dimanche 30 octobre 2016

yaouank forever

          photo source: YAOUANK

rester jeune et demander le programme
 


Auriculaire Happy




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L'Ibère est terrible
Demandions le programme

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 Z'AVEC
                 Z'ET
EN
       TR'AUTRE:

Alice on the Roof






Thylacine





Clément Bazin
 



Aldous Harding






Buriers





Dark Circus



La Chuite du programme

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Apparu sur nos téléscripteurs
de fil en aiguilles 
et gauloiserie du jour:
-En France 15 millions de personnes souffrent de troubles du sommeil-source NEON




"Ronfler c'est dormir tout haut"
Jules Renard 
 


savoir en cyclo pédique

samedi 29 octobre 2016

taire à terre et port de mer



"Et pourquoi ai-je maintenant l'impression de ne plus sentir le sol sous mes pieds ?"
Hugo von Hofmannsthal  "Lettres du voyageur à son retour"

On appelle cela le mal de terre
qui peut en cacher un autre
si j'en crois    Hubert de l'autre Reeves










"Maintenant tu n'as plus peur de voyager les yeux fermés."
Léonard Cohen 


C'est un grand Meeting(e) que le Meeting(e) du nazairien

et ça repart  ICI M'AIME comme en 14 


FESTIVAL DU LIVRE EN BRETAGNE 

jeudi 27 octobre 2016

haut les choeurs


"Je me souviens qu'en Mai Paris improvisait à plusieurs mains sur un piano.
Certains disaient: "il n'y à rien derrière ces mots qui dansent!"
Mais
l'Histoire vivait en chemisette.
Une brune en pantalon rouge dépucelait devant nous la rue qui se laissait faire.
Le concierge de la Sorbonne, homme placide s'il en est, bourra sa pipe de haschisch et se remit à caresser sa femme au bon endroit.
La vie ne nous était jamais apparue si claire que durant cette période trouble.
On relevait séance tenante des charges contre la police.

L'unique pièce reçoit le vent; Les rideaux de la porte-fenêtre se soulèvent par intermittence. Les persiennes à moitié descendues, le soleil s'insinue discrètement.
Jean est assis ; il a ouvert le col de sa chemise; l'air lui chatouille le jeune buisson de sa poitrine. Il feuillette des copies doubles mais il ne les lit pas. il n'a pas envie de corriger. Il pense davantage à la souris qui pourrait le voir en ce moment, camouflée dans le trou d'une plinthe ou perchée sur l'abat-jour qui pend au plafond. il imagine les réflexions espiègles de l'animal.
Jean pose son crayon rouge sur le tas de papiers, allonge les jambes, fait un peu d'équilibre sur sa chaise. Puis il tend la main vers la carafe d'eau, en boit une bonne goulée, sans se servir du verre.
En portant la bouteille à ses lèvres, il a laissé tomber de grosses gouttes sur sa chemise aux dessins écossais.
Les grosses gouttes, avant de couler plus bas, restent accrochées quelques secondes au tissu laineux, et cela lui rappelle encore et malgré tout les feuilles de fraisier au petit jour, la pellicule de rosée qui se rassemble sur la nervure médiane de la feuille, avant de s'évaporer aux premières caleurs de la matinée.
Il allume une cigarette, pousse le bras du pick-up sur la Moldau de Smetana .
.../..."



".../... 
De la rue, des petits cris d'enfants lui parviennent :
des cris de jeu, mêlés à un vent chaud. Il imagine un dialogue ;
-Que fais-tu?
-Rien. Je regarde passer les péniches, doucement.
-Et après?
-Après, je rentre chez moi, je tire les volets, suffisamment pour que les rayons du soleil fassent des rais de lumière dans ma chambre, je m'allonge sur le lit, j'allume une cigarette, je souffle la fumée avec précaution et je regarde les volutes monter en tourbillons clairs et opaques.
-Et après? "
Alain Chany-extrait de "L'ordre de dispersion" -Vessies et Lanternes" Editions de l'Olivier-




Mais qui est donc l'honni car?
Une péniche pour les grandes artères
 vers l'envers
Rafiot de l'avenue
bienvenu.
 La mécanique des genres 
De passage.
Simplement, de passage
Migrateur qu'ambitionne la lucarne.

Bon vent!

Moi aussi,
quand je serais assez grand dans mes rêves,
je hisserais le grand foc sur ma roulotte,
et lèverai mon verre d'encre 
à la gloire des  riches infortunes










mercredi 26 octobre 2016

pour le meilleur et pour vous dire


D'hier,
quelques  confettis d'automne
sur la grasse pelouse du jardin des plantes.

Aujourd'hui, le brouillard nous enveloppe
de sa matinale cotonnade
et d'ici même, d'où je vous entretiens,
depuis mon refuge  presque confidentiel,
posé à quelques encablures  des vagues de l'estuaire,
on peut entendre à intervalles réguliers
les sirènes de bateaux fantômes en transit sur nos côtes.

Avec les pleurs de la drague sur Loire, elles ont bercé ma petite enfance
et à mon retour sur ces terres iodées, après des années de...
comment dire...:
" Va voir ailleurs si tu t'y trouves"
 je les ai reconnues avec un vif plaisir.
elles me rassurent, elles me protègent, elles m'apaisent
ici et maintenant 
pour le meilleur
et pour vous dire.



Instantané (interprété)version vacances scolaires:
Le petit fils va courir dans le sable et il laisse sa trottinette à papi.
Mais que va faire grand-père?


La vie ça roule




spéciale dédicace
à certains  ptits, moyens ou grands chefs rencontrés au hasard de mes errances professionnelles



Entre nord et sud
comme une mathématique du pont
 hypoténuse et traçabilité
sont les deux mamelles de l'abordage

dimanche 23 octobre 2016

c'que c'est tranquille, tu trouves pas?












Où est passée la clé ?
Où est passée la clé?
 la rengaine du bord des lèvres,
sans s'en rendre compte.

Quand la colère monte
 j'ai honte 


-ouvre un livre-
-ouvre un livre-
 répondit l'ego

et là,
Quand elle redescend
(la colère)
                      A la ramasse
je la récupère
et
la pose en douceur 
à la page 124
celle qui dit:

" Un jour.
Un jour, bientôt peut-être.
Un jour j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers.
Avec la sorte de courage qu’il faut pour être rien et rien que rien,
Je lâcherai ce qui paraissait m’être indissolublement proche.
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.
D’un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînements « de fil en aiguille ».
Vidé de l’abcès d’être quelqu’un, je boirai à nouveau l’espace nourricier.
A coup de ridicules, de déchéances (qu’est-ce que la déchéance ?), par éclatement, par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j’expulserai de moi la forme qu’on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage et à mes semblables, si dignes, si  dignes mes semblables.
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une intense trouille.
Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m’avait fait déserter.
Anéanti quant à la hauteur, quant à l’estime.
Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.

CLOWN, abattant dans la risée, dans l’esclaffement, dans le grotesque, le sens que contre toute lumière je m’étais fait de mon importance.
Je plongerai.
Sans bourse dans l’infini-esprit sous-jacent ouvert
à tous,
ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosée
à force d’être nul
et ras…
et risible…"





Nous reviendrons peut-être un peu plus tard (à la colère)
ou alors jamais
...
mais en attendant

grâce à
Michaux et sa tête de Clown
je l'ai perdue
(la colère)

  fonctionne aussi  avec plein d'autres livres tu sais...
Et avec la musique et...

                                      Quoi tu dis?

 la peinture également
et la cuisine
et....
l'océan
un paysage,
des pensées massage,
une intuition de coucher de soleil 
...
 vas-y essaye
C'est pas:


 
il vous en prie, servez-vous





 Léonard Cohen "Clothing Time"





"je suis une lumière qui passe/
C'est un au revoir/
Je suis en retard/
Ils ferment le bar"
Léonard Cohen extrait de "You Want It Darker"







    illustration source: Toile

samedi 22 octobre 2016

solidarité, amour,amitié tendresse...et autres variétés


Qué pasa de l'autre côté du fleuve:

Bienvenue chez nous, tu y seras chez toi


"Je ne sais pas qui tu es, ni d’où tu viens. Je ne sais pas ce que tu fuis : la guerre ? La faim ? La torture ? Le souci des tiens confrontés à l’extrême pauvreté ? Je sais que forcément ce fut pour toi un déchirement absolu de quitter ta famille, ta maison, ton métier. Pour venir chez nous, tu as affronté la cupidité des passeurs, les mers, le froid, la rue.

Le 25 août 2015, il pleuvait terriblement sur Calais. Je t’ai aperçu dans la «jungle». Instantanément tu es devenu, au creux de mon ventre, non plus «la crise migratoire» mais une personne. J’ai eu très mal de ta souffrance si visible, si honteuse.

Certains français chez nous trouvent que ta place est là-bas sur les champs de bataille ou dans les bidonvilles. Plus triste encore, des français ont oublié que certains des nôtres, comme toi, ont dû quitter notre pays pour échapper aux trains de la mort avant d’être accueillis par des Justes, dans des pays qui leur ont ouvert les bras.
 Sache que ces français-là ne reflètent pas l’âme de la France.

Ici sur notre Pays de Retz, terre de modération et d’humanité, des collectifs généreux sont nés pour t’accueillir, toi et les tiens. Dans nos communes, des élus se sont engagés depuis le premier jour et le représentant de l’Etat a pris sa juste part, avec le concours d’une association expérimentée, pour t’offrir à Saint Brévin les Pins, un lieu de repos et pour t’accompagner dans tes démarches et ta reconstruction personnelle.
Ces engagements divers sont cet autre visage de la France.

Pour répondre à la haine qui a pu se manifester, sans naïveté je veux te redire, à toi et aux tiens, que nous n’avons pas peur de vous. Vous êtes nos amis, nos frères, nos pères, des êtres humains, avec vos faiblesses et vos forces. Entendre que les migrants seraient forcément des criminels me fait horreur. Je voudrais au contraire vous aider à retrouver votre dignité bafouée sur les mers et dans les broussailles de Calais.
À toi, migrant inconnu, je souhaite la bienvenue. Je serai heureuse de te rencontrer, de t’entendre, de partager. La fraternité créée t’aidera, je l’espère, à surmonter les obstacles qui subsistent. Car bientôt tu recevras des papiers actant la régularité de ta présence parmi nous. A ce moment précis tu seras sans doute très heureux. Mais ton combat ne sera pas achevé : les tiens seront encore exposés à l’extrême pauvreté, à la mort peut-être. Tu voudras travailler dur pour les aider. Tu vivras alors douloureusement le manque de reconnaissance car tes diplômes n’auront aucune valeur aux yeux de ceux qui devront reconnaître tes compétences professionnelles. Il te faudra peut-être accepter des petits boulots pour survivre. Dans la fatigue et la solitude, tu perdras parfois ton esprit combatif. Tu liras alors dans les yeux, au pire l’ignorance et le mépris, au mieux la pitié.

Trop souvent ces questions sont abordées de manière unilatérale comme si seul l’étranger avait besoin de nous. Mais moi je veux que tu saches combien nous avons besoin de toi. La relation humaine, vraie, ne se construit que dans l’échange. Dans ce monde occidental, qui abandonne progressivement sa philosophie des droits de l’Homme au profit de biens plus matériels, et qui préfère la circulation des biens et des capitaux à celle des personnes étrangères, nous avons besoin de toi. Tu peux nous aider à un sursaut salutaire.

C’est par les actions que nous mènerons chacun de notre côté et c’est dans l’amour de l’être humain que nous retrouverons, toi et moi, toi et le peuple de France, notre dignité. Pour tout ce monde à renaître je te remercie."

Monique Rabin




UN ART SELON COCTEAU

"L'amitié  n'étant pas un instinct, mais un art, et un art qui réclame un contrôle continu, beaucoup d'incrédules lui cherchent des mobiles analogues à ceux qui les animent. Des intérêts sexuels ou des intérêts d'argent. 
L'amitié comporte la clairvoyance. Elle admet les défauts sur lesquels l'amour s'aveugle. C'est pourquoi l'amitié des bêtes n'est qu'amour. Elles nous divinisent et ne cherchent ni à nous cooriger de nos défauts par un courage à se corriger des leurs, ni à se corriger des leurs pour nous servir d'exemple, ce qui est le comble de l'art amical (...)
Seule l'amitié trouve le regard ou la phrase très simple qui panse nos blessures, blessures que nous aggravons et creusons avec l'acharnement de ceux qui, se cachent incurables, cherchent une issue dans l'extrémité de la douleur.
contre ces blessures, ne pourra rien une force équivalente à al nôtre sauf de nous fuir ou de nous suivre dans les extrêmes et s'y perdre avec nous.
L'amitié ne se veut pas inspiratrice. Elle ne se flatte pas d'alimenter notre feu, d'y verser du pétrole, de collaborer à quelque magnifique incendie, de jouer un rôle sur nos décombres.
Elle nous observe sans fièvre. Elle conserve son équilibre à seule fin d'assurer le nôtre. C'est, du moins, sous cet angle que je reconnais son bon visage sévère."
Jean Cocteau-"Journal d'un inconnu"-1953-

            photo Jacques Henri-Lartigue













mardi 18 octobre 2016

déplacements



Rencontre amicale d'une flotte de parapluies
                                      Pique-nique à saucer
Mollesse et précipitation
Ragtime du j'y vois gouttes
                                             L'hygrométrie  batant  la mesure.

Abattée
du chaland qui passe.
Tenace.
 
Bonne nouvelle
Joël, le nain nu phare,
 est revenu.
Après un grand lifting entre les mains expertes de Mireille,
il a pu regagné son perchoir,
profitant pour l'occasion d'une ballade en voiture,
où il a bien  respecté et avec toujours autant de décontraction
les consignes de la sécurité routière.


                            ``````````````````````````````[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[###########
 
 INFO pour de vrai:

Samedi 22 octobre -10h30- place du marché à St Brévin les Pins rassemblement de soutien à l'accueil  des migrants


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« La prétention à l’expression minoritaire des hussards me fait quand même bien marrer, quand le monde leur ressemble comme un frère... »

à suivre dans LUNDI MATIN



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Jusqu'au 12 novembre en Loire-Atlantique partout ou le jacobin n'y est pas 
Vive la Celtomania 




dimanche 16 octobre 2016

à la coque


                          



Tu penses aqua ?
 Ce n'est que de l'eau
de la 
baie.
Ben!
Grand benêt du dimanche
 sur la plage
Benoit.
A traquer le rigadeau.
A miser sur la palourde
et laisser une bonne fois pour toute
la grande bichette
dans ses  arrières appartements
pour qu'elle ne puisse  embêter les crevettes. 
et Aussi,
bien trop fatiguant.

A la sainte Edwige
 Tu piges!
et rappliques
des bottes dépressives au fond du grenier, 
la vareuse
et
le seau
Merde! Où il est le seau?
T'as pas vu mon seau?
et ta pelle pendant que t'y es.
Ah! Ah!
Que t'es drôle.
Par contre,
tu sais pas où il est
le biniou
enfin
la griffe, la gratte, le râteau,
le biniou
pour...
Tu vois quoi?

T'es où?



Voix off:
Et tu crois ça ptêt
Sous la pluie
feignasse  comme tu es
déjà  neuf heures et demie
Plus trop envie.
Hein(g)!

Pourtant
sur les onze heures du premier quart
là-bas où  j'y suis
et toujours la même histoire
tu sais bien
l'eau , la lumière
et son genre humain.

 


                       Gris-gris à la surface l'eau
Cerastoderma qu'il s'appelle
Un nom pas facile à porter tous les jours
et pourtant faut pas lui en promettre.
Toujours là
depuis que je me souvienne
en affaire de culotte courte.

Il est là où la marée se balance.
Tempo bivalve
et sens inné de la musique de l'eau.
Il sentait bon l'iode nouveau mon rigadeau.



"Penser, c'est s'extraire du présent pour aller pêcher dans les eaux du passé ou du futur. Pourtant, l'expérience s'inscrit toujours dans le présent."

Fransesc Miralles 

 

 











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