Du côté de la branchitude,
fallait osier.
Ce qu'il ne fallait pas retenir de l'actualité:
-Troie pur sang-
lancé à plein galop
et refusant de dire leur nom des fois qu'on les reconnaisse,
Les frères FRA
-Froideur-Rigorisme et Austérité-
et leurs animaux de compagnie:
Conjoncturel
et Structurel
tous frais sortis de leur niche
fiscale.
Un léger bagage de voyage
pur lin
et pur l'autre
aérien
ventilé
et
permettant de ne pas trop s'attarder
ici où là
des fois que ça s'exaspère dans les parcs à tractions.
illustration: source Toile
Contre Vals qui rit
cousons les bourses à Pasteur
et à tous
les
porteurs
petits
z'et grands.
Tous les intox du Crak 40
et du marché aux dupes
qui se sucrent à chaque passage
dans la corbeille à leurres.
Dis!
Tu t'es vu dans la glace?
Mes bien chères soeurs
et frères,
Anicet et tous les autres...
du port
et tribord amure
-et surtout pas la guerre-
A cet instant de mon frichti propos,
il me faut
rajouter
un peu de douceur
à la confusion
des mauvais genres.
Pour qui n'aurait pas encore deviné
Sachez-le
j'ai les sens figurés
et nulle envie d'écorcher à vif
ou avec Anastasie
qui que ce soit
Banquier ou couillon de la lune.
J'évoque, je figure,
j'allégorise
et bon train
mal an,
parfois,
en désespérant bille en tête
et Billancourt,
j'ai des colères qui tiennent pension de famille
et jouent parfois des tours à leur locataire.
seulement:
Quand jeudi:
Je ris .
"Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Nul ne part en guerre
Pour revenir solitaire
Je saurai t'attendre
Chanson de toile
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Si loin de ton ciel
Si loin de mon appel
Entends-tu mon coeur
Entends-tu ma ferveur
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile
Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre
Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile."
-Emilie Simon-
Comme disait ma grand-mère: "C'est la roue qui tourne"
jeudi 17 avril 2014
mardi 15 avril 2014
je suis en pleine lune, merci de repasser plus tard
illustration source: Toile
Dans mes courants d'air
je surnage
au milieu de phrases suspensives
des bulles d'impressions
contradictoires.
où je lis la chair de l'autre
son verbe haut et des silences conséquents.
Et je lie aussi des transports d'émotions
avec la déraison d'exister
comme un jeu des mots et de couleurs nouées
Bonne pioche
ou mauvaise graine?
Tu crois que ça en valait la peine?
A quoi ça rime
le solfège à la traine
les notes entre les lignes,
la ptite musique de nuit
et son vêtement de lune.
A quoi ça rime
de chercher la lumière
comme un moustique qui s'affole
et s'écrase parabole.
Quand m'aime,
pas de bol!
Dans l'entre-deux qui n'en f"rait plus qu'un ou ptêt même trois,
je voyage
entre apparence et faux semblants
pastel et nuancier
désaccord mineur qui touille le fond de son pot.
Je ris jaune
et la main verte.
de rage ou rouge de honte.
Blanc comme neige et linge confondus.
De but en blanc je vois mon vit en rose.
Je broie du noir jusqu'au bout de la nuit
et
j'ai une peur bleue qu'un beau jour ou alors peut-être une... l'aube n'arrive plus à monter l'escalier.
Entre-nous soit dit et en mots passants
je travaille en clair obscur
et à force parfois ...
je vois rouge
de fatigue
à en broyer du noir de crimée
Châtiment?
J'ai du sang bleu de nuit et des colères noires
sourdes comme un pot
Serais-je un peu fleur bleue aussi,
sans doute.
A l'entrée en matière grise
je suis à la traine le fil rouge
de la grande énigme
sans vouloir franchir pour autant la ligne jaune.
Je marque chaque jour d'une pierre blanche
à l'examen
je blanchis sous le harnais
en agitant le chiffon rouge
mai n'en croyez rien
car finalement
je serais toujours un bleu
à l'âme...
lundi 14 avril 2014
le centre du monde
"Demeurer immobile à écouter, c'est la tranquillité de l'axe au centre de la roue."
Charles Morgan-
illustration source Toile
illustration source: FRAc-Bretagne
source: FRAC BRETAGNE
"Créé en 2003 par l’artiste Erwan Mahéo, le Centre
du monde est une résidence d’artistes située à
Belle-Île-en-Mer au large du Morbihan. Marqué par
son caractère insulaire, le Centre du monde est un lieu
de réflexion, de recherche, d’isolement. Aux artistes,
écrivains, peintres, sculpteurs, musiciens,
chorégraphes, commissaires d’exposition,
photographes, chercheurs en tout genre invités pour
un mois, il offre un espace et un temps précieux de
liberté. La règle du jeu implique qu’ils puissent laisser
dans la maison une trace de leur passage de même
qu’un livre qui vient enrichir une bibliothèque aussi
éclectique qu’unique. Ces livres sont comme un
message dans une bouteille ; à la disposition des
résidents à venir, ils tissent un lien invisible entre des
artistes qui, pour la plupart, ne se connaissent pas.
Sans obligation de résultat, la résidence a cependant
suscité la conception et la production de nombreuses
œuvres, pour certaines profondément imprégnées de la
confrontation avec les modes de vie et les paysages
bellilois. Chaque artiste, selon sa sensibilité a souligné
« l’entière liberté de création, dans un lieu protégé,
pendant une période suffisante ». Le Centre du monde
« abrite avec tant de discrétion et de générosité le
difficile travail de création » selon les mots de Caroline
Lamarche.
En 2011, Erwan Mahéo décide de donner une fin à cette
expérience soutenue depuis son origine par le ministère
de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), le
Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du
Morbihan et propose au Frac Bretagne d’accueillir dans
sa collection le fruit de ces séjours, en accord avec les
artistes concernés.
Paul Van Der Eerden, CdM, 2005, (détail)
Collection Frac Bretagne © D.R.
A partir du 22 mars et jusqu'au 11 mai le Frac Bretagne consacre
une exposition à l’ensemble de cette donation qui
réunit les œuvres de 23 artistes d’horizon et de langage
différents. Témoignage, après les voyages de Monet et
de Matisse entre autres, de l’extraordinaire pouvoir
d’attraction et d’inspiration de Belle-Île-en-Mer, elle
Le Centre du monde
2003 - 2011
Isabelle Arthuis, Rachel Bacon, Boris Beaucarne, Allard Budding, David Colosi,
Damien De Lepeleire, Marcel Dinahet, Marie Duprat, Lionel Estève, David Evrard,
Yves-Noël Genod, Geert Goiris, Patrice Joly, Caroline Lamarche, Dees Linders,
Erwan Mahéo, T. Kelly Mason, Joâo Modé, Xavier Noiret-Thomé, Sébastien Reuzé,
Q.S Serafijn, Marko Stamenkovic , Paul Van Der Eerden "
"S'enfuir dans un village pour en faire le centre du monde."
-Jules Renard-
Photo: Christian Julia
dimanche 13 avril 2014
Diderot m'adhère et fanfan m'a tulipe
Moi, Msieur, je ne fais pas de....
Et d'ailleurs, je ne suis pas un..
.mais plutôt d'oeufs.
- lui
et puis moi
ou l'inverse aussi.
Un dimanche 13 à la douzaine
à la cloche de bois
Diderot satire d'ailes
(un peu mon n'veu)
"Ah vous voilà , monsieur le philosophe!"
Forcément,
J'ai fait celui qui n'avait pas compris, en regardant derrière au cas où j'aurais été suivi
par mon ombre
incarnée,
Oh! seulement pour sauver les apparences
parce que...
Mais pas de pot
je dirais même plus:
Nietzche poule au pot
Galline assez
et
Gascon y-a le téléfon
qui son,
alors que
tous les chemins mènent au rhum
-ambiance agricole-
(et pape de responsabilité)
pour faire couverture
et confidence sur l'oreiller:
juste une semaine d'avance
pour faire ses Pâques .
Mince
et flute.
Conclusion
intestinale:
Dans de beaux draps
pas de chocolat
samedi 12 avril 2014
de passerelle en illusion
- HAMAC-POETRY-
"Je ne sais pas si l'aube est une passe inquiète
si l'ombre qui me prend au détour de chemins
annonce le repli de mes années d'enfance
Je ne sais pas si mes prémonitions
seront des fruits d'automne ou des fruits de saison
si l'espace du rêve est une maison vide
où bien d'autres que moi viennent vivre et aimer
Je ne sais pas pourquoi la passerelle tremble
quand mon pas y déboule à la tombée du soir
pourquoi tant de visages me sont connus et inconnus
pourquoi la vitre cède sous la cohue des doutes
Je ne sais pas le temps qu'il nous reste à bâtir
le beau château de sable de nos nuits océanes
combien d'amis conviés au banquet de nos bras
partageront le feu le velours et le vin
Je ne sais pas l'amour qu'on fait sans amour
les craintes déliées à la porte du temple
l'offrande du vaudou et la marche sacrée
Mais je sais qui je suis
lorsque tu me regardes
ou lorsque tu m'écoutes
flâneur des deux rives
Toi qui dresse l'oreille
comme un hanneton dans l'herbe haute des poètes
toi qui rêves à mi-ciel
dans le temps suspendu de nos vies partagées."
-Bruno Doucey-
Karakaya à l'électrophone:
PREMIER SALON EN TOILE
]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]
de rue en boulevard
Tous les chemins mènent au numéro 1
reçu z'aussi ceci (à répéter trois fois)
N'hésitez pas à partager dans vos réseaux
Cordialement,
Solen CARREDirectrice
Autodid'Art
Solen CARREDirectrice
Autodid'Art
9 rue Marat
44600 Saint Nazaire
Tel: 0610513561
www.autodidart.orgPLUS D'INFOS
Lobservatoire from levoyageanantes on Vimeo.
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