dimanche 14 février 2016

chemin d'à côtier



  Le coeur est amphibie
           à l'abri des tempêtes
                                    au creux des ouragans
ça prend l'air
                ou prend l'eau
                      et  moisit,
 d'avoir trop
                        rien
ou mal
 dit.

A tous les coups on gagne puisque le coeur n'a pas de prix
Mais, voyons... faites donc.
                       D'eux,   les partis prient,
et s'en reviennent un matin des magiciens

Aux battements des ailes
                        je vous reconnais si bien.
Vous m'êtes singulièrement proche
dans le sens du rythme
de l'histoire
d'à côté de la plaque;
                   que l'on déchiffre 
que l'on défriche
avec les doigts
 sur le marbre
du temps qui n'arrête pas de panser
les plaies
               et leurs déliés.








"A l'antenne aujourd'hui
J'entends que l'on meurt, que l'on vit
Et l'insouciance qui nous fuit
L'insouciance qui n'a pas de prix

Ressentir petit à petit
Plonger sans trouver d'abri
Et l'insouciance qui me fuit
Sentir son coeur qui s'amoindrit
Il est si tard aujourd'hui
Pas envie, pas envie, pas envie
Et l'insouciance qui me fuit
Voila le train qui me conduit

Les images, les images et le bruit
La douleur, la douleur et l'ennui
Et l'insouciance qui me fuit
Voila le vide qui me remplit

Je ne me ressemble plus aujourd'hui
Mais si car c'est moi tous ces plis
Et l'insouciance qui me fuit
L'insouciance qui n'a pas de prix

Qui a dit que c'est long la vie?
Perdre la parole de ses propres nuits
Et l'insouciance qui me fuit
Voila le vide qui me remplit

Ressentir petit à petit

Plonger sans trouver d'abri
Et l'insouciance qui me fuit
Sentir son coeur qui s'amoindrit
Il est si tard aujourd'hui
Pas envie, pas envie, pas envie
Et l'insouciance qui me fuit
Voila le train qui me conduit

J'improviserai encore, c'est promis
Qui a dit que c'est long la vie?
Et l'insouciance qui me fuit
Voila le vide qui me réduit

Ressentir petit à petit
Plonger sans trouver d'abri
Et l'insouciance qui me fuit
Sentir son coeur qui s'amoindrit
Il est si tard aujourd'hui
Pas envie, pas envie, pas envie
Et l'insouciance qui me fuit
Voila le train qui me conduit

Les images, les images et le bruit
La douleur, la douleur et l'ennui
Et l'insouciance qui nous fuit
Voila le vide qui me remplit

A l'antenne aujourd'hui
J'entends que l'on meurt, que l'on -
Et l'insouciance qui nous fuit
L'insouciance qui n'a pas de prix."
-Louise Attaque- "L'insouciance extrait de l'album "Anomalie" 
 
 
 

4 commentaires:

  1. Votre passage m'a fait plaisir, je suis venue vous rendre visite et je me suis accrochée les pieds dans une algue. Vous avez la vue que je suis obligée d'imaginer. Les îles de béton, n'offrent pas l'horizon bleu comme toile.

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  2. Algue là!
    On ne le dira jamais assez, soyons prudent sur les rochers au risque d'y glisser
    et de s'y faire quelques marbrures ou écorchures.

    A marée basse sous le goémon on découvre parfois bien des trésors et derrière les murs...la plage.

    Belle journée à vous

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  3. C'est vrai ça, que le coeur est amphibie...
    Et ça me parle ce poème, aussi.

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