samedi 25 juin 2016

mon Brexit à moi


-Vous pouvez disposer
Bon et bien dans ces conditions j'y vais alors!
-Oui c'est ça, allez-y...

Mon Brexit à moi, il sent le jurassique calcaire du côté de sa mère,
quelque part entre le Tarn et les raspes.

En Occitanie depuis toujours mais avec le nom dessus depuis peu
ce qui lui va
me semble t-il
 encore mieux;
comme (feu) un gant de Millau.
Enfin,  si on veut. 



Vous voyez,  la maison là-bas?
Oui! oui! celle-là et c'est bien moi qui vous fait  coucou à la fenêtre
juste pour vous dire:
 A bientôt / see you later
ici
 ou
 là


(ps)  Portez-vous pour le mieux
:-)




mercredi 22 juin 2016

concombre démasqué



"La culture, c'est tout un art"
disait tout bas et  surtout du dos, un sage cultivateur
 mais pas bêcheur
                              plutôt même pêcheur
devant les terres n'ailes,
 de maximes (forestières mais pas que) et citations  à tire l'haricot.

Dans mon altrium bon comme la romaine
où se mélangent les genres
les drôles de façons
et
les rôles de façade
dans un joyeux foutoir.
à  la: el patio,
le cucumus sativus  de l'estuaire côtoie 
le masque africain.





Un psy en ses vices  commandé me demandant subi et orbitement:  "Porque"
Je ne su  alors que répondre.
C'est  un peu comme si l'on m'avait interrogé sur le fait qu'ici même, un nain de jardin exhibitionniste fréquentait un buddha hilare
 ou encore  un mao spontex à force d'être rincé bordait un angelot  à l'aile cassée
et bien d'autres bizarreries encore
dont je vous épargnerais la liste.
il  vous en prie, ne le remerciez-pas, c'est tout à fait normal
enfin...
je ne sais pas si c'est le terme qu'a des couettes
mais passons.

Et puis,
 consultant quelques notes sur la toile, de celles  qui vous donnent l'impression d'être cultivé pour
pas un rond, je découvre, figurez-vous que cucurbitaceae en question fait partie de la même famille que la calebasse africaine 
et de m'exclamer alors:

Du pied de l'Himalaya, en passant pas l'Inde  l'Egypte... jusqu'à mon ptit coin qui va bien,
comme le suggérait  Alfred Capus
"Tout est dans tout et réciproquement"
et ainsi rasséréné et rassasié pour la journée
je chassais daredare  comme une fin de non recevoir ou une mouche sur le camembert, l'inquisiteur de mes neurones
en beuglait dans mon roc fort intérieur:
A la Saint Alban
fermons le ban.


Celui qui fut a l'été (maxime footballistique)


                                                    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^|||||||||||||||





Et maintenant je vous demanderais
Un peu de silence s'il vous plait,  pisque là présentement, c'est Rémi qui cause
alors:
Phoète cocher

(Gast! Gast! Quand est-ce que je vais réussir à avoir une barbe aussi longue que la sienne?)


lundi 20 juin 2016

repère



Comme une estampille,
 accord reconnaissable dan la multitude du flot des arpèges,
 sent-bon dans le cou de Madeleine.
Repère...
du jour ou de la nuit
 suivant son attachement à une terre au goût d'amer
La veilleuse au taquet sur les peurs de la chambre.
La phrase qui s'infiltre en conscience jusqu'au bout du voyage.
Le signe avant-coureur de la place des choses et de chacun dans le sens d'une histoire.

Comme un jeu de piste en somme,
 au milieu de la forêt des incertitudes.
Jalon et nous allons,
Compréhension d'un  universel partagé.
Lumière pour ne plus se perdre dans la clandestinité.

Campanile- Lexomil
à la rame pour la rime
et la dernière image d'une île
Phare well.




vendredi 17 juin 2016

en avant pour assurer ses arrières

                        archives perso: 1923 Au Verval près de Calais
La dame au chapeau caréné comme un bolide des 24h du Mans (je parle du chapeau) c'est ma grand-mère en compagnie de deux de ses n'enfants, en quelque sorte un oncle et une tante (une tante à Calais...)

 "Les mortels coureurs d'une route infinie, se passent en fuyant le flambeau de la vie"
                                                                              Lucrèce

 
                                                            \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[

                                                           {{{{{{{{{{{{{{{{{############
 
"Que nul, étant jeune, ne tarde à philosopher, ni vieux, ne se lasse de la philosophie. Car ni n'est, pour personne, ni trop tôt ni trop tard, pour assurer la santé de l'âme. Celui qui dit que le temps de philosopher n'est pas encre venu ou qu'il est passé, est semblable à celui qui dit que le temps du bonheur n'est pas encore venu ou qu'il n'est plus. De sorte que ont à philosopher et le jeune et le vieux, celui-ci pour que, vieillissant, il soit jeune en biens par la gratitude de ce qui a été, celui-là pour que, jeune, il soit en même temps un ancien par son absence de crainte de l'avenir. il faut donc méditer sur ce que procure le bonheur, puisque, lui présent, nous avons tout, et, lui absent, nous faisons tout pour l'avoir."

Epicure (de rappel) Lettre à Ménécée, traduction Marcel Conche-Editions PUF


la pub réclame du jour



 et celle de demain
  


"La prochaine édition de notre fameuse balade à solex est prévue DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2016. Les gars de l'atelier vous prévoient un parcours empruntant la dangereuse route des machines de l'Ile, de très grosses bestioles entraveront votre passage... Gare à vous !!
En pratique : sur inscription, 15€ la balade, possibilité de louer un solex pour 20€ la journée (assurance et carburant inclus), tombola avec de nombreux lots à gagner (1er prix : un solex), le déguisement est de rigueur !"  source Maison de quartier Méan/Penhoët



















 FESTIVAL BOUGE

                                                      \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[ 





LA CARAVANE de COUVRE FEU











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       photo Lionel F.

"Tous le problème de ce monde est que les imbéciles et les fanatiques sont toujours très surs d'eux, alors que les gens plus intelligents sont plein de doutes."

Bertrand Russel

jeudi 16 juin 2016

le grand secret

     Photo: Lionel F.

.../...
Alors que je me tiens debout là, dans le froid, à regarder les affiches, je vis l'un des instants décisifs de mon existence, un instant qui la marquera à  tout jamais.
Je m'en souviens avec une acuité presque surnaturelle.
Soudain, je suis assailli par une idée totalement neuve. Une idée inouïe.
C'est comme une décharge électrique qui me traverse. Les mots se forment tout seuls dans ma tête:
"Je suis moi et personne d'autre."
C'est à ce moment précis que j'acquiers mon identité;
Jusqu'à cet instant, mes pensées et réflexions étaient à peu près celles qu'on peut attendre de la part d'un garçon de mon âge. A présent, voilà qu'un état tout différent prend le relais.
L'identité suppose un état de conscience.
Je suis moi et personne d'autre. Je ne peux échanger ma place avec personne. La vie devient une question sérieuse.
J'ignore combien de temps je suis resté figé sur le trottoir, dans l'obscurité, en présence de cette découverte bouleversante.
Je me souviens juste que je suis arrivé en retard à l'école. Rut Prestjan, mon institutrice était déjà à l'harmonium quand je me suis faufilé dans le bâtiment. J'ai ôté mes vêtements d'hiver et j'ai attendu dans le couloir. Il était interdit d'entrer dans la salle de classe à partir du moment où les psaumes du matin avaient démarré.
J'ai donc attendu. Accord final, bref silence, brouhaha dans les bancs- j'ai frappé et je suis entré. Comme je n'étais pour ainsi dire jamais en retard, Mme Prestjan s'est contentée de me lancer un regard sévère avant de hocher la tête. Si elle avait suspecté désinvolture ou paresse, elle ne l'aurait pas toléré.
"Bosse est malade, ai-je annoncé. il a mal à la gorge et de la fièvre, il ne viendra pas aujourd'hui"
Puis je me suis assis à ma place. J'ai regardé autour de moi. Personne ne soupçonnait le grand secret que je portais, et que je n'ai jamais cessé de porter depuis ce petit matin froid de 1957.
.../..."
Henning Mankell extrait de: "Sable mouvant -fragments de ma vie"traduit du suédois par Anna Gibson- Editions Seuil










                                              
    photo Lionel F.

                               \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{ 





L'histoire bredouille.
L'inspiration, toujours là même
suivant là  où l'on se trouve par  hasard ou nécessité.
Contingence, éventualité...

J'entends:

                      Il n' y a pas,

 de fumée sans feu, 
de barcasse sans naufrage, 
de cacique sans naïfs,
 de marauds sans  spoliés,
de démagogues à gogos,
d'argent sans pauvres,
de profits sans guerres,
de travail sans souffrances,
de gaspillage sans poubelles,
de journal sans réclames,
de causeur sans  public,
d'océans sans perdition,
d'orages sans mer d'huile,
d'inspecteurs  sans derrick,
de cravates sans notaires,
de votes sans cons promis,
de président sans baballe,
de secondes sans oubli,
de minutes papillons
 d'heures pour les braves
   de poésie sans vers à moitié vide,
  ou plein la gueule...










mardi 14 juin 2016

Si tous tiraient dans la même direction, le monde basculerait


    photo source: "Sciptopolis"

".../...
Mon père n'était pas un grand poète et c'est tout (n.d.c. Antonin Artaud).
il n'a pas inscrit sa souffrance en beauté et en puissance, sa folie en génie, inventé une langue de sacres et de massacres. J'ai lu quelques-uns de ces cahiers, je les ai oubliés.
Tout ce que je sais, c'est que chaque jour de sa vie ou presque, il a écrit. Chaque matin, chaque soir, il s'est assis à son bureau, il a allumé une Pall Mall ou une Craven A, dont la cendre troue les feuillets, et il a tenté de recomposer sa vie. Pas de récits, sinon de rêves, mais des comptes, des bilans, des listes de choses à faire (" Téléphoner aux filles, payer loyer, tenir jusqu'à demain",  et le lendemain il raye et en marge il écrit "FAIT"), et surtout, sans cesse recommencés, des schémas : lignes droites partagées en segments, segments de bonheur, segments de malheur, segments avec et sans alcool, avec et sans hospitalisation, fléchés de dates et de noms propres, puis à mesure, de moins en moins de lignes droites mais des séries de triangles inversés, gouffres et sommets, crêtes et failles qui dessinent, sur le papier quadrillé, la carte de sa mélancolie. De la vie de mon père, je conserve le relief intérieur, le relevé sismographique. Pas plus que lui je ne saurais (ni de voudrais) la raconter, parcourir ces noms, ces dates qui composent l'histoire à l'ombre de laquelle j'ai grandi. Je peux en suivre du doigt la géographie accidentée, la géométrie inexacte. Je sais qu'elles dessinent la part d'ombre, le négatif de ma vie. Qu'aux failles correspondent ses absences et que, même à distance, j'y étais avec lui engouffrée. Pas plus que lui, je ne sais qui il était. Tout ce que je sais, c'est que, chaque matin, chaque soir, quand il ouvrait ses cahiers, c'est cela qu'il cherchait.
 Ces lignes innombrables, ces caractères élégants, réguliers, même dans les pires moments, tissent le filet où il cherchait à s'attraper, tendent la toile dont il était le centre absent. C'était cela qu'il cherchait, se saisir, s'attraper, se mettre la main au collet.
.../..."
Gwenaëlle Aubry extrait de: "Personne" Editions Mercure de France/Folio



                                                 \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||||||||||||||################



reçu ceci:




 
En soutien aux grévistes de Donges Attac Saint-Nazaire La Presqu'île et le Pays de Retz vous convie à la projection de
 
                                                  On est vivants
                                                      un documentaire de Carmen Castillo                                               
                                                jeudi 16 juin à 20H
                              salle 7 AGORA  2 bis avenue Albert de Mun à Saint-Nazaire
                              La projection sera suivie d'un échange avec des grévistes de la raffinerie de Donges
 
De quoi est fait l'engagement politique aujourd'hui? Est-il possible d'infléchir le cours fatal du monde aujourd'hui? Qu'est-ce qui fait avancer, quand tant d'autres se découragent, celles et ceux qui persistent à vouloir changer le cours du monde ?
C'est avec ces questions ,dans un dialogue à la fois intime et politique avec son ami Daniel Bensaid, philosophe et militant récemment disparu, que  Carmen Castillo entreprend un voyage  dans le temps et dans l'espace à la rencontre de celles et  ceux qui ont décidé de ne plus accepter le monde tel qu'on leur propose.Des sans domiciles de Paris aux sans terres brésiliens , des zapatistes aux quartiers nord de Marseille, des guerriers de l'eau brésiliens  aux syndicalistes de la raffinerie Total à Donges, les visages rencontrés dans ce chemin dessinent ensemble un portrait de l'engagement aujourd'hui, fait d'espoirs partagés, de rêves intimes mais aussi de découragements et de défaites.
Comme Daniel Bensaid, ils disent " L'histoire n'est pas écrite d'avance, c'est nous qui la faisons".
 
Pour Attac
Cordialement
Chantal MOREAU
Les incertitudes de notre époque ne justifient pas d’être certains du bien-fondé du désespoir
Vandana  Shiva
 
                                              [[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[##################\\\\\\\\ 
 
 
  Politique et quotidien : source: "Scriptopolis"
 
 "Où vais-je?  source: Scriptopolis
 
 
 
       source: Scriptopolis
 
"Si tous tiraient dans la m^me direction, le monde basculerait."
Proverbe Yiddish

samedi 11 juin 2016

on met longtemps à devenir jeune



 devant chez moi
 savez-vous quoi qui n'y a?


Chronique d'un masculin pluriel:
un réseau social
des réseaux z'oziaux

Tu me suis sur...?
                                des fois j'suis pas trop sur
T'as vu, tu veux ma photo ?
                                  Ah oui j'aime bien alors je clique pour dire que...
Celle-là...un peu moins, celle-là pas du tout.
M'enfin!
 comme dirait le choeur de l'étable: l'attrait tu sais ça fluctue, ça oscille aussi.
J'ai combien d'amis,
 d'abonnés au numéro,
combien, combien,
combien ça coûte?
                               et pour en avoir pluche comment ça se mesure, comment confettis?

Tenir sur la longueur
et
devenir le mètre du monde.
 




                                                \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[######
 

lu  chez Sven Jelure- La Méforme d'une ville

Lobbying pour NDDL (28) : Nantes Métropole tronque et truque

"Les partisans de la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes portent volontiers leur vertu en bandoulière. Ils réclament le « rétablissement de l’état de droit », considéré comme synonyme de feu vert au projet. Car NDDL est un équipement licite. « Le transfert de l’aéroport Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes est entériné par le Grenelle de l’Environnement », ne manque pas de souligner Nantes Métropole. « La loi du 3 août 2009 prévoit que ‘’la création de nouveaux aéroports sera limitée aux cas de déplacement de trafic’’ ».

Et Nantes Métropole de débiter dans la foulée ses arguments en faveur de l’aéroport : « développement du Grand Ouest », « accompagner la croissance du trafic aérien dans l’Ouest », « augmenter l’offre de logements », « implantation de nouvelles activités créatrices d’emploi », etc.

Tous ces arguments sont hors-la-loi. Car Nantes Métropole a tronqué sa citation de la loi du 3 août 2009. Au lieu de :
« la création de nouveaux aéroports sera limitée aux cas de déplacement de trafic »,
cette loi dit en effet, comme chacun peut le vérifier :
« la création de nouveaux aéroports sera limitée aux cas de déplacement de trafic pour des raisons environnementales ».
Réclamer la construction de l’aéroport au nom de la protection de la faune du lac de Grand-Lieu, très bien (à condition d’expliquer en quoi cette faune est préférable à celle de NDDL, bien sûr). La réclamer au nom des oreilles des Nantais habitant en zone de bruit aéroportuaire, passe encore, quoique la loi revendique de « faire baisser le bruit au voisinage des aéroports » et non d’éloigner ces derniers. Mais tous les arguments du genre augmentation du trafic aérien, développement économique, urbanisation, soutien aux entreprises du BTP et même éloignement du risque de chute d’aéronef, ces arguments qui peuplent les argumentaires des partisans du projet, sont complètement hors piste.

Le « rétablissement de l’état de droit » n’est pas pour demain."

Sven Jelure



Potins en coin



Elmer Food Beat
 fête ses 30 ans
et pour la veine :
 ce soir concert gratuit à 20h sous les Nefs des Machines de l'île (Nantes)




Le site z'officiel

à lire aussi dans l'édition du soir de Ouest-France

                                                \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[{{{{{{{{{{ 

Dans la série
j'ai descendu dans "mon" jardin nazairien






 
 Le jardin du Clos d'Ust

de quoi qui se passe  dans l'écho de la presqu'île
                                                                \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[

   photo "L'écho de la presqu'île"


in the box


Bonjour a tous
 
"Pour info notre fête de la biodiversité aura lieu cette année le dimanche 26 juin en espérant le même succès que l'année dernière
conférences, ateliers bien être,visite des collections, blés,tomates pommes, millet, atelier pain. tonte des moutons et filage de la laine,visite des ruches,stand vannerie sauvage, présence de différentes associations, LPO,Bretagne vivante,triptolème,la carêne et le compostage...etc
restauration sur place...galette et pizzas
de 10h a19h...entrée gratuite
 
A diffuser largement.....
Merci d'avance
 
A bientôt
au jardin des forges"
 
44 route des Forges
44600 ST Nazaire
 
Plus d'infos 0621702375
Alain Parise
 




                              \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{###############

                 

         revers de toile -source  ISH


                                                ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^[[[[[[[[ 

" Lalala" 
 Qui va là?
c'est le tango  de Loreena qu'est là



 

vendredi 10 juin 2016

écume du jour



Revenir aux fondamentaux,
à l'éminence grise du couloir
où tout s'affiche.
Le tout sans fiche
ni règlement d'intérieur.

Du pain et des jeux
du pain et moi-je
petite phrase entendue d'un humoriste à transistor depuis le cerveau du président.

Décidément!!!
Revenir aux fondamentaux.

Pour sans balle
t'as 
la galette complète
une couche dessous
une couche dessus
et au milieu du stade de blé noir, l'andouille roulée dans la crème en persillade.

Pour sans balle
t'as un pré
aussi
pas du gazon en rouleaux,
un champ d'herbage avec des fleurilèges  et des bosses pour s'y poser la tête et mater les nuages



 Pour ma peine,
j'ai décidé de ne plus boire de Picon bière pendant un mois
Faites un zeste pour le citron vert
 Je ne veux pas finir en pack et rot marin même si parait-il c'est bon pour le thym
surtout quand on lui pisse dessus
et borborygmes sous la lune.

Tu crois ça toi?

Dare-dare revenir aux fondamentaux, calfeutrer les issues sauf celles de secours.
Se protéger des éructations
en se rapprochant de la musique 
pas les hymnes à l'ambition polyester,
non juste 
tout le reste
avant de faire sauter  dans mes rêves d'aventurier sépia,
l'antenne relais,
le blue tous,
la wi finale
...










J'irai revoir leur Normandie à Trouville sur mer
 du 16 au 19 juin








mercredi 8 juin 2016

carnet de naissances


Nous en causions dans un précédent numéro.
Sur notre planète confetti  la famille rouge-gorge s'est agrandie
et trois petits
sortant du coui
aujourd'hui
m'aime
...
Nous en sommes tout ébahi
et les parents ravis;

 Sapristi!



mardi 7 juin 2016

piano




Plein le dos
du haut
                tant
                          bas.
et bas dans le do.
Mauvaise note
                         ani-croche,
C'est moche.

Au coeur d'artichaut
Camus
lance sa bouée:
"Je me suis fait une maxime pour mon usage personnel:
Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit."

Hello doliprane
à titre ptit personnel
qui fait le dos rond:

Adagio
                 Calando
                                          leggioro

Tranquillo.

Piano












jeudi 2 juin 2016

et pas tant l'abattant

.



premier volet:

"Dans l'immense marmite où mijotent tous les rêves de hommes en quête de consommation, l'écologie ne saurait servir de fond, au sens culinaire du terme, de bouillon destiné à mouiller les ragoûts qui n'agrémentent qu'un volet de notre vie de chaque jour."
Roger Molinier




"Tu sais, je crois qu'il y a deux sortes de justice.

.../...

La justice d'ajustement et la justice de réparation .

La première prend acte des injustices du passé, et même si tout ça a parfois été perpétré au nom

 de principes universels, pour les intérêts particuliers de certains,

la justice ne devrait pas faire payer à l'universel ce que les hommes ont dévoyé de cette grande idée.

Il faudrait procéder plutôt à un injustement, et chercher un équilibre entre nous tous,

entre nos intérêts et nos idées. Mais..."il termine son verre de bourbon"

La seconde justice est toute différente.

Elle voudrait contrebalancer toutes les injustices du passé, sauver même les morts

et déséquilibrer les injustices en sens inverse de ce qui a été.

Nous autres universalistes, nous payons pour l'Histoire et le progrès, qui est une faute impardonnable à leurs yeux.

On n'a jamais cessé d'interdire aux minorités d'être librement ce qu'elles voudraient :

nous désirions être tous humains, et vivre librement, de force s'il le fallait, en effaçant nos différences; mais eux,  ils préféraient avoir quelque chose de particulier.

De notre dette au particulier, je crois que nous ne nous acquitterons jamais."

De nouveau, il grommelle: "Jamais." Je connais son discours philosophique alambiqué,

qui n'a pas changé et qui ne changera jamais; il ne peu pas emporter mon adhésion par la pensée,

mais à force de le répéter, il sait qu'il gagne mon attachement pour sa peine, son désarroi sincère de cocu de l'Histoire universelle, lui qui l'a pourtant aimée et défendue plus qu'aucun autre.

"Moi", et il écrase son cigare dans le cendrier, sur la petite table vernie, "j'étais pour le simple ajustement, dans l'espoir de continuer à être humains tous ensemble. et j'étais prêt à des sacrifices. Mais eux..."

 Il est fatigué

"Ils nous en voulaient tellement qu'ils ont préféré d'enfermer dans leurs moeurs, leurs croyances et leurs principes. ils peuvent croire à Dieu, au communisme, aux extraterrestres ou, à je ne sais quoi.

.../..."

Tristan Garcia extrait de: 7" Editions Gallimard







"Le bonheur est à l'écart, fait de huit clos, de volets tirés, d'oubli des autres, de murailles infranchissables"
Eric-Emmanuel Schmitt.



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