dimanche 11 août 2013

la petite commission du blogueur de fond



Robert contemplait son titre avec une certaine satisfaction s'apparentant même et pourquoi pas...On se gênerait, tiens! à une forme bénigne de délectation.
Dans le fonctionnement à sa ptite seigneurie de ses deux, il avait fait le plus gros du taf, et le reste, babillage, habillage et ramage ne serait-plus qu'une formalité vite expédiée, avant de refermer temporairement boutique sur un constat à l'amiable du devoir  rondement accompli.

Il était comme ça le ptit  Robert. Quand il s'agissait d'étaler sans vergogne et à qui mieux mieux , le résultat de ses digestions -esprit es-tu là?  (Pétula), il commençait par confectionner l' emballage, avant même de savoir ce qu'il allait bien pouvoir mettre dans le paquet. 
Vous me diriez ptêt -si je vous laissais faire- qu'il marchait  un peu sur la tête Robert...mais comme je ne vous permets pas  tralala nanère, d'en rajouter une couche...nous passerons donc rapidement   et sans autre forme de procès, à l'étape suivante, consistant à remplir son théâtre d'ombre et verdure, celui du blogueur de fond de tiroir, grattant avec  un ongle pas franchement verni,  les couches superficielles de son égo - poils aux mots.

Remarquez -son côté fayot sans doute- il se la pétait grave  Roro (déjà à  la troisième personne...) mais après rapide analyse de ses composants vertigineux, il se disait aussi qu'il n'était certainement pas le seul dans son cas (comme si c'était une excuse, pfff!!) et que les bataillons en rangs serrés de pseudo littérateurs, poético et mente Allo l dans son genre qui écumaient la blogosphère n'avaient rien à lui envier.
On se trouvait  là (mais pas que) avec l'illusion terrible que ses miasmes en suspension  pouvaient avoir un quelconque intérêt pour qui se prenait par hasard,  par pitié ou par... dans les mailles du filet de la toile, reprisé en permanence par des soins attentifs certes mais forcément limités aux frontières de ses pseudo-prétentions artistiques d'un MOA d'août et du reste du calendrier .

Seulement pour la nuance et à sa décharge non sélective, R. pensait parfois dans des moments hasardeux de lucidité où il fredonnait alors  la célèbre ritournelle parlez MOA deux mois et plus si affinités, qu'à la différence de certains de ses coreligionnaires  (faut bien se distinguer nom d'une passoire à coquillettes) que lui zozo  moins, il savait dans quel but il cuisinait de la daube en sauce épaisse et que tout ceci celà  caïn et cawa n'était rien que du  jeu/je dans le temps imparti à son passage éclair , corps  constitué et caverneux, sur la fesse cachée de la grande toupie pili pili avec l'intérêt de se sentir un peu moins seul, un peu moins angoissé, face aux grandes questions rouillées et existentielles qui le conduiraient fatalement où vous savez.

Après tout, les églises, chapelles, conseils d'administration, stades, écoles, grandes ou petites institutions et ...bref tout ce qui pouvait coller aux partis (pris) étaient remplis de hauts péteurs devant l'éternel boudinés de suffisance et se regardant le nombril en essayant de faire croire à la moule-titude qu'ils étaient indispensables à la bonne marche du siècle des siècles
Amen

Pour l'heure, le Robert, le seul pouvoir qui l'intéressait dans la big farce à légumes c'était celui d'en rire jaune, noir, rouge vert et rainbow oui
ou non.








2 commentaires:

  1. J'aimerai bien écrire comme toi.
    Belle soirée.

    Roger

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  2. Et bien moi, j'aimerais pouvoir célébrer la Nature comme tu sais si bien le faire Roger.
    Je me permets -j'espère que cela ne te contrariera pas- de poser sur ce bord d'estuaire quelques exemples de ton Grand (Land) Art.

    Que ta journée soit douce.

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