mercredi 16 juillet 2008
dédé et jean
Tiens! faut que je te dise, tout à l'heure sur la chaine parlementaire, j'ai vu un documentaire du style à me réconcilier avec le genre politique. Enfin! faut pas exagérer non plus, des comme ça on les remarque parce qu'ils jouent hélas! la carte de l'exception. C'est l'histoire d'un duo qu'on pourrait s'imaginer contre nature , l'un déploie sa grande et mince carcasse entre béarn et pays basque et l'autre bonifie ses 110 kgs au pied des volcans d'auvergne. Jusque là, y'a pas forcément incompatibilté, la ruralité fait son office et l'euzkadi -occitanie le reste. Seulement si j'en crois les éxégèses des affaires publiques, entre "dédé" chassagne qui s'avoue volontiers et savoureusement bolchevique et jean lassale le chrétien centriste à béret , on pourrait supposer que ces deux là ne sont pas vraiment faits pour boire des coups ensemble et pourtant! Il y a sans doutes plus de respect de grandeur d'âme et d'humanité chez ces deux mecs que dans la salle des pas perdus de l'assemblée nationale aux heures de pointe. Ils font sauter les étiquettes comme on fait sauter les bouchons quand on se retrouve entre amis, parce que justement ils s'aiment ces deux là, comme des gens qui se comprennent sur l'essentiel au delà de toutes apparences, quand il s'agit de défendre ceux pour qui ils ont été élus, et une idée certaine du monde où l'homme est à sa place, c'est à dire au devant de la scène. Ce sont des poils à gratter, des empécheurs de tourner héron, des gentils à grande gueule comme on en voudrait plus souvent. Alors c'est sur, quand tu croises au large le brushing impeccable et le bronzage UV de la députaille larbine du capital, ils auraient tendance à faire tache les deux ruraux rustiques et d'ailleurs on ne s'est pas privé ah! ah! ah! dans les salons qui pérorent pour se foutre de la tronche du grand jean quand il est allé faire sa grève de la faim sur les bords de seine pour défendre une entreprise de son canton qui -une de plus- devait fermer ses grilles pour faire plaisir à quelques actionnaires vulgaires comme une bite en 4/4 sur l'avenue de gaulle en été . Au mois de juin à la fête des nouvelles au parc paysager le dédé lui, il est venu faire un discours, mais attention ce qu'il disait n'avait rien à voir avec les pauses convenues et la langue précieuse des élus qui occupent l'espace et se remettent la mêche dans le miroir des caméras. Non! tout comme son pote jean, ces deux là quand ils causent, on a envie de les écouter parce qu'ils transpirent la sincérité, la colère partagée et l'émotion qui se révolte devant les injustices. Et bien sur, la question qui vient à l'esprit c'est pourquoi ils sont si peu nombreux les comme eux? et la subsiliaire: Est ce qu'on va arriver un jour avant d'être complètement bouffé par les requins, à se mettre dans la poche, sous le mouchoir, son brassard idéologique pour se donner enfin la main et jeter au recyclage les emballages plastoques qui nous gouvernent.
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