"
L’Amassada
PAS RES NOS ARRESTA!”
source: L'AMASSADA
"Le langage politique est destine à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que du vent."
Georges Orwell
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Donner de la voix
PROGRAMME
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LA PAIX au programme
"Je connais maintenant la définition de la guerre.
La guerre c'est la mort des autres.
On ne la laisse durer que parce que ce sont les autres qui la font et qui meurent."
Jean Guéhenno
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"C'est ce que nous sommes tous des amateurs, on ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose."
Charlie Chaplin
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