jeudi 27 décembre 2012

epistolairo



-journal on time-
Stéphanie de La Blanche Porte m'a écrit
pour les Fêtes;
J'en suis encore tout retourné.
Certes j'aurais préféré...
enfin,
je m'attendais
à quelque chose d'un peu plus personnel
peut-être...
mais,
qui sait?
 Est-ce le début
d'une relation épistolaire
entre-nous?






"L'économie de marché est un coffret de farces et attrapes, archaïque, grossier et inconsidéré, dont le principal et saugrenu défaut est évident, même pour un enfant.
Et pourtant, regardez combien d'adultes essoufflés de désir et laissent berner par ses promesses - quitte, afin de l'embrasser, à renoncer à l'empathie et au jugement.
Leur secret nauséabond convoque toute leur intelligence 
pour jeter de la poussière autour d'une vérité aveuglante:
sans ruse ni valeur en déliquescence, sans extorsion, manipulation, escroquerie ni vol pur et simple, le profit ne croîtra pas à l'infini, voilà tout."
-DBC Pierre- 


"Une révélation se dessine.
Je me suis toujours demandé pourquoi la loi autorisait les entreprises à opérer de menus lerçins sur les particuliers, mais pas les particuliers à en opérer sur les entreprises.
Pourquoi les gouvernements n'encourageaient plus les visions innovantes de la société et pourquoi les promesses ne parlaient que de davantage de bien et de moins de mal:
Le capitalisme c'est des limbes.
Non pas une structure mais une anti-structure. qui au lieu de se diriger vers une fin déterminée plane au-dessus d'un présent perpétuel en récoltant une moisson d'élans humains désespérés. Le capitalisme ne construit pas d'horizon serein, ne lègue aucune infrastructure majeure, ne prépare personne à l'avenir. Pourquoi le ferait-il?
Au lieu de traverser d'un pas énergique une ère civilisationnelle, nous faisons du surplace en suspension entre Windows et Mac."
DBC Pierre








"Pour s'enraciner, une décadence a besoin d'insouciance collective, laquelle est engendrée en premier lieu par le langage. Par son prisme, les actes et les idées qui, quelques années auparavant, auraient provoqué l'indignation, finissent par être acceptés. Un lexique de plus en plus négligé introduit dans la culture des comportements qui ringardisent la raison. Le vocabulaire s'appauvrit, obligeant un nombre croissant de concepts à se retrancher derrière un nopmbre toujours plus réduit d'expressions et, au cours de ce processus, l'acceptable et l'inacceptable viennent à se mélanger et deviennent interchangeables. A chauqe fois que des sapeurs sont à l'oeuvre dans le gouvernement ou le commerce, on trouve ce procédé. Les mots sont des outils de mise au point, or la décadence a besoin de flou pour percer. J'espère que je me suis fait comprendre. Enfin bon, bref, peu importe.
Laissez tomber. LOL "

extraits de:"WHOOSH! de DBC Pierre
Editions Rivages
traduction: Elodie Leplat




mercredi 26 décembre 2012

fonctions relatives


LA FONCTION EXPRESSIVE (LE LOCUTEUR)

L'intonation, le volume de la voix, les odeurs corporelles, les mimiques, les gestes, le regard permettent d'apprécier l'état d'esprit de la personne qui vous parle.
Pa exemple: Un regard concupiscent de votre supérieur après la pause de midi vous renseigne sur son état d'ébriété. Le volume sonore d'un syndicaliste confirme sa malveillance. Un raclement de gorge de votre médecin avant vos résultats d'analyse d'urine est mauvais signe.



LA FONCTION POETIQUE (LE MESSAGE)

"Parler, c'est aussi jouer avec la langue. Un habile jeu de mots, une allitération brillante ou une contrepèterie bien sentie permettent de mieux faire passer vos idées. De CRS-SS à"c'est bien, c'est beau, c'est Bosch", la créativité des slogans permet de délivrer des messages.




LA FONCTION REFERENTIELLE (LE REFERENT)

Il s'agit de l'information contenue dans le message, parfois liée directement au contexte. Le référent d'une communication peut-être par exemple la plante verte qui se situe à côté des interlocuteurs ou la braguette ouverte de votre collègue.



LA FONCTION PHATIQE (LE CONTACT)

Voici une fonction que vous connaissez bien puisqu'elle consiste à parler pour ne rien dire, le plus souvent pour nouer un contact, ou simplement parce que vous manquez d'imagination. Quand vous demandez "ça va?" à quelqu'un, c'est généralement pour installer la relation, pas pour entendre ses jérémiades. De même, vous répondez systématiquement "allo?" au téléphone ou ponctuez vos phrases de "tu vois" pour vous assurer que la communication est bien établie. Vous voyez ce que je veux dire?


extrait de: "commuNIQUEZ efficacement avec LES AUTRES-marwanny corporation-



John-Harvey Marwanny


Koreus.com

mardi 25 décembre 2012

Paul, Louis, Philippe et..tous les autres



"Prends garde c'est l'instant où se rompent les digues
C'est l'instant échappé aux processions du temps
où l'on joue une aurore contre une naissance

Bats la campagne
comme un éclair

Répands tes mains
sur un visage sans raison
Connais ce qui n'est pas à ton image
Doute de toi
Connais la terre de ton coeur
Que germe le feu qui te brûle

Que fleurisse ton oeil
Lumière."

"L'aventure -Paul Eluard-



".../...J'attendais un bonheur aussi grand que la mer
et de l'aube au couchant couleur de la chimère
Un amour arraché de ses chaînes impies
Mais la réalité l'entend d'une autre oreille
Et c'est à sa façon qu'elle fait ses merveilles
Tant pis pour les rêveurs tant pis pour l'utopie.
.../..."
extrait de: La nuit de Moscou-Aragon-








"Toute la ville est entrée dans ma chambre
Les arbres disparaissaient
et le soir s'attache à mes doigts
Les maisons deviennent des transatlantiques
le bruit de la mer est monté jusqu'à moi
Nous arriverons dans deux jours au Congo
J'ai franchi l'Equateur et le Tropique du Capricorne
Je sais qu'il y a des collines innombrables
Notre-Dame cache le Gaurisankar et les aurores boréales
j'attends les heures
.../..."
extrait de "Horizon" Philippe Soupault-




lundi 24 décembre 2012

a la Sainte Adèle




Avec le vent qui lave les humeurs
et réduit de dérisoires calculs
en sable
parfumé aux embruns
de noroît.

Avec la cavalcade
des troupe marines
à l'assaut de mouvantes évidences.

Avec le ciel et la mer
qui se mesurent du regard
en se jaugeant  à l'infini
dans une comédie
ébouriffante et vertigineusement romantique.

Avec les sparadraps de mots sur les coutures
 de mes empiècements.
empressements...

un peu larges d'épaule
un peu écornés dans les brumes
un peu bouloches aux entournures

sans trop savoir ni assez comprendre


Avec les limites d'un horizon
ici
maintenant
et demain comme une autre histoire.

En ces jours de trêve et de plaisanterie,
qui n'ont  de sens
que si l'on veut  s'y arrêter
et si l'on peut s'en soulager.

Je vous souhaite
d'avoir le coeur bien entouré
de chaleur et de délicatesse
de poésie et de tendresse.
...

Conjuguons notre affection pour la vie en général
et ses bouts d'Hommes
passés
présents et  devenir
en particulier.

Restons aimablement fragiles





















dimanche 23 décembre 2012

riz sous cape



Coco Chanel
sur l'avenue du Général.
Autre
équipage singulier
comme cette heure d'immersion 
en serre bauloise.
Samedi d'avant scène


Ici, 
même les poulpes prennent la lumière
et de la hauteur.

 Très vite, contourner 
les barrières,
riz sous cape vers la mer.

 Au vrai temps
qui enguirlande
la rouille




"Beach Soccer"
 ne veut pas dire:
- conserver ses socquettes sur la plage-
comme parfois
certains mauvais esprits
ont tendance à l'interpréter
II s'agit, en fait, d'une forme de football 
à marée basse.
Cela le distingue donc aisément du Water Polo,
qui,
rappelons-le,
ne signifie pas perdre son pull dans la cuvette des toilettes.
...
Mais 
traditionnellement sport de légionnaire (romain)
 inauguré pour mettre un therme
à la piscine.
Enfin, un truc du genre.
Alors que le Beach Soccer
peut-être pratiqué
entre autre
par des bataillons d'entreprise.


Léger raccourci,
d'une des plus belles
Bêêêh du monde.

L'Hiver à Praia do Rosa
from L.A.
sur des tons ocre
et gris.




Ensuite, on trace la route.












samedi 22 décembre 2012

comptes de Noël




"Il appartient à une génération abîmée, oubliée, écrasée et condamnée à errer. Il fait partie d'une génération où les blessures ne cicatrisent jamais.
Dès sa naissance, son rêve a été brisé par la violence, la guerre, le pouvoir de l'obscurantisme et mille et un malheurs.
Tout jeune, il quitte son pays, l'Afghanistan, pour parcourir des routes périlleuses. il traverse l'Iran où les Afghans sont méprisés par le pouvoir et certains Iraniens afghanophobes. Il est traité comme un sous-homme. A la recherche de la paix, il ne savait pas que ce chemin passait par des obstacles inimaginables. Ainsi, il fuit la violence et tombe dans la violence.
Puis il quitte l'Iran et il arrive en Turquie, il se souvient des soldats turcs dans son pays. Là, le jeune homme doit se battre tout comme ses compagnons contre les trafiquants qui leur volent leur argent. Il doit traverser la mer sur des canots gonflables; il y rencontre des vagues violentes. Il a peur de se noyer. il ne sait pas nager car il a vécu dans une contrée loin de la mer. Il ne connait ni la mer, ni l'océan si ce n'est dans les vieilles revues de son grand-père.
Il est secoué dans cette barque qui tangue comme un ivrogne dans les vagues géantes. Tout se confond entre le ciel et la mer. Il oublie les éloges des poètes afghans pour la mer. La mer devient amère. Avec les tempêtes, elle devient folle. Nul ne sait où les vagues les ramènent? Vers le néant? Ou la vie?
Il arrive en Grèce. Son grand-père lui a dit un jour qu'Alexandre le Grand, l'homme protecteur venait de la Grèce pour conquérir le pays de ses ancêtres. Il est fier de mettre le pied sur la terre d'un héros. il se dit qu'Alexandre le Grand avait la volonté de conquérir le monde, mais lui a la volonté de sauver sa vie, d'être un citoyen du monde. En Grèce, il se fait arrêter, emprisonner. Désormais, il connait la prison. Il se souvient du refrain d'une chanson afghane: "J'ai peur que le chasseur ne me libère pas de la cage, et que le chemin de la prairie s'efface de mon souvenir." Il se souvient aussi des cailles en cage de son oncle. Un jour, il ouvrira la cage et les cailles s'envoleront dans le ciel. Il soupire! Y aura-t-il quelqu'un un jour qui ouvrira cette cage?
Par quel miracle, il ne sait plus, un beau jour il se retrouve hors de sa prison. Ce jour-là, il ne se pose pas la question du comment et du pourquoi. Alexandre ke Grans dans sa tombe a-t-il entendu son soupir?
Maintenant, il faut trouver le chemin qui mène à Rome. Ce chemin maudit où beaucoup de jeunes ont perdu la vie. 2crasés par les camions ou disparus. Il doit se cacher dans un de ces camions qui empruntent la route. Il retrouve l'énergie, le courage et la volonté de vivre.
Le camion s'arrête, il descend et prend la fuite sinon  le chauffeur lui fera la peau. il passe devant un étang. Il voit son reflet dans l'eau et aussitôt il se dit: "Je ressemble plus à un oiseau mazouté qu'à un jeune homme!"
C'est la vie! Il est en Italie. A deux pas de son objectif! Quelle ville? Peut-être Rome? il ne sait pas. il a faim et soif. il ne sait pas comment se nourrir mais il refuse la mendicité. Après quelques jours et nuits, il monte dans un train qui l'emmène à Paris. il met le pied sur la terre parisienne et verse quelques larmes. il cherche refuge dans un parc. il regarde le ciel et voit la Tour Eiffel de loin. il se souvient de sa petite soeur qui lui montrait souvent son classeur bleu où les photos de la Tour Eiffel étaient collées soigneusement. Il ferme les yeux. il rêve d'être allongé dans un lit avec des draps de coton.
Les jeunes Afghans lui conseillent d'aller en Angleterre, mais lui, il choisit Strasbourg, la capitale de l'Europe, où se trouve la cour européenne des droits de l'homme.
Un jour, il est reçu au foyer X. L'éducateur l'oriente vers une chambre. il sent le lit avec ses draps blancs. il sourit; ça faisait des mois qu'il n'avait pas pu sourire. Les éducateurs l'inscrivent dans des cours de langue. il retrouve le plaisir du chemin de l'école.
Un soir après le repas, il se confie à son éducateur: Dans l'enfer afghan, j'ai pratiqué la lutte, un sport bien courant là-bas. Je reprendrais les entraînements et je gagnerai des matchs. un jour vous seres fier de moi.
Ainsi, le lendemain, il commence à courir dans un parc. il court tous les soirs jusqu'à tard dans la nuit.
Un soir, lors de son entraînement, il voit une femme en train de se noyer dans un étang du parc de la Citadelle. il oublie qu'il ne sait pas nager. il saute dans l'eau glacée et il la ramène sur la berge. Quelle chance! La victime est en vie. La police le remercie et s'occupe de la victime. il se dit: "Je suis redevable à la France; ça y est, en sauvant la vie d'une femme, j'ai payé une partie de ma dette."
La vie continue, comme ses démarches administratives, sa formation, la convivialité et la cohabitation. Tous les jours, il apprend le sens de la citoyenneté, le respect et le vivre ensemble.
"Ici, ils me traitent comme les autres. Soit à cause de leurs métiers d'éducateurs, soit à cause de la Cour européenne des droits de l'homme, soit...je ne sais pas, je n'en sais rien!", dit-il
Un jour, il entend que le conseil général du Bas- Rhin a adressé un courrier aux foyers pour ne plus prendre en charge les mineurs isolés. Quel malheur! Je n'ai pas imaginé que le malheur ait pu franchir les frontières. Le malheur est donc un phénomène universel. Néanmoins, cette mesure, ça ne le concerne pas!
Quelques temps après, il entend qu'à leur majorité, les mineurs isolés, pris en charge par les structures d'accueil, doivent quitter les établissements. il est pétrifié par cette nouvelle mais se dit, je suis déjà majeur et encore une fois, cette mesure ne le concerne pas.
Puis, un peu plus tard, l'équipe éducative, avec beaucoup de peine, l'infomr que le conseil général du Bas-Rhin a adressé un nouveau courrier, son nom et ceux de ses camarades figurent sur la liste dont la prise en charge prend fin.
Il pleure! Deavnt cette mesure qui ne vise que des jeunes d'origine étrangère, il observe que l'équipe éducative est indignée. Les travailleurs sociaix du conseil général sont-ils également indignés? Il n'en sait rien.
Son destin est brisé pour la énième fois. il pense que c'est de sa faute d'être né en Afghanistan. Un pays où le malheur rôde perpétuellement. Il ne fallait pas naître ni en Asie, ni en Afrique.
"Ah mon Dieu, si j'étais né à Paris, à Brest, ou à Strasbourg
 peu importe la ville. J'aurais droit à une identité, à ce qu'on me reconnaisse citoyen. A être comme les autres jeunes de mon âge."
Depuis, ses rêves sont à nouveau saccagés. Désormais, comme auparavant, les cauchemars hantent ses nuits.
Le ciel de la capitale européenne est gris, les nuages épais prennent la lumière de cette ville qui a connu la souffrance.
Sur la Cour des Droits de l'homme, le ciel pleure.

en attendant le lever du soleil à l'horizon de la terre de la Fraternité, de l'Egalité et de la Liberté, Strasbourg respire mal ces mesures discriminatoires."
-Mahammad Zaher-
Ce texte a été publié dans la page "Rebonds" de l'hebdomadaire: Lien Social numéro 1083


illustrations: source: Toile

vendredi 21 décembre 2012

à la Saint Hiver




Premier jours d'Hiver et variés.
La saison sa rime au dernier quart
à cheval sur les années.
un peu le culte
entre deux chaises
et prie-Dieu
pour l'occasion
qui fait le
flonflon.


A la Saint-Hiver
élevé sous sa mer
trinquons l'apéro
à l'eau de celte
 Forte pression
au mini- bar
décoiffage à l'heure happy
et la nuit
de là venir
 pour la peine
sur son sable frileux
se prépare deux mille vertus.
...
Au moins.



jeudi 20 décembre 2012

beaucoup plus même


Pourquoi faut-il toujours
devoir
se justifier 
d'exister.

On nait pas deux pareils
gageure de création,
et paradoxe terrible
dans le besoin de l'autre
pour survivre un instant.

Encore faut-il que cet autre
comprenne que 
s'il veut s'en sortir sans trop d'égratignures
il aura besoin
de frotter ses idées
aux tiennes
sans pour autant imaginer 
que la raison l'emporte.
Son bien contre ton mal
et toutes ses
mises en boite
à consommer
dans les dates indiquées.



photos proposées par Serge

elle est retrouvée. Quoi? L'éternité



"Dans ses ondulations elle dérange mon coeur qui d'habitude est aussi tranquille qu'un miroir, et cela à cause des terribles évènements qui s'annulent à l'intérieur de la lourde masse d'immobilité qu'elle présente.

La mer se précipite dans des cavités: celles des rochers, de l'esprit, du corps. Elle s'y engouffre, et en arrache les croissances tentaculaires de la mort;

Puis elle tire, du ciel, les rideaux, et se douche d'une incroyable luminosité."
-Etel Adnan- "La mer"






"Elle est retrouvée.
Quoi?-L'éternité.
C'est la mer allée
avec le soleil.

Âme sentinelle,
murmurons l'aveu
de la nuit si nulle
et du jour en feu.

Des humains suffrages,
des communs élans
là tu te dégages
et voles selon.

Puisque de vous seules,
braises de satin,
le devoir s'exhale
sans qu'on dise:enfin.

Là pas d'espérance,
nul orietur.
Science avec patience,
le supplice est sûr.

Elle est retrouvée!
Quoi?- L'éternité
C'est la mer allée
avec le soleil." 

-Arthur Rimbaud-"L'éternité"-







mercredi 19 décembre 2012

à la carte













ZONE  A DEFENDRE


On a reçu ceci:





 Sur le site du collectif 44=Breizh

« Oui, j’ai décidé que j’habite dans les PAYS DE L’ERDRE. Et j’en suis fier.
Ceci est parfaitement justifiable avec un tout petit peu d’imagination et de mauvaise foi – il faut dire que nous sommes à bonne école avec les bien-aimés promoteurs de nos bien-aimés Pays de la Loire !
Tout comme la Loire, cette rivière traverse deux départements sur cinq de notre région administrative (elle prend sa source dans le Maine-et-Loire, à 20 km au nord-ouest d’Angers).
Tout comme la Loire, cette rivière est chargée d’histoire ! François 1er ne dit-il pas en son temps qu’elle était « la plus belle rivière de France » en raison des nombreux châteaux se trouvant sur ses rives ?
Il est aussi de notoriété publique que ce fut de tout temps un axe d’échanges intenses : les pêcheurs d’écrevisses de Freigné (49), c’est bien connu, n’hésitaient pas à venir fouiner du côté de Saint-Mars-la-Jaille. L’un deux y aurait même acheté du pain en l’an 1247. L’Erdre a donc largement pourvu le pays nantais en richesses diverses et variées au cours des siècles.
Pour ce qui est de Nantes, l’évidence s’impose : la ville a de tout temps été tournée vers l’Erdre, qui baignait déjà les soubassements des murailles de la ville gallo-romaine. Un port de mer ?? Bien sûr que non : un port d’Erdre. Et le château de Nantes ?? Un château de l’Edre évidemment, je dirais même le premier des châteaux de l’Erdre d’un point de vue géographique.
En outre les vestiges gaulois et romains de Petit-Mars ou encore l’agglomération gauloise récemment découverte à Saint-Joseph-de-Porterie nous apprennent que l’occupation humaine ne date pas d’aujourd’hui sur les bords de l’Erdre.
Et puis enfin soyons honnêtes, il existe une « ambiance » typique de l’Erdre, une architecture, une lumière, je dirais même une identité Erdrienne.
Vous aussi, devenez des Erdriens.




Nous bâtirons ensemble un hôtel de région dans la plaine de la Poupinière (la tradition du choix de friches marécageuses comme lieu d’établissement des bâtiments symbolisant le pouvoir régional sera donc respectée).
Nous créerons ensemble une ligue de football des Pays de l’Erdre, des caisses régionales de banques des Pays de l’Erdre, des pages Pays de l’Erdre dans Ouest-France, une édition Pays de l’Erdre dans le journal télévisé de France 3. Nous mettrons de la pub pour les Pays de l’Erdre sur les plateaux des collégiens dans les cantines (slogan : « une région qu’elle est cool », jeu de mots sur couler, comme une rivière, slogan trouvé par une agence de com’ pour la modique somme de 378 000 euros). Nous ferons apposer des banderoles « bienvenue dans les Pays de l’Erdre » à la gare de Nantes. Nous peinturlurerons les wagons des TER avec des effigies gigantesques au nom des Pays de l’Erdre !
Nous rappellerons aux gens combien l’Erdre est importante dans la construction historique et culturelle de leur région, et surtout nous bannirons tout le reste. Ceux qui diront le contraire et nous opposeront de prétendues réalités historiques seront traités de passéistes et d’autonomistes dangereux !
Ce ne sera pas difficile, puisque ça a déjà marché une fois. Nos camarades du Mans, d’Angers, de Laval et de la Vendée n’y trouveront pas plus à redire qu’avant. Et les Nantais ? C’est du tout cuit, ils n’y verront là aussi que du feu.
Ce sera super ! Et dans 20 ans, vous verrez, vous ne vous souviendrez même pas que vous avez été… Ligériens"





j'en ai pêcho un... comme ça...




la citation du jour:
"Il ne faut pas ficher ses doigts par toutes les fentes"



-Les drôles de fiches de la mairie de Nantes-

Olivier consomme de l'alcool, consomme des drogues (dures et douces). Il a effectué une cure de désintoxication. Il a eu plusieurs problèmes avec la justice. Il a été condamné à 6 mois de prison ferme le 9 novembre 2005 à la suite d'une agression sur un ancien gardien d'immeuble.
Nom, prénom, date de naissance, surnom, antécédents judiciaires, toxicomanie, alcoolisme, fumant ou non du cannabis, vivant ou non en squat, problèmes psychiatriques... Le Point.fr a eu accès à un fichier illégal constitué par la mairie de Nantes sur ses SDF du temps où Jean-Marc Ayrault était maire de la ville. Il s'agit d'un document informatisé datant de 2006 et comprenant 129 noms.
  Les habitudes de chaque SDF sont consignées jusqu'aux moindres détails, même les plus intimes, y compris les relations homosexuelles. Le Point.fr vous propose de consulter deux de ces fiches individuelles: cliquez sur les liens pour découvrir la première et la deuxième. La rubrique "CCAS", pour centre communal d'action sociale, laisse supposer que des agents de cette structure ont enfreint le secret professionnel pour nourrir les fiches. De même, il semble que certaines informations sur les antécédents aient été puisées dans les services de police.
Ce fichage méthodique aurait été mis en place après l'arrivée à Nantes de Gilles Nicolas comme directeur de la réglementation et de la tranquillité publique. Lorsqu'il prend ses fonctions, en 2004, ce commissaire divisionnaire des RG est mis à disposition par le ministère de l'Intérieur. Proche de Jean-Marc Ayrault, le policier est repêché en 2008, à l'âge de la retraite, comme adjoint au maire chargé de la sécurité. Cette même année, il est remplacé à son poste par un autre commissaire lui aussi "prêté" par la Place Beauvau, Didier Fillion-Nicolet, alors directeur du renseignement intérieur dans le département. En 2011, un troisième commissaire, Lionel Edmond, ancien numéro deux des RG à Nantes, est à son tour détaché à la mairie. Trois anciens commissaires des RG dans une mairie, c'est unique en France ! Certaines municipalités font appel à des responsables venus de la sécurité publique pour diriger leur police ou leur service de sécurité, mais pas à des policiers venus du renseignement.

Inquiétude des opposants à Notre-Dame-des-Landes

Ce tropisme de la municipalité de Nantes pour des policiers issus du renseignement inquiète. "Qu'est-ce qui nous prouve qu'il n'y a pas eu d'autres catégories de la population nantaise fichées ?" s'interroge un fonctionnaire d'une collectivité locale qui souhaite conserver l'anonymat. Du côté des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un projet défendu bec et ongles par Jean-Marc Ayrault, on se pose les mêmes questions... La présence à la mairie de deux ex-RG qui ont eu à traiter, lorsqu'ils étaient en poste dans le département, l'épineux dossier de l'aéroport est dénoncée comme un mélange des genres. "Je trouve cela choquant et ça m'interroge, affirme l'agriculteur Michel Tarin, très engagé dans la lutte contre le projet. Depuis le début, tout est très bien ficelé dans cette affaire."
Interrogés par Le Point.fr, Gilles Nicolas et Didier Fillion-Nicolet jurent, eux, qu'il n'y a "aucun conflit d'intérêts" et que les turbulences autour de Notre-Dame-des-Landes ne rentrent pas dans le cadre de leur mission actuelle. "C'est une construction intellectuelle", affirme l'adjoint au maire Gilles Nicolas. Ce n'est pas la première fois que la police municipale de Jean-Marc Ayrault défraie la chronique. Récemment, des accusations ont été portées contre certains policiers municipaux qui auraient usé de violence illégitime. Par ailleurs, en 2009, une note de service avait intimé l'ordre aux policiers municipaux de faire des contrôles préventifs des Roms.
Pourquoi, alors, avoir embauché autant d'hommes du renseignement ? "J'ai recruté des compétences avant tout sur des problématiques de sécurité", s'agace Gilles Nicolas. Quant à ce fichage des SDF ? Didier Fillion-Nicolet se défausse sur son prédécesseur : "C'était avant que j'arrive. Depuis, tout a été rectifié et on a même un correspondant de la Commission nationale de l'informatique et des libertés en mairie depuis 2010." Gilles Nicolas met en avant, lui, le fait que cette fameuse Cnil n'a jamais rien trouvé à redire lors de ses inspections. Au contraire, elle se serait même fendue d'un satisfecit... Mais ont-ils pris connaissance de ce fameux fichier ? Contactée par Le Point.fr, la Cnil n'a pas trouvé le temps de répondre à nos questions...
Suite à la parution de cet article, la ville de Nantes "dément toute politique de fichage" dans un communiqué. Pour la municipalité, les révélations du Point concernent "des pratiques professionnelles mal contrôlées par la ville auxquelles il a été mis fin. Ce fichier non conforme a été détruit dès que la ville en a eu connaissance."
-Jean-Michel Decugis et Christophe Labbé sur Le Point.fr




l'expression du jour:
"Je te fiche mon bonnet"






"La pluie venait du nord
Le vent passait sous ma porte
Je comptais vivre fort
Et qu'le diable m'emporte
J'allais à la fenêtre
Enroulé dans le drap
Je secouais la tête
J'en écartais les bras

J'avais des hauts
J'avais des bas
J'avais plus ou moins chaud
Et toute la vie devant moi
J'avais des hauts
J'avais des bas
Je crois qu'j'en voulais trop
J'ai même eu c'que j'voulais pas

Je restais enfermé
Ou errais pendant les jours
Trop de chemins s'ouvraient
Trop de questions en retour
J'n'avais pas tué mon père
Mais je ne me souvenais pas
Ce qu'il me disait de faire
Où ce qu'il ne disait pas

J'avais des hauts
J'avais des bas
J'avais plus ou moins chaud
Et toute la vie devant moi
J'avais des hauts
J'avais des bas
Je crois qu'j'en voulais trop
J'ai même eu c'que j'voulais pas

Chaque jour je m'tenais prêt
Je guettais l'heure et la page
Où les eaux s'ouvriraient
Me laisserais un passage
L'espoir me faisait vivre
L'attente me rendait nerveux
Je trouvais dans les livres
De quoi patienter un peu

J'avais des hauts
J'avais des bas
J'avais plus ou moins chaud
Et toute la vie devant moi
J'avais des hauts
J'avais des bas
Je crois qu'j'en voulais trop
J'ai même eu c'que j'voulais pas"
-Philippe Djian -

illustration envoyée par Serge

L'inventeur du code-barres
à 91 ans,
  décide
de
mettre la barre à gauche
toute.

lundi 17 décembre 2012

platonique




dessins source: LA P'TITE BLAN...

définition d'une sorte équilibre:
"Idée renvoyée à la suite d'une idée reçue."





Comme berceuse du lundi
Fulup nous propose l'Armée Rouge en choeur et  chantant en Breton...
avec comme sous titre:
"Et oui la mondialisation est bien en marche"




et pour rester dans nos celtitudes...





Histoire franchement courte:

Pamperino était plate comme une huitre d'avant.
Elle trainait des rames
mais comme le golfe était au courant
cela ne portait  guère à conséquence
jusqu'au jour où...
  elle mit les voiles
vers des iles plus adaptées à son standing
enfin  peut-être
ce ne sont là  finalement que des suppositions de cambuse
 puisque personne n'a jamais eu le fin ni le dernier mot de l'histoire.

Plus tard, pour conjurer le sort et relever les casiers,
il y eu Pamperino 2
qui finit par pourrir
à force de grève.

Mon histoire est un peu plate je l'avoue
et je m'en excuse d'avance.

Enfin plutôt après





photo source: Toile



C'est Christophe qui l'a dit:

"Quand il s'est arrêté de pleuvoir,
on s'est aperçu
qu'il ne pleuvait plus."

dimanche 16 décembre 2012

cale sèche






Les mots ne sont pas vraiment à la mesure des sentiments d'un moment.
Et,
les mots des autres sont particulièrement contrariants.
puisqu'ils
voguent à contre-courant de nos garanties d'exister. 

Entre  fardeau et  plume.
Entre
Foutez-moi la paix
et
Je ne sais plus.
Pourquoi
ni
Comment


Alors parfois,
 on peut se permettre de baisser la garde,
 juste un peu,
 histoire d'en sourire de l'indispensable dérisoire,
 qui fait  de nos vies, un pluriel unique.
Et ce n'était pas,
là,  
la moindre des contradictions à venir.

Enfin, j'imagine.







Dimanche
2
Zan
nain

illustrations source: Toile




parfois, les mots se jettent à l'eau





"Si tu as de quoi désirer
tu auras de quoi regretter
si tu as de quoi regretter
tu auras de quoi te souvenir
si tu as de quoi te souvenir
c'est que tu n'avais rien à regretter
si tu n'avais rien à regretter
c'est que tu n'avais rien à désirer."



"Ou est ma patrie?
Près de ton grain de beauté
sur l'épaule gauche.
Si le grain change de place
ma patrie se déplacera elle aussi."



"Si tu as peur d'oublier-écris.
Si tu redoutes d'écrire-souviens-toi.
Si tu crains de te souvenir-écris-

J'écris. J'ai peur."



"Je voudrais t'écrire une lettre
dans laquelle il n'y aurait pas un mot
de reproche, de rancune, d'insolence,
pas de coquetterie, de caprice, de bravade,
pas de flatterie, de mensonge, d'entourloupe,
pas la moindre billevesée, pas de vaine philosophie...
Je voudrais t'écrire une lettre
dans laquelle il n'y aurait pas un mot."




"Nous ne sommes capables d'aimer que les morts.
notre amour pour les vivants est maladroit, approximatif.
Qu'ils soient proches ne nous apprend pas à les aimer.
Une longue séparation non plus.
Les graves maladies non plus.
La vieillesse pas d'avantage.
Seule la mort nous apprendra à aimer.
C'est une grande spécialiste en matière d'amour."

poèmes de Véra Pavlova- "L'amiral céleste"-Editions l'Escampette-
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