vendredi 28 février 2014

un violon sur son moi






Mila nous confie
(-merci beaucoup-)
une adolescence de poésie

DE ROUILLE ET D'OS
"Une tache de rouille
Souillant nos corps d'acier
Comme de vulgaires joujoux.
Une flaque d'huile
Brillante
Sur le parfait macadam
Ou nos pauvres carcasses
D'inconscients voyageurs
Viennent se vautrer
Pour redescendre la pente
Sur le ventre couché.
Un plongeoir
Dessous c'est du dur,
Mais avant de s'écraser
On a le temps.
Une mer
Où les cyclones incessants
Arrachent de leurs bateaux
Les marins maladifs.
Un chien
Que l'on nourrit
De sa chair
De ses muscles
De son sang
Jusqu'à ce qu'il ne reste
Que des os
Qu'il finira par ronger
L'ingrat caniche."
Mila-


Photo: Les Coindrons
Parfois, nos pensées s'agitent et tempêtes et la nature des choses ramène à l'équilibre.
Orianne et Corentin en font un paysage d'Humanité.


  SUR ADOLESCENCE 1
"Elle vient,
Elle part
On ne peut y couper
Elle guette jour et nuit
Et te tombe dessus
Quand tu t'y attends le moins.
Elle arrive et te défigure
T'étire
Laissant derrière elle
De grands dadais
Que personne ne reconnaît
Même pas eux.
On a beau lutter
Elle finit par gagner,
Ceux qui en sont sortis
N'en parlent pas trop
Se moquent.
Pourquoi ?
C'est un tunnel,
Ou l'on se croit plein
Alors qu'on est seul.
Où sont passés les héros de l'époque ?
Où es-tu Tarzan ?
Et Zorro ?
Et Blanche-Neige ?
Sont-ils morts ?
Qui les a tués ?"
-Mila-


photo: Les Coindrons






photo: Les Coindrons




  SUR ADOLESCENCE 2
 
"Marchant à l'aveuglette
Dans un tunnel sombre
On veut s'en retourner
Mais derrière nous
Il n'y a qu'une porte lourdement cadenassée.
On cherche une main
Qui veuille bien se tendre,
Et quand on l'a trouvée
Il ne fait que plus noir.
Le corps lourd
De regrets,
De haine
Et de pleurs
On avance le couteau sous la gorge.
Sous le béton
Je cherche
Blanche-Neige
Et Zorro
Et Casimir.
Morts ?
Je n'en ai pas eu vent.
Il fait froid sous mes douze ans.
Un printemps?
Quelle connerie !
La vie a deux hivers et celui-là
Est le premier."
-Mila-


photo: Les Coindrons





photo: LES COINDRONS-


photo: Les Coindrons



jeudi 27 février 2014

OO-OO

illustration source: Toile



Phares
            en double file.
seulement de passage
                                   à l'angle droit
                                   d'un écran couleurs
                                                    les pieds dans le plat.

Langage du temps présentable
comme s'il était minuit et la promesse d'un nouveau jour
                                                                      qui remplirait consciencieusement son quota de l'heures.
mais...
pas une de plus
en plus.

Je prends doucement la tangente
dans m'écriture

A ce moment là , l'autre,
"étrange étranger"
d'avec lui m'aime et ses impulsions contradictoires
à la la périphérie.

Façon de reculer à foison la parole
 sensée
                                comprendre
                  expliquer
et puis résumer la situation
toujours  avant les réclames.


La poésie
                         - quelle poésie d'abord.
 tribord ?-
peut tout se permettre,
c'est bien son genre à elle,
à poil sous les artifices.

                et se prendre les strophes dans la rime du tapis
singer un presque naturel
comme on fait son lit avec couverture asociale.















Fume, c'est de l'époque
par Jonas:



Nantes-manif et suite


photo: François legeait

source: Jean-Christophe

François Legeait photographe indépendant raconte son samedi nantais
en Photos
et Vidéo 

 il nous dit également " N'hésitez pas à diffuser si vous trouvez cela utile ! Merci."





Manif de Nantes - suite. J'évoquais hier les violences policières ; aujourd'hui j'apprends qu'un journaliste blessé lors de la manifestation porte plainte contre X pour violences avec arme. 
En parcourant l'article, je suis tombé sur ce commentaire (anonyme) : "J'espère que la plainte n'aboutira pas (...) Ok il fait son travail mais il s'expose à des risques quand on se trouve à côté d'individus qui jettent toutes sorte de projectiles contre les forces de l'ordre ! Le risque du métier comme on dit ! "

Un commentaire consternant de bêtise. Oui, ce métier comporte des risques, que nous prenons sciemment, pour apporter au citoyen "anonyme" une information sans laquelle la démocratie ne serait qu'une coquille vide.
Il se trouve que ce samedi, j'avais fixé une caméra sur mon boîtier. Le montage qui en résulte n'était pas destiné à être diffusé publiquement (aussi, pardonnez les écarts de langage !), mais il m'apparaît finalement intéressant de montrer dans quelles conditions nous travaillons.
Sachez que nous étions partis de Rennes à pas moins de 7 photographes (!), et qu'à l'issue de l'après-midi, deux d'entre nous avaient été "contusionnés" (touchés aux bras par des tirs tendus de grenades assourdissantes) et une autre hospitalisée quelques heures suite à un tir de flashball au ventre (je ne compte pas les gaz...) Tous ces tirs en provenance de "forces de l'ordre" qui, elles non plus, ne semblent pas toujours très bien faire la part des choses...
 François Legeait







"Manif à Nantes, samedi dernier, contre le projet contesté (et contestable) d’aéroport à Notre Dame des Landes (édité le 25.02.2014).

Je ne le fais pas d’habitude, mais aujourd’hui j’ai décidé de mettre en ligne un reportage complet sur l’événement. Depuis trois jours, les média oublient (?) les dizaines de milliers de manifestants pacifiques (et festifs) pour ne parler que des centaines de "casseurs", créant ainsi l'amalgame : "opposants = délinquants".
Les brutalités policières n'avaient, soit dit en passant, rien à envier aux violences urbaines. Mais on préfère évoquer les "millions de dégâts" plutôt que les 20 manifestants hospitalisés (dont un a perdu un oeil suite au tir tendu à hauteur d'homme d'une grenade assourdissante), et les 120 personnes contusionnées (de sources médicales). 

Cette lutte est en train de devenir bien plus qu'un enjeu écologique local : un symbole de la résistance contre un capitalisme prédateur, et le virage à droite d'un gouvernement qui n’a plus de socialiste que l’étiquette. La polémique qui a suivi la manifestation, jusqu'au sommet de l'état, en atteste.

A Nantes, ville du premier ministre J-M. Ayrault, les canons à eau avaient un net arrière-goût  de Karcher…"
François Legeait


















photos François Legeait



D'autres photos


mercredi 26 février 2014

vol de nuit


Tu sais,
la nuit elle n'est pas si terrible.
Peut-être, d'ailleurs,
qu'elle m'avantage un peu,
dans la mesure où je n'ai pas peur des rêves que je ne fais pas,
des réveils intempestifs où l'on ne sait plus
ou et comment ?
ni même pourquoi?

Je n"ai pas le temps de dormir
alors je me représente l'idée du  sommeil des autres
mais je garde pour moi cette relation intime avec les ombres
du silence.

La nuit elle s'habille à ma taille,
enfin c'est ce que j'ai envie d'imaginer
même si je ne suis pas toujours vraiment sur qu'elle m'appartienne
ou tout au moins qu'elle aurait fait exprès - un jour-
de me basculer de l'autre côté,
dans un monde façonné
dans la part rebelle des symboles et  de tous leurs trolls
plutôt qu'aux vérités
déconfites et relations calibrées
de la lumière qui se croit naturelle
et fait sa belle
de jour.

La nuit, je n'ai de compte à rendre qu'aux chimères
et encore
quand elles veulent bien me suivre
tel un sombre héros
coiffé au poteau
sur son porte-manteau.

 La nuit, pour la peine,  je ne sais plus  trop quoi me dire
et ainsi,
 je laisse enfin...
 respirer les mots

mais
chut!
...

Tout à fait
entre nous,
ils me le rendent bien.


                                                 {{{{{{{{{{{{{

"musique mélancolique" découverte dans le journal de Personne




mardi 25 février 2014

rigodon de l'info







envoi Philippe- à lire sur: A.B.P.



Monsieur le Ministre de l'Intérieur,
"Je vous ai entendu commenter dès samedi soir les événements en marge de la manifestation contre l'aéroport de Notre Dame des Landes et vos propos appellent de ma part quelques réactions et aussi plusieurs questions.
Sur les chiffres d'abord : vous avez parlé de 1.000 casseurs et de 20.000 manifestants dont vous avez dit qu'il fallait les différencier des premiers. Je crois décidément que vos services ont un problème avec le calcul car nous étions beaucoup plus de manifestants et il y avait beaucoup moins de casseurs : disons qu'on pourrait diviser le premier chiffre et multiplier le second par deux au moins pour approcher de la vérité. Mais dans cette affaire d'aéroport, la vérité est décidément malmenée depuis longtemps…
Sur les fameux casseurs : je vous avoue que j'ai été très surprise de comprendre que vos services les connaissaient visiblement bien (vous avez donné des précisions sur leur origine, leur positionnement politique) et même qu'ils savaient ce qui allait se passer. Depuis deux jours, les bruits couraient sur des incidents à venir ; les avocats savaient qu'ils risquaient d'être réquisitionnés pour de nombreuses gardes à vue. Samedi matin, au moment où nous étions avec les tracteurs à l'aéroport de Nantes-Atlantique, les policiers présents nous ont spontanément parlé des blacks blocs, en nous disant qu'ils allaient gâcher notre manifestation.
Je m'étonne donc que les forces de l'ordre n'aient pas été au fond plus efficaces puisque cela aurait dû être leur mission, n'est-ce pas ? Puisque l'on sait désormais interdire un spectacle avant même qu'il n'ait lieu, et puisque nous n'avons pas sur la ZAD 1.000 casseurs ni blacks blocs, pourquoi ne les avez-vous pas fait arrêter avant leur arrivée ? J'imagine que s'ils sont si dangereux, vous avez certainement des preuves et même des faits graves à leur reprocher ?
Mais peut-être préfériez-vous les arrêter en flagrant délit ? Est-ce pour cela que vous n'avez pas fait protéger l'agence Vinci, située au tout début du parcours de la manifestation, pas plus que des engins de chantier Vinci aussi (car Vinci est partout vous le savez, immobilier, parkings, aéroports…) dont vous saviez qu'ils seraient forcément des cibles ? Est-ce pour cela que la Préfecture n'a autorisé qu'un parcours ridiculement petit, jamais vu jusque là ? Est-ce pour cela que les échauffourées localisées dans un périmètre pourtant restreint ont duré plusieurs heures ? Et au bout du compte combien y a-t-il eu d'interpellations ? Une douzaine seulement…C'est assez curieux et à vrai dire difficilement compréhensible alors que les moyens déployés étaient impressionnants, en hommes et en matériel anti-émeute, alors que la fermeture du centre ville était inédite, alors qu'il y avait vraisemblablement des hommes à vous des deux côtés.
Évidemment les images de la guérilla urbaine dont vous avez parlé seront reprises à l'envi plus que celles du char-triton, des 520 tracteurs présents ou des nombreuses familles manifestant paisiblement. Évidemment, cela permettra d'occulter une fois encore le fond du dossier, évidemment le choeur des partisans de l'aéroport poussera des cris horrifiés en rejetant la responsabilité sur les organisateurs de la manifestation.
Organisateurs qui ont pourtant tenté d'éviter l'affrontement en interposant des tracteurs entre l'imposant mur de fer érigé et ceux qui voulaient effectivement en découdre.
Organisateurs dont le métier n'est pas d'assurer l'ordre, vous en conviendrez et à qui il serait malvenu de demander de faire mieux que vous…
Organisateurs particulièrement choqués, en tout cas, par les propos du Préfet de Loire-Atlantique qui n'a pas hésité à affirmer que nous, opposants historiques, devions cesser d'être la vitrine légale d'un mouvement armé. Je me suis pincée pour y croire… encore un peu de temps et nous finirons nous-mêmes par être tenus pour de dangereux terroristes alors que nous avons participé loyalement au débat public, et à toutes les commissions mises en place. Débat déloyal puisqu'il y a une vérité officielle intangible même quand elle est contraire aux faits, aux chiffres et à la réalité.
Le Premier ministre ne reconnaît la validité que de la commission du dialogue à qui il avait donné mission de valider à nouveau le projet, mais refuse de regarder les conclusions accablantes de la commission des experts scientifiques au regard de la loi sur l'eau. Comment croire encore à la parole de l'État ?
En réalité, Monsieur le ministre, tout cela est très lisible et vieux comme le pouvoir.
Pour discréditer notre combat, et tenter de retourner l'opinion publique qui nous est aujourd'hui favorable, on fera appel à la peur du désordre, on utilisera l'image, déplorable je vous l'accorde, des dégradations commises par les méchants casseurs et on justifiera ainsi une nouvelle opération policière pour aller enfin nettoyer la ZAD de ses délinquants dangereux, en même temps que de ses tritons et de ses paysans. Il faudra mettre les moyens (ils sont mille, ne l'oublions pas, et les tritons innombrables…) mais vous y êtes peut-être prêts pour que force reste à la loi ? Permettez-moi de vous le déconseiller car pour que nous, citoyens, acceptions désormais cette clef de voûte théorique de la société, (la seule violence légitime est celle de l'État), il faudrait que l'État soit irréprochable, que la loi soit juste et que ses représentants soient dignes du mandat que nous leur avons confié. Vous avez compris, je pense, que ce n'est pas le cas depuis longtemps.
Depuis deux jours, j'ai lu et entendu que le centre ville de Nantes était saccagé, qu'un commissariat avait été dévasté, qu'il faudrait du temps pour panser les plaies de la ville, que les dégâts ne pouvaient pas encore être chiffrés, autant dire que c'était l'apocalypse. Les mots eux-mêmes sont visiblement sens dessus dessous...
Puis-je vous suggérer de venir à Nantes pour juger de la situation ? Aujourd'hui dimanche, flottait certes une petite odeur de gaz lacrymogène, mais le tramway roulait et les Nantais flânaient. Je ne nie pas les poubelles brûlées, les pavés arrachés, les vitrines brisées et les murs maculés dans le secteur des affrontements. Je déplore ce vandalisme d'autant plus que nous dénonçons par ailleurs le gaspillage d'argent public qu'induirait le transfert de l'aéroport !

Mais je voudrais aussi vous rappeler que samedi des personnes âgées, des enfants ont été noyés sous les lacrymogènes. Et qu'un jeune manifestant a perdu un oeil à cause d'un éclat de grenade assourdissante. Ce n'était pas un casseur. Et cela nous rappelle le même malheur survenu déjà à Nantes, à cause d'un tir tendu de flash ball lors d'une manifestation sans violence devant le Rectorat. Les aubettes seront reconstruites, cela fera même monter le P.I.B mais ce jeune restera, lui, marqué à jamais. Cela m'interroge sur la manière dont les forces de l'ordre utilisent leurs armes et me scandalise davantage que la casse matérielle. Et demain, si le gouvernement persistait dans son projet d'aéroport, la destruction du bocage de Notre Dame des Landes et de la vie qu'il abrite serait elle aussi irréversible.
Il faut arrêter un projet désormais dans l'impasse et régler le problème en prenant la seule décision raisonnable : respecter la loi sur l'eau, améliorer l'aéroport de Nantes-Atlantique et rendre sa sérénité à Notre Dame des Landes pour que la ZAD redevienne une campagne où vivre et travailler. Vous pourrez ainsi, Monsieur le ministre, vous consacrer aux blacks blocs si vous le jugez indispensable.
Dans l'espoir de votre réponse, je vous assure de mes salutations les plus distinguées,"
Françoise Verchère, Conseillère générale de Loire-Atlantique 



illustration source Toile


 Sur les forums:

 QUESTION DE STRATEGIE
 
"C'est d'abord une mobilisation historique, la plus grosse depuis le début du mouvement, 520 tracteurs, peut-être 50 à 60 000 personnes (c'est historique que le préfet en annonce 20 000, il avait dit 12 000 pour la chaîne humaine...), des cars venus de toute la France, comme toujours une inventivité exceptionnelle dans la diversité et... au final l'unique passage en boucle des 'incidents' dans les médias. Il est urgent que des citoyens témoignent et s'expriment sur ce qu'ils ont vu et entendus.



Les choses n'ont pas dégénéré 'en fin de manif' mais dès 15 heures, la manifestation s'est retrouvée bloquée, égarée... ne sachant plus ou aller en particulier des militants se sont trouvés coincés contre les grilles situées au bas du Cours des 50 otages. J'ai moi-même, avec peu de personnes, longuement (et sans grand succès) essayé d'indiquer aux manifestants qu'il fallait tourner à gauche, et ne pas venir se faire bloquer contre les grilles des policiers. Les lacrymos ont commencé très vite... Des jeunes sont restés traîner, (ah ce rite initiatique des premières lacrymos...), d'autres y compris adultes 'voulaient voir', et contribuaient au blocage. Une fois la manif coupée en deux, des tas de gens étaient complètement perdus ne sachant plus ou se diriger, avant finalement que des tracteurs ouvrent la voie en suivant la ligne de bus.



Comme l'ensemble du mouvement, il y a une réelle diversité des acteurs/actrices dans ce que la presse présente à longueur de colonnes comme les exactions des ZADistes.



Il est d'abord certain (et totalement inutile de nier) que des 'éléments extérieurs' aux acteurs du mouvement local contre l'aéroport sont venus à Nantes dans leur habituelle 'stratégie du coucou' : ils viennent plaquer leur choix de mode d'action violente sur des événements ou manifestations extérieures à leur idéologie, sans être pour RIEN dans l'extraordinaire mobilisation (qui a réuni des milliers de personnes pendant plusieurs semaines, - toutes organisations de la Coordination des opposants au projet d'aéroport, certains groupes d'habitants sur la ZAD , des dizaines de comités de soutien...). La lutte de Notre Dame des Landes (d'autres aussi) est leur bac à sable, pour jouer à être les radicaux, les seuls vrais purs d'un combat réputé anti-capitaliste. Attitude fascisante, mépris de la mise en danger éventuelle de familles et de jeunes enfants (pire, ils les utilisent avec cynisme), sarcasmes envers des militant-e-s qui tentent de s'opposer à leurs exactions. Leur opposition à l'Etat va leur faire faire indistinctement des dégradations de tout ce qui peut le représenter, pêle même des bombages sur l'ancien tribunal (çà c'est pas grave), ou le saccage d'éléments vitaux pour les transports publics (trains, aubettes et matériel du tram...). Il y avait des personnes tout en noir, cagoulées, dont les 'uniformes' rutilants n'avaient pas la moindre trace de boue, sortant de leurs sacs à dos des marteaux pour détruire les aubettes de bus... Ils peuvent attirer abuser des jeunes (ou moins jeunes...) en réelle détresse sociale, psychologique, sanitaire...



Qu'on les surnomme Black Bloc, ou autrement, ceux-là, qui sont bien connus, auraient pu faire l'objet de l'attention d'une police républicaine qui chercherait vraiment à protéger la sécurité tant des participants à la manifestation que des personnes présentes par hasard sur les lieux (sécurisation des parcours en évitant la circulation automobile, attention aux personnes en terrasse de café...). Non seulement il n'en n'a rien été, mais la police compte sur eux pour que les choses dégénèrent, en plus des nombreux policiers infiltrés dont on n'a pas vraiment vu le caractère modérateur (cherchez pas, çà voudrait être de l'humour, je suis fatiguée).



Car il est bien certain que la stratégie du préfet, en interdisant le parcours de la manif par le cours des 50 otages en particulier, a été de créer les problèmes qu'il était censé résoudre... Des décisions demeurent incompréhensibles aux personnes les plus modérées (par exemple laisser longuement brûler des engins de chantiers, isolés, et qui, sans doute, auraient pu être éteints quasi tout de suite...).



D'autres, y compris parmi des habitants de la zad, ont cru pouvoir, par une manifestation de leur 'détermination', créer les conditions qui feraient peur aux décideurs sur ce qui se passerait s'ils attaquent la zone : bombages, fusées contre le commissariat et la vitrine de Vinci... Loin de de se rendre compte qu'ils ont ainsi offert un boulevard au préfet pour une opération 'César2' où ils risquent de perdre une partie de l'extraordinaire soutien populaire qui avait précipité en masse des citoyens de la région, des paysans... vers la foret de Rohanne ou la Chat Teigne à l'automne 2012. Illusion grave, dont nous aurons à subir collectivement les conséquences. Certes, 'nous serons là', mais peut-être moins nombreux.



J'ai rejoint le square Daviais, arrivée de la manif, un peu après le début des prises de parole

Le début de la manif n'a commencé à voir les lancers de lacrymos, cartouches assourdissantes, canons à eau, que bien après son arrivée.



Remontée dans le car vers St-Nazaire vers 18 heures, nous avons attendu longuement le passage de tracteurs prenant la direction de l'ouest et transportant des dizaines de personnes (zadistes???) qui rentraient tranquillement, sans participer aux échauffourées.





Nous n'avons pas fini les analyses et la recherche de solutions pour tenter de démonter à l'avenir des pièges complexes... soigneusement tendus... Il est difficile de se dire (après coup) qu'il aurait fallu être là ou là... Inutile de se flageller, la responsabilité des problèmes n'est pas du côté des organisateurs, même si je ne suis sans doute pas la seule à regretter que nous n'ayons pu faire mieux pour garder à l'ensemble de la manifestation, et pas seulement à son début, son caractère populaire, intergénérationnel, festif...."



La lutte continue !


 G.





"La rétention de l'information est une forme de constipation du savoir."
-Théophraste Renaudot-

                                           |||||||||||||||||||||||||||||||||| 
LIRE AUSSI:

 DORMIRA JAMAIS" "Ce qui est arrivé à Quentin à Nantes le 22 février"

                                                  ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||\\\\\\\\\\

   
Le rigodon du mardi
suggéré par Paco





                                        ]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]]#############





"Puisque l’heure est à la mobilisation générale pour protéger la petite enfance contre toutes les menaces, des mauvaises nounous mal vêtues aux mauvaises lectures et aux images toxiques incitant à la débauche ou, pire, au trouble dans le genre, et puisque d’authentiques éducateurs, adultes et responsables, nous ont montré la voie en initiant un courageux combat pour l’interdiction d’un film dangereux pour la santé, il nous a paru de notre devoir le plus impérieux de rejoindre le mouvement, et même de l’intensifier.../..."lire  la suite chez "Le Collectif- Les mots sont importants"







« J'ai une pleine étagère de Bibi Fricotin ! J'y retrouve la saveur d'une adolescence tourmentée, durant laquelle j'étais fan de ce personnage. Ce gars-là a des solutions à tous les problèmes. Quelle que soit la situation, il s'en sort ! Je suis totalement immergé, au quotidien, dans l'univers « sérieux », d'une très grande complexité et marqué par l'extrême urgence de la crise que nous vivons. L'homme est individuellement doué et collectivement crétin. C'est une barrière au bonheur. Bibi Fricotin, avec sa candeur intelligente et vive, m'offre une échappatoire vers la simplicité et une forme d'innocence face à la gravité. Même si le héros majeur de ma vie demeure Socrate... » Pierre Rabhi 

  lu chez: CAILLOUX DANS L'BROUILL'ART


lundi 24 février 2014

tout va bien






 reçu ceci:


 SYNOPSIS
Deux ans dans une école de clown.
Dix filles et quatre garçons prennent un tournant dans leur vie
et se lancent dans une quête difficile : « Chercher son clown ».

A contre-courant d'une société de la performance,
une aventure pour apprendre à faire rire de la condition humaine.

En suivant leur évolution, leurs prises de conscience, leurs doutes,
leurs moments de grâce... on découvre peu à peu les contours de
cet art populaire, vivant et plus que jamais nécessaire.
ÉDITO (extrait)

Un film où chacun semble agir pour la reconnaissance de notre
merveilleuse biodiversité comme richesse parmi les plus précieuses.

Tout va bien peut-être perçu comme une invitation à se libérer
des convenances, des archétypes, à s'accepter tel que nous sommes,
à contre-courant du culte du corps parfait et de la performance quantitative.
En cela, il est en effet très « politique ».

LA PRESSE :
- J'ai ri et j'ai pleuré avec eux. Je ne les reverrai plus jamais comme avant (...)
Un film immense, éclairé et sensible...
Le Monde Libertaire


- Ce documentaire enregistre avec subtilité d'émouvants parcours initiatiques... Première

- C'est surtout lorsqu'ils (les réalisateurs) sondent l'essence anar et dérangeante du clown
qu'ils parviennent à nous convaincre.
3 Couleurs

Voir la page allociné pour les mises à jour des critiques



LIEN ALLOCINÉ (Bande annonce)

EXTRAIT - L'art et la manière d'envoyer une baffe...

LIEN FACEBOOK2
www.toutvabienlefilm.com
www.lardux.com
www.cooperativedhr.fr

OU VOIR LE FILM : (attention, la plupart des horaires sont approximatifs, vérifiez les bien!)
A Auch - Avant première au Ciné 32 le lundi 17/02
à la séance de 20h30 en présence des réalisateurs.
A Valence - Avant première au Lux Scène Nationale le mardi 18/02
à la séance de 20h15 en présence de Pablo Rosenblatt
et de la Cie Les Nouveaux Nez, programmation continue à la suite.
A Paris - à l'Espace St Michel, programmation continue à partir du mercredi 19/02.
Séances avec débat : (au St Michel, 7 place St Michel, 75005 Paris - M° St Michel)
le mercredi 19/02
en présence de l'équipe du film.le jeudi 20/02 en présence des réalisateurs et de Franck Dinet,
directeur de l'école du Samovar : Enseigner le clown.
le vendredi 21/02 en présence d'Emilie Desjardins
et de la Brigade Activiste des Clowns : Le clown en politique.
le mardi 25/02 en présence des réalisateurs et de
Jean-Christophe Seznec, psychiatre : La thérapie par le clown.

au MK2 Beaubourg, programmation continue à partir du
mercredi 19/02.

à l'Entrepôt,
le mardi 8/04 dans le cadre des Rencontres Pro d'Addoc, en présence
des réalisateurs et de Vincent Glenn, distributeur (DHR) :
Sortir au cinéma un film prévu pour la télévision.
A Marseille - au cinéma Le César à partir du mercredi 19/02A Angers - au cinéma Les 400 coups le jeudi 6/03 en présence des réalisateurs.A Montrouge - du mercredi 12 au mardi 18/03A Sablé - le mercredi 19/03 en présence de Pablo Rosenblatt,
programmation continue à la suite.
A Bollène - au cinéma Le Clap à partir du mercredi 19/03, programmation continue.Au Mans - au cinéma Le Royal, le jeudi 20/03 en présence de Pablo Rosenblatt.
au cinéma Les Cinéastes,
le jeudi 27/03 en présence des réalisateurs.A Mamers - au cinéma Le Rex le mercredi 26/03 en présence de Pablo Rosenblatt.A Rezé - au Forum des Images, le jeudi 27/03 à 9h30 en présence de Pablo Rosenblatt.A Amiens - au cinéma Orson Welles de la Maison de la Culture d'Amiens, le vendredi 28/03 en présence de Pablo Rosenblatt.A Montbéliard - le lundi 3/03 avec la Cie les Clowns de la Chiffogne.A Monségu - le samedi 5/04 en présence d'Emilie Desjardins.

et bientôt sans doute :

A Carbonne
A Morlaix
A Dijon
A Die
A Granville
A Châlon en Champagne
A Mourenx
A Riom
Et des soirées : le 7 mars à Paris au Petit Bain (75013)
le 3 mai à
Marseille à la Friche de la Belle de Mai
pour une soirée
Tendance Clown hors les murs.










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