dimanche 12 juillet 2015

dignité







                                                      Sous la base sous...
Le pied


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                                 photo source: Toile


j'ai lu ça:

Génocide des Arméniens
un siècle de négationnisme d'Etat

"Avril 1915-février 1916: 1,5 millions d'Arméniens et d'Arméniennes ont été déporté-e-s et exterminé-e-s par les autorités ottomanes dans une volonté explicite de faire disparaître cette communauté du territoire de l'empire. Cent ans plus tard, la diaspora arménienne ne peut encore une fois pas commémorer son histoire dans la dignité.
Le combat pour la reconnaissance du génocide fait maintenant lui aussi partie intégrante de son histoire.

En 2014 l'ex-Premier ministre Erdogan (aujourd'hui Président)  présente ses condoléances pour les "évènements" de 1915, refusant toutefois la qualification de "génocide" et ne se positionnant pas clairement sur la notion de massacre. Pour autant, l'ambiguïté des gestes diplomatiques du gouvernement ces dernières années, sûrement motivées par les enjeux économiques (entrée dans l'UE), ne doit pas laisser douter de ses réelles intentions. Au contraire, ce discours ambigu témoigne d'une réelle conscience de la signification des massacres de 1915, lorsqu'à côté d'une condoléance, Erdogan, dans une intention de provocation cynique, choisit pour date de la commémoration de la bataille de Gallipoli, le 24 avril (date de commémoration annuelle du génocide par la communauté arménienne).
Le racisme et le négationnisme en Turquie sont en effet clairement structurels et politiques. 
Seuls 10% des Turcs reconnaissent aujourd'hui qu'il y a eu génocide, et pour cause. Dans une omission générale, les faits ne sont pas enseignés et sont même niés à l'école publique comme à l'université. en plus de cette éducation au négationnisme, l'2tat encourage le sentiment de haine raciale contre la population arménienne en subventionnant un musée (ville d'Igdir) d'un prétendu "massacre des Turcs organisés par les Arméniens" qui expose de faux documents inventés de toute pièce;
La volonté d'en finir avec la mémoire populaire arménienne et d'ajourner cet épisode de l'histoire de l'Empire ottoman de la mémoire des Turcs est donc confirmée. Ce négationnisme est la perpétuation du génocide, en ce sens qu'il est motivé par les mêmes raisons idéologiques qui conduisirent à l'organisation de l'extermination: homogénéisation culturelle et ethnique de la population pour écrire une histoire créée par le fascisme pan-turquiste.

Paranoïa nationaliste Turque

Du côté juridique, nombre d'intellectuels et de militants turcs en faveur de la reconnaissance du génocide, ont connu la prison au nom de l'article 301 de la Constitution, emblème de la paranoïa nationaliste turque, qui interdit "l'insulte de l'identité turque" .
Les actes négationnistes et racistes persistent aussi fermement dans la société civile. On notera l'assassinat du journaliste militant Hrant Dink (fondateur d'Agos-ndc-) en plein jour dans une rue d'Istanbul par un jeune nationaliste turc, mais aussi l'affaire Perinçek, ce dernier ayant qualifié le génocide de " mensonge impérialiste international", suggérant l'existence d'un complot par un groupe ethnique contre l'intérêt des peuples.
il faut bien comprendre que la bataille sur l'emploi du terme "génocide" n'est pas une bataille sémantique. Admettre qu'il y a eu génocide pour l'Etat turc, cela signifie- à part porter une responsabilité morale en contradiction avec l'idéologie dont il hérite-combattre le racisme structurel, promouvoir les droits des Arméniens en tant que communauté culturelle, mais surtout, cela signifie réparer. Réparer, cela implique des dommages et intérêts, et la restitution des terres  aux descendants des victimes.
Et cela, la Turquie qui a construit un mausolée en hommage à Talaat Pacha (principal commanditaire du génocide ) ne le fera pas.

 Une histoire actuelle

Sans en aucun cas se satisfaire de la situation en Turquie, la solidarité portée par de plus en plus d'intellectuels et militants en Turquie à la lutte pour la cause arménienne, est enthousiasmante. Mais ce nombre restreint ne suffit pas, surtout qu'il s'agit souvent d'une caste ayant accès à la science historique et à la possibilité de formuler des critiques.
 L'auteure de cet article est convaincue que l'impérialisme, le fascisme et le racisme qui s'entretiennent mutuellement en Turquie actuelle, défailleront  par le combat des peuples qui en sont victimes.
L'histoire des Arméniens est encore actuelle pour eux-mêmes, mais aussi pour d'autres peuples (comme l'exemple flagrant des Palestiniens). la compréhension de nos histoires respectives permet de saisir nos causes communes tout en gardant à l'esprit leurs spécificités (d'autres minorités, comme les Kurdes, les Grecs et les Syriaques, sont toujours concernées par beaucoup de problématiques communes).
C'est par le respect d'autrui, dans sa particularité, qu'une réelle solidarité pourrait se construire, et empêcher à l'avenir ces rapports d'oppression qui sont si souvent fatals."
-Némésis Atabekian- source: Alternative Libertaire- n°280- mai 2015-


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 humblement mais fièrement
et avec dignité

 Couleurs d'Aencre s'associe  à:





 COOPERATIVE POLITIQUE BZH



photo source Ouest-France- Eric Bainvel (Breizhistance)-Gilles Denigot-Jacky Flippot (parti Breton)-Michel Beaupré (UDB)
non présent sur la photo:Thierry Jamet -Bretagne et Progrès)


"Nous rassemblons des citoyennes et citoyens de Loire-Atlantique, adhérent(e)s ou non à un parti politique. Notre motivation est la construction d’un projet capable de renforcer la démocratie et l’émancipation de la Bretagne et de ses habitantes et habitants.
Nous nous opposons à toutes formes de discrimination reposant sur les appartenances sexuelles, culturelles, raciales, linguistiques, religieuses.
Nous rassemblons des forces démocratiques œuvrant pour un progrès social, ayant pour objectif de présenter une liste à l’élection régionale de 2015 en région administrative des Pays-de-la-Loire.
Nous agissons et militons sans ambiguïté pour l’unité administrative de la Bretagne.
Nous ne limitons pas notre engagement à la réunification de la Bretagne. Nous entendons faire des propositions et ouvrir le débat démocratique pour les quatre autres départements des Pays-de-la-Loire pour lesquels des solutions territoriales pertinentes existent à travers un autre découpage.
Nous nous positionnons en faveur d’une Europe solidaire des peuples et des régions, plus intégrée et démocratique.
Nous agissons pour doter la Bretagne d’une Assemblée, fusionnant les cinq conseils départementaux et le conseil régional de Bretagne, dans le but de lui donner les moyens de son émancipation démocratique, sociale, économique et écologique.
Nous œuvrons pour l’établissement d’une société solidaire, reposant sur l’implication citoyenne et le partage des richesses et des ressources entre les individus et entre les peuples.
Nous œuvrons pour la préservation de la planète et de ses ressources. Les choix d’aujourd’hui ne doivent pas mettre en danger les générations futures.
Nous entendons mobiliser les citoyennes et citoyens pour la mise en œuvre de toutes les transitions écologiques nécessaires : énergétiques, industrielles, agricoles, maritimes, dans les modes de transports multimodaux notamment.
Nous appellons à la démocratisation des structures internationales.
Sous réserve de l’adhésion aux principes précités, nous reconnaissons aux coopérateurs le soin de décliner leurs propositions politiques en toute indépendance."
Vous êtes invité(e) à nous rejoindre au sein de la CooperativePolitique.bzh.


                                                         Dans le journal:

La liste que mènera l’ancien élu écologiste nazairien veut dénoncer « le déni de démocratie » que constitue l’actuel découpage régional, présenté comme un handicap.

"C’est une première dans la région administrative des Pays de la Loire. Quatre formations politiques bretonnes (1) présentes en Loire-Atlantique sont rassemblées autour d’une plateforme commune. Elles vont présenter une liste aux élections régionales de décembre.
La liste  sera menée par le Nazairien Gilles Denigot. Âgé de 66 ans, non encarté, l’ancien docker, syndicaliste, a été élu municipal (deux mandats) à Saint-Nazaire, puis conseiller général. Il a quitté EELV en 2014.
Le premier étage de la fusée passe par la création d’une coopérative politique ( http://cooperativepolitique.bzh/) et un appel aux citoyens invités à venir y travailler.
La liste sera connue en septembre, affirme Gilles Denigot.
Dénonçant « le déni de démocratie » qu’a été la réforme régionale et le découpage qui ne tient pas compte de l’avis des habitants, la liste entend mener le débat autour de l’actuelle carte régionale.  « Nous ne limitons pas notre engagement à la réunification de la Bretagne. Nous entendons faire des propositions et ouvrir le débat démocratique pour les quatre autres départements des Pays de la Loire pour lesquels des solutions pertinentes existent à travers un autre découpage », notent les quatre formations.
La liste fera également campagne autour des transitions écologiques."
(1) Bretagne et Progrès, Breizhistance, Parti breton, Union démocratique bretonne
-Marc Le Duc-
source: Ouest-France 

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"L'humanité n'est pas un état à subir.
C'est une dignité à conquérir."
-Vercors-

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