mardi 27 août 2013

la dictature de la pensée unique...



 illustration source: Toile

Collectif Contre le Kidnapping Légal


j'ai reçu ceci:

"Nous, heureux parents de Joachim, né le 3 décembre 2012, avons eu à nous inquiéter lors de ses cinq mois passés de sa courbe de poids, qui ne décollait pas, et avançait en dents de scie.
Nous avons consulté le 13 mai un médecin généraliste homéopathe avec qui nous avons partagé nos inquiétudes. Ce médecin a jugé bon de ne prescrire que de l’homéopathie, et un suivi régulier à son cabinet, chose tout à fait normale en soi.
De façon moins normale, ce médecin a jugé utile de nous signaler au Procureur de la République quelques jours après, prétextant des carences et une dénutrition sévère (sans analyse à l’appui). Pourtant, suite à son appel trois jours après la consultation, nous avions suivi de notre propre chef son conseil d’aller à l’hôpital, pour avoir un bilan complet, et réagir si cela s’avérait nécessaire.
A l’hôpital, où nous sommes tombés sur les « amis » de ce médecin, le personnel a parlé d’un cas gravissime, et pourtant, n’a jamais effectué de soins sur l’enfant. Nous sommes restés à la Timone trois semaines, et jamais notre fils n’a eu une perfusion, ou quoique ce soit d’autre. Parallèlement à cela, les analyses de sang et d’urine réalisés sont revenues « parfaites », sans une seule carence. Malgré cela, et malgré notre politesse et notre questionnement toujours sain et sincèrement intéressé auprès du personnel hospitalier, ce dernier a préféré rédiger un rapport nous décrivant comme des personnes instables, inconscientes, dans le déni et l’opposition constante vis-à-vis de leur discours. Pire encore, ils ont jugé nécessaire de déclarer que nous avions refusé un scanner, ce qui est bien entendu faux, et diffamé le pédiatre qui s’était engagé à prendre en charge Joachim à sa sortie de l’hôpital. Rien ne nous a été épargné, et pourtant, nous ne demandions que de l’aide, des conseils, une explication.
La seule explication retenue de la part de tous les professionnels rencontrés est la suivante : nous avons volontairement privé notre enfant de soins et de nourriture, et avons porté atteinte à son intégrité physique ce faisant.
Malgré les analyses infalsifiables et inattaquables, le rouleau-compresseur de la « justice » (on ne peut que mettre ce terme entre guillemets à présent) a continué à avancer, et ignorant jusqu’au droit le plus basique de la défense, la juge pour enfants a décidé du placement pour 6 mois minimum de notre enfant en DASS. Pourtant, ni l’hôpital, ni les services sociaux n’avaient préconisé le placement d’un bébé de six mois, ils ont tout de même eu la décence de préciser que cela serait gravement préjudiciable.
Auditions, perquisition à notre domicile, fouille, garde à vue, placement sous contrôle judiciaire, mise en examen, RIEN ne nous a été épargné.
Et au fur et à mesure que les zones d’ombre s’éclaircissaient, un seul argument a servi de pilier à cette mascarade judiciaire (confirmé par les forces de l’ordre) : la maman est végétalienne ! Quel crime que voilà ! Lors de la garde à vue, les forces de l’ordre sont allés jusqu’à m’interroger sur les aliments que je mangeais, car peut-être ne me nourrissais-je que de perfusions de tofu ? Peut-être avais-je prévu d’embrigader mon fils dans la plus dangereuse des sectes connues à ce jour ?
Aujourd’hui en France, nous n’avons plus la liberté de vivre de la façon dont nous le voulons, et c’est ce que notre histoire, parmi d’autres, révèle. Nous ne pouvons pas choisir un mode d’alimentation différent (et pourtant, notre fils était au lait maternisé), nous ne pouvons pas demander l’application pure et simple des lois de la République pour avoir des réponses et des informations de la part de médecins dont c’est le rôle.
Aujourd’hui, dans notre « pays des droits de l’Homme », nous n’avons pas le droit de nous exprimer, pas le droit d’émettre une opinion ou un avis contraires aux « normes » imposées. Que ce soit pour la nourriture, les vaccins, la façon d’éduquer nos enfants, nous ne faisons face qu’à des entraves, à des personnes inhumaines, lobotomisées.
Aujourd’hui, notre fils de six mois et demi est enfermé dans un centre de la DASS, et nous ne pouvons lui rendre visite que 8 heures par semaine. Imaginez un instant le choc pour un enfant qui a toujours vécu auprès de ses parents et de sa famille, entouré d’amour. Imaginez à quel point il doit se sentir perdu, abandonné, privé de tout repère affectif.
Aujourd’hui, à cause de cette chasse aux sorcières, la « justice » est prête à ignorer tout le bon sens et tous les arguments médicaux et psychologiques dans sa quête aveugle, celle de noyer ceux qui oseraient sortir du rang bien établi.
Aujourd’hui, à cause de ces monstres, notre enfant autrefois si éveillé, si souriant, si communicatif, si entouré ne sourit plus. Il ne rit plus. Il ne « parle » plus. Les progrès qu’il faisait se sont arrêtés. Son regard a changé.
La violence, ce n’est pas nous qui en avons fait usage. C’est un bébé sans défense, sans carapace, qui subit aujourd’hui les affres d’un système corrompu jusqu’à la moelle, qui ne reconnaîtra jamais ses erreurs. Une violence institutionnelle. Une violence sans pitié, sans empathie, sans humanité face à un enfant de 6 mois.
Joachim en est à son 44e jour de détention.
Personne à part nous, ses parents, et nos proches, ne se préoccupe de son bien-être, de son équilibre.
Nous vivons un réel délire de persécution, de la part de gens censés se porter garants de la protection de l’enfance."

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