lundi 26 juin 2017

pensées à voix haute



"Personnellement, ces petites formules à l’emporte-pièce, je les accumule et je les adore. Comme d’aucuns collectionnent les papillons ou les timbres. Les jolies phrases, c’est ma drogue. Cinq ou six mots qui, alignés dans le bon ordre, résument des mois d’expériences. Réussir, c’est aller d’échec en échec sans perdre l’enthousiasme , tu ne trouves pas que cela donne envie à tout le monde de serrer les dents et de garder le cap ? Pourtant, ce n’est qu’une simple phrase. Les phrases sont fortes. Mais les mots sont encore plus forts. Et, par moments, le silence les bat tous les deux. "
Bernard Werber extrait: "Le miroir de Cassandre" 


".../...
Au chemin qui navigue est un clos ou des rus s'enlacent,
l'esprit qui veille est un danseur, soûl de ses mains lassées.

les nouvelles du monde à l'infini ont frappé la pierre!

Passé la puissante colonne, leur lumière a loué nos fronts
posant l'abeille aux pattes liquides sur le roseau désenlacé.

Ce langage qui fume, ici nous y passons, comme l'acier rauque est noyé d'échos!

comme l'écho chevauche le rai métallique et qui tremble.
.../..."
Edouard Glissant



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PROGRAMME

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j'ai vu:






                                           

j'ai lu:

 « Gentilles » pensées…Sophismes et autres fadaises !

"Sur le Net circulent de gentilles fadaises, des pensées moralisatrices, des prières new-âge, des vrais-faux messages bouddhistes, des messages attribués à Albert Einstein, Montesquieu, Platon ou Socrate, des canulars millénaristes, des photomontages dévoilant des secrets de polichinelle, pléthore de révélations sentencieuses, transmises par des personnes pétries de bonnes intentions et convaincues de propager la Bonne Parole qui sauvera le monde. Faire montre de conviction personnelle est respectable, mais point n’est besoin de sombrer dans le tendancieux en revendiquant une pseudo-authenticité des propos énoncés.
Le sophisme, ou l’art de la sémantique captieuse.
Le sophisme fut inventé par les Mégarites qui créèrent une École philosophique en Grèce au 5ème siècle avant notre ère, et dont le nom vient du lieu d’origine de son fondateur, Euclide de Mégare. Les sujets abordés par l’École mégarique étaient essentiellement la logique et la métaphysique. Ils appréciaient la dialectique, ce qui leur valut le surnom d’éristiques (disputeurs), parce qu’ils aimaient tourner en joute verbale la science du raisonnement. Le sophisme est un raisonnement déductif par l’absurde. Le sophisme de Cervantès dans Don Quichotte : Une ville, dont l’entrée était gardée et d’où l’on apercevait une potence, soumettait chaque étranger à la question : « Si tu dis la vérité, tu seras épargné et tu pourras entrer, si tu mens, tu seras pendu. » Un jour un homme se présenta et répondit : « Je viens pour être pendu ! ». Si les gardes le pendent, il a donc dit la vérité et ils se doivent de l’épargner, mais le fait de l’épargner sous-entend qu’il a menti et il doit alors être pendu. Dans ce cas, force est de constater qu’il a dit vrai et ne doit pas être pendu. (Une vraie prise de têtes, en somme !)
Il y a moyen de sortir de ce labyrinthe conceptuel, justement parce que la vérité n’est pas la véracité, et que la non-réalisation d’une chose n’implique pas que l’énoncé de la chose soit une erreur, mais peut-être simplement une prévision de sa réalisation.
Nos maîtres d’école mettaient à mal notre logique balbutiante en annonçant : « Tout ce qui est rare est cher. » Cette assertion est contestable. Il faut définir ce qu’est la rareté et la cherté, tout étant relatif. Tout ce qui est rare est cher… C’est inexact ; manger des fraises des bois sauvages dans une forêt est rare, et pourtant c’est gratuit. Einstein qui ne manquait pas d’humour, explique : « Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité. »
Le bien et le mal ne sont pas une réalité mais une interprétation de faits. Nietzsche explique qu’il n’y a pas de phénomènes moraux mais seulement une interprétation morale des phénomènes. Le bien et le mal sont des notions abstruses du point de vue de la nature, qui fait que les choses sont ce qu’elles sont, sans jugement de valeur, lequel relève de la conscience humaine. C’est notre capacité d’appréciation et de jugement qui nous permet de juger comme « bien » ou « mal » ce qui est et que nous constatons, par conséquent…interprétons. Une chose, un fait, un être, un contexte ne sont ni bons ni mauvais mais peuvent le devenir, selon l’usage que nous en faisons ou l’impact qu’ils ont sur notre existence, et leur dimension positive ou négative n’est qu’interprétation.
L’air et l’eau sont « bons » puisque nécessaires à la vie, mais l’air dans l’estomac et l’eau dans les poumons deviennent mauvais. Toutefois, il ne s’agit là encore que d’une interprétation ; si nous ne faisions pas l’expérience désagréable d’un usage inapproprié d’éléments (nourriture toxique par exemple), nous ne pourrions demeurer en vie car nous ne saurions ce qu’il est biologiquement possible ou non de faire. À ce titre la souffrance est « bonne », le mal est bon car préventif, l’expérience douloureuse nécessaire. Un enfant qui ne se cogne pas ne peut connaître les limites et contraintes de son corps. Affirmer que « le mal est simplement l’absence de foi en Dieu » relève d’une belle innocence et méconnaissance de l’histoire. La majorité du « mal » se fait précisément au nom de Dieu, de la croyance insensée que des débiles fanatiques lui portent. Que nous voulions croire en un Dieu et penser que le mal est issu de la négligence de notre foi en lui, bien nous en fasse, mais ne prêtons pas nos pensées intimes à des personnalités qui sont prises en otage de nos certitudes. Il est plus simple de soutenir une conviction personnelle qui n’a guère besoin de fausse crédibilité pour être respectable.
On utilise souvent Einstein, comme d’autres génies ou hommes sages, pour tenter de justifier l’idée de Dieu (s’il est une idée injustifiable, par besoin comme par logique, c’est bien celle-là). Certes, il a écrit : « Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n’est que détail. » dévoilant ainsi sa foi, mais il a également dit : «Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois ». Si l’on veut citer Einstein, faisons-le à dessein ; il a dit suffisamment de choses sensées pour ne pas lui prêter des propos farfelus. « Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. »…Et ça, c’est vraiment Albert qui l’a dit !"

Massenzio 
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j'ai entendu: 



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Source  Society



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merci David:

vendredi 23 juin 2017

effets spécieux

     Photo source: SNSM

Regarder la mer et comme d'habitude n'y comprendre rien.
D'ailleurs qui y comprend quelque chose à cette masse d'eau et mouvante ?
quelques magiciensde haut vol peut-être?

ça va, ça vient.
Et ose revenir.
Soupire aussi.
 Eructe, s'essouffle, rebondit, marmonne dans son écume des jours
et des nuits réciproques.
Monnaie d'échange en liquidité
s'il vous plait.
Et les marins prolongent leurs bordées  en mal de terre,
contents de s'en être sorti encore cette fois,
sans trop de tasses.
Alors, ils  feront beaucoup de bruit, le nez dans le houblon du large
pour qu'on ne les oublie jamais
même s'ils sont déjà des fantômes 
pour ceux qui restent et attendent le prochain coéf.
et ses contingences.

Regarder la mer
et attendre je ne sais quoi,
pour mettre les voiles dans l'émotion 
des sous entendus, 
derniers grands espaces romantiques
qui nous résistent encore,
et la cohorte
d'aventuriers modernes déplaçant les foules
en quête de Graal
Sacré toi, sacrés nous!

Les bateaux  bankable
produits à la dérive
quand l'encre y est
en bas du chèque aux zéros pointés.
Casquette de pacha en toile de Chine, 
vareuse authentique
et  cri de la vague
s'agitant avant de s'en resservir.

Sur la darse des pas perdus
engloutir  la mer à travers le prisme de sponsors
XXL
aux doux noms de multinationales
en  produit fini.
et
toi terre à terre
le grand frisson du néophyte
le nez au vent.

Que demande le peuple:
du bain et des jeux.

Et ta mer
 à regarder
d'un peu  plus près.
Elle te prend dans sa nasse
en ne retenant que l'essentiel
un corps Feydeau
sorti de sa couche.
Et les artifices modernes et déjà dépassés,
elle s'en fout
puisqu''elle te ramasse comme tu es vraiment
à l'instant,
surtout les jours de brume.
 
Et tout le reste
qui t'emballe
... 
balancé
A la baille
avec ses effets spécieux













mardi 20 juin 2017

il y eut un soir, il y eut un matin


Premières lueurs.
La promesse de l'aube...qu'ils disaient
Un peu de fraîcheur sur son  front de mer
à s'envoyer la claque
des
béatitudes devant une toile,
toujours la même
jamais pareille...

6h un quart,
quelques vélos sortis de placard

Bonjour le petit jour.

                                    C'est la vie qui s'amène

Amen!

     Hello Sammie ami
débarqué avec arme et  bagage d'une impossible armada 
Le chevaux des indiens au galop  dans tous les sens du terme;
aussi déboussolés que leurs maîtres
sur une tranche d'estuaire breton .
Allez!
C'est reparti comme en...17.


"Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
sa protestation, ses chants et ses héros.../..."
Louis Aragon

 Les portes de la grande boucherie restées ouvertes
pour le plaisir de quelques uns
et le malheur des autres,
toutes langues confondues.



" .../...Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l'avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages

Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché..../..."
Louis Aragon



"De nos ruches d'acier sortons à tire-d'aile
Abeilles le butin qui sanglant emmielle"De nos ruches d'acier sortons à tire-d'aile
Abeilles le butin qui sanglant emmielle
Les doux rayons d'un jour qui toujours renouvelle
Provient de ce jardin exquis l'humanité
Aux fleurs d'intelligence à parfum de beauté"
Les doux rayons d'un jour qui toujours renouvelle
Provient de ce jardin exquis l'humanité
Aux fleurs d'intelligence à parfum de beauté"

Guillaume Apollinaire extrait de "Calligrammes poèmes de la paix et de la guerre


"On marche aux sons voilés du tambour. Sur la plaine
Le soleil luit ; l’oiseau vole au bord du chemin.
Oh ! que n’ai-je son aile ! oh ! que la vie est pleine
De tristesse ! Mon cœur se brise dans mon sein.
Au monde je n’aimais que lui, mon camarade,
Que lui seul, et voici qu’on le mène à la mort.
Pour le voir fusiller défile la parade ;
Et c’est nous, pour tirer, nous qu’a choisis le sort.
On arrive : ses yeux contemplent la lumière
De ce soleil de Dieu qui monte dans le ciel…
Mais d’un bandeau voici qu’on couvre sa paupière :
Dieu clément, donnez-lui le repos éternel !
Nous sommes neuf en rang, déjà prêts sous les armes.
Huit balles l’ont blessé ; la mienne, - de douleur
Leurs mains tremblaient, leurs yeux visaient mal sous les larmes, -
La mienne l’a frappé juste au milieu du cœur.
Imité de l’allemand."
 Auguste Lacaussade, "Le soldat"



 "Il a dévalé la colline
Ses pas faisaient rouler les pierres
Là-haut entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie
Il respirait l’odeur des arbres
Avec son corps comme une forge
La lumière l’accompagnait
Et lui faisait danser son ombre
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il sautait à travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil
Les canons d’acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l’eau
Il y a plongé son visage
Il riait de joie il a bu
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il s’est relevé pour sauter
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L’a foudroyé sur l’autre rive
Le sang et l’eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil
Le temps d’atteindre l’autre rive
Le temps de rire aux assassins
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre."

Boris Vian, "L'Evadé",Chansons et Poèmes, 1954



 "Ils m'ont tiré au mauvais sort
par pitié
J'étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeux
en invoquant leur dieu
Et celui qui s'est approché
seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu.
Ils m'ont tiré au mauvais sort
par les pieds
et m'ont jeté dans la charrette des morts
des morts tirés des rangs
des rangs de leur vivant
numéroté
leur vivant hostile à la mort
Et je suis là près d'eux
vivant encore un peu
tuant le temps de mon mal
tuant le temps de mon mieux."
Jacques Prévert, "La complainte du fusillé ", Fatras, 1966




 "Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette".
Pablo Neruda



 "Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !"
Pablo Neruda 


" La peau d'un Américain (41 coups de feu)
41 coups de feu
Nous irons nous balader
De l'autre coté de cette rivière sanglante
41 coups de feu ont déchiré la nuit
Et te voilà, agenouillé dans l'entrée, devant son corps
A prier pour sa vie
C'est quoi ? Un flingue ? Un couteau ?
Un portefeuille ? Non : ta vie...
Ce n'est un secret pour personne, l'ami,
Tout le monde peut se faire descendre juste parce qu'il vit
Dans la peau d'un Américain.
41 coups de feu
Lena prépare son fils pour aller à l'école
Lui dit : " Dans la rue, Charles,
Je veux que tu comprennes les règles du jeu.
Si un agent de police t'aborde
Promets-moi d'être bien poli,
De ne pas partir en courant.
"Promets à maman que tu garderas tes mains bien en vue..."
C'est quoi ? Un flingue ? Un couteau ?
Un portefeuille ? Non : ta vie...
Ce n'est un secret pour personne, l'ami,
Tout le monde peut se faire descendre juste parce qu'il vit
Dans la peau d'un Américain.
Un flingue ? Un couteau ?
C'est inscrit dans ton cœur ? Ça se lit dans tes yeux ?
Ce n'est un secret pour personne
41 coups de feu
Et nous irons faire un tour
De l'autre côté de cette rivière de sang
41 coups de feu,
Mes bottes pleines de boue
Nous avons été baptisé dans cette même rivière et dans le sang les uns des autres
C'est quoi ? Un flingue ? Un couteau ?
Un portefeuille ? Non : ta vie...
Ce n'est un secret pour personne, l'ami,
Tout le monde peut se faire descendre juste parce qu'il vit
Dans la peau d'un Américain."

 Bruce Springsteen, "American Skin (41 shots)"




 "A tous les enfants qui sont partis le sac à dos
Par un brumeux matin d’avril
Je voudrais faire un monument
A tous les enfants
Qui ont pleuré le sac au dos
Les yeux baissés sur leurs chagrins
Je voudrais faire un monument
Pas de pierre, pas de béton
Ni de bronze qui devient vert
Sous la morsure aiguë du temps
Un monument de leur souffrance
Un monument de leur terreur
Aussi de leur étonnement
Voilà le monde parfumé,
Plein de rires, plein d’oiseaux bleus
Soudain griffé d’un coup de feu
Un monde neuf où sur un corps
qui va tomber
Grandit une tache de sang
Mais à tous ceux qui sont restés
Les pieds au chaud, sous leur bureau
En calculant le rendement
De la guerre qu’ils ont voulue
A tous les gras tous les cocus
Qui ventripotent dans la vie
Et comptent et comptent leurs écus
A tous ceux-là je dresserai
Le monument qui leur convient
Avec la schlague, avec le fouet
Avec mes pieds avec mes poings
Avec des mots qui colleront
Sur leurs faux-plis sur leurs bajoues
Des larmes de honte et de boue."

Boris Vian

 
" Puisque le feu et la mitraille,
Puisque les fusils, les canons,
Font dans le monde des entailles
Couvrant de morts les plaines et les vallons.
Puisque les hommes sont des sauvages
Qui renient le dieu Fraternité,
Femmes debout ! Femmes à l’ouvrage !
Il faut sauver l’Humanité !
Refuse de peupler la Terre !
Arrête la fécondité !
Déclare la grève des mères !
Aux bourreaux, crie ta volonté !
Défends ta chair,
Défends ton sang !
A bas la guerre
Et les tyrans !
Pour faire de ton fils un homme,
Tu as peiné pendant vingt ans,
Tandis que la gueuse en assomme
En vingt secondes, des régiments.
L’enfant qui fut ton espérance,
L’être qui fut nourri de ton sein,
Meurt dans d’horribles souffrances,
Te laissant vieille, souvent sans pain.
Est-ce que le ciel a des frontières ?
Ne couvre-t-il pas le monde entier ?
Pourquoi sur Terre des barrières ?
Pourquoi d’éternels crucifiés ?
Le meurtre n’est pas une victoire !
Qui sème la mort est un maudit !
Nous ne voulons plus, pour votre gloire,
Donner la chair de nos petits ! "

La grève des mères



 Il y eut un soir,
Il y eut un matin





lundi 19 juin 2017

coller aux ptères


  "  Insecte n, m. , du latin insectus, sous le tabouret. Ainsi le mot insecte désigne-t-il un animal si petit qu'il peut (à l'aise) passer sous un tabouret sans ramper, alors que le python, si. Les insectes sont des invertébrés de l'embranchement des articulés. Il n'y a pas de quoi se vanter. Leur corps, généralement peu sensible à la caresse, est entouré d'une peau à chitine d'aspect volontiers dégueulasse. Il se compose de trois parties : 1. La tête, avec deux antennes que l'enfant aime à couper au ciseau pour tromper son ennui à la fin des vacances, deux gros yeux composés à facettes et peu expressifs au-delà du raisonnable, et une bouche très dure garnie d'un faisceau redoutable de sécateurs baveux dont la vue n'appelle pas le baiser. 2. Le thorax, lisse et brillant, affublé d'un nombre invraisemblable de pattes et le plus souvent garni de deux paires d'ailes dont la finesse des nervures ne manque pas de surprendre, chez un être aussi fruste. C'est grâce à ses ailes que l'insecte peut vombrir, signalant ainsi sa présence au creux de l'oreille interne de l'employé de banque assoupi. 3. L'abdomen, divisé en gros anneaux mous et veloutés et percé sur les côtés de maints trous faisant également office de trachées pulmonaires. ( Ce qui est étrange, chez la libellule, c'est qu'elle respire par où elle pète, MAURICE GENEVOIX, HUMUS. ) Il existe plusieurs millions d'espèces d'insectes. Certains vivent en Seine-et-Marne, au Kenya, ou sur un grand pied, tel le cafard landais qui, comme le berger du même nom, vit juché sur des échasses pour dominer fièrement les ordures ménagères dont il est friand. Certains insectes, comme la mouche des plafonds, possèdent des ventouses sous les pattes qui leur permettent de se coller aux ptères. "

  Pierre Desproges
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis

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J'ai  lu ça:



source: Marianne n°1056










                                                


  vu chez Lediazec et ses :"Cailloux dans l'brouill'art"

                                                              \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[ 

 LE BLOG QUI VA BIEN AVEC

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           photo: Irène Jonas

     photo: Jacques Hervé
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