mercredi 29 février 2012

agora





AGORA! AGORA!

"Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !

Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !

Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !

Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !

Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait – mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !

Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !

On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !

Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix – certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !

Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !

Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !

Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !

Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleures qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?

Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !

Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !

Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !

Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !

C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !

Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !

Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !

Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont – c’est certain ! – essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !

Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il a des chevaux de retour !

Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !

Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !

Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair pourraient nous amener
un retour aux valeurs car il est temps de tordre
le cou à un système ô combien gangrené !"

-Pierre Dupuis-




























                                                                                                                                  e





à suivre...

mardi 28 février 2012

mise en bière


"Qui doit se casser le cou trouve un escalier dans les ténèbres"
-Proverbe italien-

Quand j'étais haut comme trois pommes,  à cet endroit actuellement  en fin de déconstruction ou démolition si vous préférez, se trouvait le marchand de vin et de charbon. Une certaine effervescence régnait  alors  dans la grande cour  où les charrettes rentraient et sortaient à toute heure du jour.  Les sabots des chevaux claquaient sur le pavé et de ma condition de minot, lorsque je passais dans les parages  accroché à ma mère,  j'étais tout autant intéressé qu'impressionné par l'intense activité qui régnait dans ces lieux. Il faut dire que les  géants charbonniers noircis de la tête aux pieds avaient de quoi fasciner et intimider plus d'un ptit bonhomme. De plus j'avais l'occasion de les voir d'encore plus près, d'énormes  sacs à l'épaule, les jours de livraison d'anthracite pour la chaudière familale.

Hier soir,  de cette histoire au passif, ne subsistait- encore pour quelques heures sans doute-  qu'un reste de charpente et un bel  escalier en bois  grimpant vers le ciel ouvert.
Demain ici même s'élèvera un grand lego  de cubes à vivre comme on sait si bien les faire maintenant. Le monde bouge voilà tout.



Philippe qui connait bien sa ville et tout ce qui mousse en particulier me signale dans l'oreillette d'intendance  qu'avant le bougnat de service  se trouvait ici même un  brasseur sachant brasser. Plus récemment  c'est une entreprise d'informatique qui occupa les lieux, puis pour un certain temps le site  devint une friche et- comme souvent dans ces cas là -un squat avant que ne se  tourne  définitivement... 
une page.

"Tout lasse, tout casse, tout passe"
-Proverbe français-





Rem  de RUMINANCE rajoute ceci:

"Ton souvenir de bougnat-charbonnier m'en rappelle un autre, personnel et sans doute encore plus ancien.
Peu après l'après guerre, vers 1946, il y avait encore des navires brûlant du charbon. La scène se passe à Port-Saïd : D'énormes pyramides (disons genre 2° ou 3° pyramide de Guizeh)sont entreposées pour recharger "les vapeurs" de passage. C'est un spectacle hallucinant de voir une noria ininterrompue de pauvres gars-fourmis (coolies, esclaves, au choix)grimper lentement sur de longues passerelles oscillantes en coupée du bateau, chacun courbé sous un sac sur l'épaule (50, 60 kg?): là haut, ils déversent le contenu du sac, puis redescendent vite, redressés et agitant leur sac vide, sans doute pour prouver qu'il n'est pas tombé dans la soute (c'est cher un sac pour un patron!) et sans doute pour qu'il soit rechargé...
Bien sûr ces hommes, quasi-nus, sont noirs de la tête aux pieds (nus) et la seule tache blanche vient de l'éclat des yeux, et parfois des dents, dans un sourire de détente en redescendant...
C'est un spectacle inouï que j'ai eu là, vers 8 ans. D'autant plus que je l'ai vu longtemps : j'étais avec un copain arabe ("école buissonnière"!) qui voulait reconnaître son père dans ce long cortège et pleurait de ne pas le distinguer !
"Les temps ont changé" en effet. Les crises de Suez et pétrolières ont succédé aux bombardements ... mais les souvenirs-chocs restent. Et j'ai très peu de souvenirs de mon école primaire "officielle"!"

lundi 27 février 2012

fragile


photo Patrick L.


A l'hypothèse de la nuit
découvert ( parmi beaucoup d'autres pépites) chez LULU

le lycée expérimental





En mai qui rime forcément avec "fais ce qu'il te plait" le lycée expérimental de Saint-Nazaire fêtera ses trente années d'existence.
 Sur une idée originale d'un grand barbu libertaire et frère ainé du  Dany dit le rouge et plutôt vert par la suite (vert de rouge?) ainsi que de quelques autres  enseignants  de la filière traditionnelle  cherchant pour des raisons -on va dire- culturelles à s'en échapper, le projet dans les cartons depuis déjà quelques lustres pu en sortir comme le lapin magique grâce à l'arrivée -longtemps attendue- d'une première salve aussi généreuse que  de gauche à la tête de la république française et en ce qui concerne le sujet du jour,  de la prise de pouvoir au ministère de l'éducation nationale d'un certain Alain Savary, socialiste antichambre  PSU, (Ah la fête du PSU à la Courneuve...- voix off  nostalgique)  cela se faisait à l'époque.../...



 (et l'on remarquera en passant  que les thèmes sont toujours...d'actualité)

.../... alors qu'aujourd'hui,  autre temps, autre moeurs, Solférino,  rimerait  plutôt avec trotsko...mais chut faut pas le dire. et puis je vois bien qu'une fois de plus je me disperse aussi cher(e)s camarades recentrons-nous (mais non pas chez Bayrou - ) sur les trente ans du lycée que l'on appelait à ses débuts et modestement:  différent;
et c'est sur qu'un lieu  où une majorité d'élèves a envie d'apprendre (à part les classes prépa peut-être) et s'y rend avec plaisir et décontraction, ça ne court pas les rues ni les boulevards .
Partant du principe tellement juste mais  forcément provocateur pour qui ne veut voir qu'une seule tête... qu'un élève en échec scolaire c'est avant tout  l'échec du système -scolaire- et fondé  sur des bases où  l'on retrouve  l'autonomie, la responsabilisation, le sens du collectif , le partage des tâches, l'anti-autorité, le mélange des genres, l'ouverture au monde... cela fait donc 30 ans , contre vents et marées (normal sur l'estuaire) que  le lycée expé. voit chaque année débarquer dans ses soutes,  des jeunes dit- en rupture - et  à priori perdus pour la cause scolaire alors qu'en général et en particulier ils voulaient tout bonnement qu'on leur fasse  découvrir le plaisir d'apprendre  et les ressources innombrables qu'ils possèdent ce qui semblerait   hélas (à quelques exceptions près) nettement au dessus des prérogatives et missions  de l'école offcielle  une indivisible et obligatoire et  qui continue - comme si de rien n'était.- ( circulez, y'a rien à voir). à dégoûter "du savoir" des générations successives de jeunes en quête d'eux même.

Attention, je ne veux pas dresser ici un tableau parfaitement  idyllique du lycée expérimental, forcément et manquerait plus que ça , cela ne marche pas pour tout le monde, certains lâchent en cours de route et quand on a quinze, seize ans et plus  se retrouver pour (certains)  la première fois, loin de ses repères habituels et plus que libre de ses mouvements à la sortie "des cours" cela peut parfois entrainer quelques dégâts sur le jeune et aussi sur son environnement  -  quelques  propriétaires/ loueurs  nazairiens en ont d'ailleurs   fait l'amère expérience...

Pour autant, ce lycée autogéré original et créatif  a le grand mérite d'exister et de ne pas s'endormir sur ses lauriers . Il  a indéniablement permis  à un certain nombre d'ados  de reprendre confiance en eux  et de trouver là  une véritable, délicate, respectueuse , attentive  et belle   passerelle ou marche pied  pour la suite de leur aventure  humaine .





photo St Nazaire.net




un reportage de France2 en trois parties (et non de France 3 en deux parties)





































dimanche 26 février 2012

au jour du soigneur





illustration, source: toile



Samedi, au jour du point,  en dégustant tranquillement un thé vert (toi aussi t'es vert? ah! ah! ah!) je repense à la soirée de la veille sur une ile briéronne où autour d'un magnifique rougail de saucisses confectionné de main de maitresse par notre chaleureuse hôtesse Ziquette, nous avons modelé comme il se doigts le monde à nos envies, nos colères, nos frustrations et  espérances parce que, nom d'un pimpeneau tout penaud mais frétillant de chez Sargasses-tique  il était hors de question de se laisser envahir par la morosité suintante, sans pour autant se faire prendre dans les filets rapiécés  de bonimenteurs professionnels  qui en couches successives couvraient les médias  de leur confondante insipidité et indigestibilité et  raies-unies pour le pire à notre égard  et le meilleur au leurre , en attendant d'afficher prochainement leur tronche satisfaite et re-pue sur les murs des bourgs z'et cantons de notre octogone (ben oui tout augmente).

Dimanche, entre brumes et merlette venant s'approvisionner en miettes de nos -beaux?- restes sur le perron de la cuisine, je me mire au fond du thé tard en songeant à la soirée de la veille autour des sublimes lasagnes de nos  -si- accueillants hospitaliers des bordures estuairiennes. 
Tout en rivalisant de calembours et plaisanteries à l'épreuve des balles de ping-pong et aussi  légers qu'un balluchon de cuivres s'essayant  au  Mozart-rrella....
nous avons pétri à la force des pâtes gratinées nos expirations inspirées sur l'ère du temps à la surface des choses. Pas envie pour otan  Bélénos, Epona  et par pitié de se laisser embobiner par des tricoteurs en économie pour les nuls qui maille après maille à partir nous mettent la moutarde au nez et boursicotent sur nos bonnes et mauvaises intentions à leur hagard printanier.
"J'ai mis ma culotte qui me porte bonheur" rendait à Césars en son cru, une  autre comédienne superstitieuse et le nez dans le guidon du  micro. Qu'en serait-il donc de nos camelots de la république, le jour venu, alors qu'un outsider n'en portant  déjà plus (pour dézipper plus vite que son ombre?) avait dû déclarer forfait pour cause de panne de machine à linge sale en famille.
 Personne ne semblait -à l'heure ou s'imprime la campagne- en mesure de répondre, faute peut-être  d'avoir posé la question alors que les gros niqueurs de la presse asser-mentée préféraient rivaliser d'acuité pour questionner les nommés-nominés sur leurs goûts en matière de cinéma, de fromage ou  heu! de tire-fesse (ben tu vois, quand on veut ...).



source: Les indignés-réseau social-

vendredi 24 février 2012

demain la veille



Un oeil dans le rétro-viseur sépia et l'autre sur la route devant soi au risque d'attraper un strabisme dis vergent (vergent).
En ce vendredi ou le monde occidental de bon thon  s'en fish jusque là et à la veille du fameux et si typique z' allons  de l'agriculture, quand  la Kapitale en  l'état - plus centralisé tumeur-  va humer les fraîches  odeurs des  routes de vacances, je songe à l'insouciance- sans doute privilégiée... d'une tribu bretonne et familiale en quête de rédemption et parfumée à l'eau Lourdes.
 Argh! me dis-je , pas sur que les prières et cierges en vente libre aient été d'une grande utilité pour empêcher la déferlante mécanique et nazie qui allait quelques années plus tard occuper nos vertes  et pas mûres campagnes. 


 Souvenir d'un été  1931 ou papi cap-hornier et  chef de troupe  sur le plancher rocailleux  pyrénéeen distribuait quelques notions   géographiques  à son cheptel morbihannais.

Oui mais,  c'est quoi la morale de l'Histoire?  répondit l'écho
D'abord, sache, mon ptit gras, que l'Histoire elle a pas de morale ou alors  fluctuante  (nec mergitur) au grès des vents, des marées et de tout ce qui l'arrange à qui (Andorra)  mieux mieux  quand elle veut et où elle se la pète.
Enfin, quand même, en cherchant bien au rayon soldes de la librairie des lieux et dieux communs, on pourrait ptêt  dire que du moment que le ciel ne nous tombe pas sur la tête , il fera jour demain et la caravane du tour  .
Tu crois pas? 







Il est passé par ici, il repassera par là.
Arrête ton car Ben-Hur et sortons couverts pour ne pas trop se faire enfumer.

"Ce gars là on dirait qu'il a  une idée à chaque fois qu'il va pisser" réflexion radiophonique et ariégeoise à l'encontre d'un agité de fin de règne  avant et après de s'en servir.

Aujourd'hui il fallait bien  caresser  la paysannerie  ou ce qu'il en reste dans le sens rugueux du poil. Dame, n'oublions jamais,  tous les chemins mènent à l'urne et pour rester dans l'ambiance: t'a qu'à croire  (Lourdes, lisier même combat)  la dernière du Kamelot en chef, c'est de trouver qu'on en fait trop avec la défense de l'environnement (vous avez dit Grenelle, comme c'est Grenelle) et que les meilleurs défenseurs de la nature sont les potes de la  FNSEA heu! les paysans, tous les paysans enfin pas tous, juste ceux qui  levent  la main droite et  qui disent: je le jure...


Et comme chaque jour suffit à sa benne
Demain on fera la cour à la chasse 
et après demain
ben tiens,
on repeindra  toutes les grenouilles en bénitier





photos: archives familiales
(merci à Patrig  pour la remise en forme)








photo: source toile


                                                          ///////..............//////// 


Envoyé par laure: 

jeudi 23 février 2012

c'est un pont dis chery?



"La vie est un pont, traverse le, mais n'y fixe pas ta demeure."
-Catherine de Seine Sienne-



"Le pont entre la matière et l'esprit: Le Verbe"
-Gitta Mallaz




"Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être, et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies"
- Jiddu Krishnamurti-

photos: Philippe B.

                                                         :::::::::_________:::::::::::______

Pur beurre de cacao par Serge

mercredi 22 février 2012

l'énergie du mercredi

La photo représente un ministre français en visite à Fukushima.
Commentaire en résumé et illustré de manière éloquente  par ce  seyant  "mannequin" en costume de la collection  Areva printemps été 2012 : " Ici ça va de mieux en mieux"














28 bougies from Kinomad on Vimeo.



Deux vidéo parmi les lauréates du concours "Changeons d'ère, sortons du nucléaire" organisé par le réseau sortir du  nucléaire

la suite c'est ICI




"Pourquoi est-il si important que le nucléaire soit une thématique débattue, un enjeu clairement compris ? Parce qu’il ne s’agit pas d’une énergie anodine. Il représente bien au contraire une menace pour nous tous, citoyens, citoyennes, qui vivons – sans en avoir le choix – au contact de ces installations potentiellement mortifères.
Parce que le nucléaire est aussi un pari perdant sur l’enjeu majeur de notre siècle : les changements climatiques. S’abriter derrière la fausse idée que l’atome a la capacité d’entraver la course folle vers les bouleversements climatiques, c’est vivre dans une dangereuse illusion.
.../...."
 Stéphane Hessel







mardi 21 février 2012

mardi gras

 



Ici et maintenant, le poêle ronfle comme un beau diable rouge.
Là-bas,  plus qu'hier et moins que demain, des canons AOC.. déchainent  l'infamie;
et les mots semblent tellement dérisoires et stériles,
devant l'horreur programmée.
Regarde, écoute les Hommes tomber.
Le monde est un spectacle qui se joue à gâchette ouverte.
Qui puis-je?
Pleurer en cascade
Prier à l'unisson
Hurler dans la nuit
Vomir mon dégoût et l'impuissance d'un  pov. clown désabusé devant la barbarie.

Ici et maintenant les flammes réchauffent les privilèges d'une marge de manoeuvre tellement confortable.
Là-bas, se  revisite la géographie à  grands coups de technologie propre sur soi et tache sur l'autre.
Mardi gras, poils au bras
carnaval de l'oubliette,
et pousser la chansonnette, d'opérette.
"Qu-est ce que je peux faire, je sais pas quoi faire.


Ici et maintenant, les grands comiques d'Etat jouent  à:  celui qui dit qui l'est, c'est pas moi, c'est l'autre, qui tire la chasse perd sa place...
Là-bas on compte les moins
et juste après deux mains 
cherchant leur locataire,
le lyrisme cravaté des nations punies
reprendra ses bons droits,  jusqu'à la prochaine décharge.
Terminus, tout le monde  se descend.

Dis papa, c'est où la Syrie?
Tais-toi et rame.



lundi 20 février 2012

lundi on fait l'avion et pinpon en même temps









Suite à un article particulièrement élogieux sur notre ville paru dans Le Figaro (si si et là également )
(et bientôt chic! un  reportage d'une émission de Tf1 sur le même sujet)
du genre:" mes quelques heures  passées  au coeur de la police nazairienne et depuis en grand professionnel , ben dame,  je sais tout"

 une mise au point d'élus tout rouges d'émotion  et verts aussi

COMMUNIQUE DE PRESSE d'Arlette MOUSSEAU
au nom des élus EELV Saint Nazaire


"Comment rester sans réaction à la lecture de l'article du Figaro du 15 février dernier qui fait frémir ?

St Nazaire y est caricaturée comme une ville gangrenée, ville de tous les dangers, où se mêlent pauvreté, alcoolisme, oisiveté, où les trafiquants sont traqués dans les quartiers d'habitat social, où les nazairiens se terrent la nuit venue. Quel mépris pour les habitants qui continuent à apprécier la qualité de vie dans la cité et à fréquenter les évènements festifs dans leur ville ! Quel mépris pour les salariés qui savent aussi se mobiliser lorsque leur avenir est menacé ! Et si l'objectif inavoué de cet article est de préparer le terrain pour la venue de Marine Le Pen à Saint-Nazaire, le procédé est vil et abject. La population des quartiers visés ne peut pas être dupe d'une telle manoeuvre.

Reconnaissons que St Nazaire, comme toutes les villes moyennes et grandes, est exposée aux économies parallèles qui affectent la vie quotidienne des habitants les plus proches. Des acteurs locaux, nombreux, ne l'ignorent pas et interviennent, notamment dans le domaine de la prévention. Et, comme le dit d'ailleurs le Figaro, la police mène efficacement la lutte. Ces questions doivent être abordées sans hypocrisie ni angélisme.

Nous ne sommes pas dupes, la période électorale permet de faire feu de tout bois. Du côté du Front national comme dans les discours de M. Guéant, la lutte à mener est celle contre les chômeurs, les tricheurs, les pauvres, les immigrés qu'ils soient présents en France depuis des décennies ou non. Les boucs émissaires sont bigrement utiles lorsque s'essoufflent les politiques menées, incapables de lutter contre le chômage, la pauvreté, la précarité. Les moyens de la protection de l'enfance et de la jeunesse fondent comme neige au soleil, sans parler de l'éducation qui n'est servie que par des discours généreux alors que les moyens manquent cruellement. La concurrence électorale sur ces questions va être rude. Hélas, les vraies causes ne seront pas abordées par ces partis de droite ou d’extrême droite  ni pendant, ni après la campagne."






Sneck nous propose sa version défait



Et maintenant,  pour détendre, c'est Serge qui fait l'animateur:

nota et béné aussi: pour des raisons (on va dire)  techniques, les liens qui suivent n'étaient point opérationnels ces derniers taons. Après intervention des services concernés il semblerait que tout fonctionne maintenant.
Avé toutes nos excuses (les bricolos de service)

Quand le gars arrête de courir, laisse le curseur de ta souris quelques cms au-dessus de sa tête...et...!!!  
 Encore un miracle de l'informatique 





 FA-BU-LEUX......................!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!- 
Cliquer sur le site ci-après    :   zi après

 
Dans la case qui va s'ouvrir, écrire n'importe quelle adresse dans
le monde et aller directement à la rue recherchée! Une vue aérienne de
 l'endroit indiquée va apparaître - vous y verrez votre maison
(merci big brother voix z'off

dimanche 19 février 2012

aéroport notre dame des landes- non merci-


 reçu ceci:

STOP AU PROJET D’AÉROPORT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES

UN AEROPORT ?

"Le projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes est une offensive : C’est 1220 hectares de terres agricoles, 50 exploitations, des dizaines d’habitations et de maisons occupées qui vont être rayées de la carte. Et avec eux, c’est l’histoire de ces vies et de ces terres qui est balayée. Les porteurs du projet sont capables d’assumer un discours sur l’austérité tout en conduisant un projet au coût délirant. Ils promettent une prospérité assurée, une sécurisation du trafic aérien, le tout vernis de garanties écologiques certifiées car c’est d’usage courant d’habiller d’écologie des hectares de béton. Pourtant, on nous rappelle depuis trois ans que la crise de 2008 s’intensifie, qu’elle attaque progressivement nos conditions de vie, qu’elle nous mobilise en profondeur : se sacrifier pour l’intérêt national, travailler plus, être responsable, devenir austère. En même temps, un refus de plus en plus déterminé de notre système économique et politique ne cesse de grandir. En Grèce, en Espagne ou aux Etats-Unis la crise économique s’est transformée en crise de la confiance et en rejet massif des classes dirigeantes. Partout, de Nantes à Madrid, d’Athène à Rome, c’est avec la même arrogance que les structures du pouvoir se jouent des populations qu’elles gouvernent. On croirait presque à une blague quand on voit avec quelle assurance le maire de Nantes injecte des millions d’euros pour installer un canard géant sur la Loire, pour construire une fresque à son effigie, ou pour implanter un aéroport au mépris de milliers de personnes. Il va sans dire que l’image de Nantes semble aux yeux de ses dirigeants avoir plus de valeur que ses habitant-e-s. Si Nantes rayonne c’est au profit de ses hommes et femmes politiques, de son « image de marque » et de ses ambitions internationales. Mais on ne payera pas l’image de Nantes, pas plus que la crise, parce qu’on a des choses bien plus importantes à défendre.
A l’ATTAQUE !
Devant pareil tableau, si nous voulons vraiment arrêter la construction de cet aéroport, nous devons réussir à transformer l’amertume en détermination. Cette même détermination qui pousse des milliers de personnes en Espagne et aux Etats-Unis à occuper des places. Celle qui à travers le monde arabe emporte les populations dans la révolte contre leur dirigeant. La même qui entraîne plusieurs dizaines de milliers d’européen-e-s à lutter dans la vallée de Suse en Italie contre un projet de train à grande vitesse aussi destructeur que celui de l’aéroport. Elle a aussi traversé plusieurs milliers de manifestant-e-s à bloquer physiquement un train de déchets nucléaires dès son départ en France, à Valognes, jusqu’à son arrivée au nord de l’Allemagne dans la région du Wentland. Cette détermination, elle existe dans la région de Nantes. Elle a déjà trouvé les voies de la victoire en empêchant deux projets de centrales nucléaires (Le Pellerin 1981 et Le Carnet 1997). Grâce à des formes de contestations à la fois multiples, rusées et offensives. Elle est présente depuis plusieurs années autour de Notre-Dame-des-Landes, à travers différentes pratiques de luttes : recours juridiques, occupations et cultures des terres, manifestations, blocages, etc. La réalité est bien loin de ce que voudrait faire croire les dirigeants et les industriels. Eux qui essaient de neutraliser toute contestation, n’hésitant pas à procéder à plusieurs perquisitions le même jour pour un peu de fumier sur Vinci, à déclarer que c’est au « karcher » qu’il faut nettoyer les opposant-e-s ou à militariser la zone. Mais la lutte contre l’aéroport n’est pas désertée : sur place il y a celles et ceux qui y vivent et qui y luttent, habitant-e-s, occupant-e-s paysans et paysannes de la zone d’aménagement différée (ZAD). Il y a les collectifs qui organisent la lutte sur Nantes, et enfin il y a celles et ceux sur le reste du territoire pour qui cette lutte résonne et qui la soutiennent là où ils sont. La proposition est donc la suivante : porter un geste de lutte fort, visible et massif, là où, depuis plusieurs mois, l’action les gêne le plus, c’est-à-dire au coeur des institutions nantaises, en encerclant la Mairie jusqu’au retrait du projet.
ENCERCLEMENT
Nous proposons un rassemblement suivi d’une manifestation d’ampleur le samedi 17 mars 2012 à partir de 14h sur la place du commerce à Nantes. Une manifestation dont l’ambition est de réunir toutes les tendances de la lutte contre l’aéroport, regroupées autour d’une idée simple : l’arrêt immédiat du projet. Cette manifestation ne sera pas la plate forme préélectorale de tel ou tel parti politique soucieux de tirer la couverture vers lui. Elle sera plutôt l’expression d’une détermination partagée entre celles et ceux qui ne veulent pas de cet aéroport, une détermination traduite en acte devant les institutions porteuses du projet. Dans cette perspective, la manifestation se poursuivra aux abords de la mairie de Nantes afin de l’encercler, en occupant les carrefours qui l’entourent. Autant de carrefours comme autant de possibilités de rappeler à Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes, et à Jacques Auxiette, président du conseil régional, ce qu’ils sont en train de détruire et celles et ceux qui, jusqu’au bout, leur tiendront tête. Autant de carrefours pour que se retrouvent différentes pratiques de luttes et différentes façons d’occuper l’espace, fortes de leur complémentarité. Ici, des tentes, des cantines, un pique-nique, là des paysans avec ou sans terre déposent des centaines de bottes de paille, à coté un concert fête la destitution des pouvoirs locaux, et enfin plus loin, des structures infranchissables.
 
On l’affirme et on ne le répètera jamais assez : ARRET IMMEDIAT DU PROJET D’AEROPORT A NOTRE-DAME-DES-LANDES"





plus d'infos





  reçu également  cela:

Appel à un rassemblement de soutien aux militant-e-s anti-aéroport le mardi 21 février à 13h devant le tribunal de Saint-Nazaire

"Lors de la manifestation accompagnant le départ de la tracto-vélo NDDL/Paris,le 6 novembre 2011, un groupe d’opposant-e-s à l’aéroport de Notre Dame Des Landes a “escorté” un membre des renseignements généraux hors du cortège. A la suite de ces faits, deux camarades sont convoqués au tribunal de Saint-Nazaire  pour “outrage à agent” le mardi 21 février à 14h.
Ce procès, qui s’ajoute à de nombreux procès visant des militant-e-s anti-aéroport, participe de cette volonté des pouvoirs policiers,judiciaires,politiques,complices de Vinci, de criminaliser cette lutte légitime contre un projet inutile. Et pourtant la répression ne nous fera pas céder! nous sommes déterminé(e)s à lutter jusqu’à l’abandon du projet.
Nous appelons les militant(e)s, la population  à se rassembler  devant le tribunal de Saint-Nazaire le mardi 21 février à partir de 13 heures en soutien à nos deux camarades convoqués.
Le terrorisme d’Etat ne passera pas!

le  comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport
contact : csia@riseup.net

http://soutieninculpeesnddl.wordpress.com/








no more trouble(s)










Accueil Blues K Keb' Mo' Paroles War/No More Trouble Traduction Ajouter à mes titres favoris Traduction War/No More Trouble Keb' Mo' Interprète :Playing for Change Genre :Blues Durée : 04:33 Date de sortie : 05 Janvier 2009 Ecouter un extrait de ce titre Taille du texte+- Jusqu'au jour où la philosophie qui veut qu'une race Soit supérieure et une autre inférieure Sera enfin, et de manière définitive, discréditée et abandonnée, Oh, partout il y aura la guerre, je dis la guerre. Jusqu'au jour où il n'y aura plus de citoyen de première Ou de seconde catégorie, dans plus aucun pays, Jusqu'au jour où la couleur de la peau n'aura pas plus d'importance que la couleur des yeux, Partout il y aura la guerre. Tuer nos frères, guerre Détruire nos pays, guerre Pour rien, guerre Pour rien, guerre Ils vont s'occuper d'autres frères Nous n'avons plus besoin de guerres Certains gagnent, certains perdent Certains meurent, certains pleurent Certains chantent Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Oh non, oh non non non Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Oh non, oh non Ce dont nous avons besoin est l'amour, pour nous guider et continuer à nous protéger, Si tu veux bien m'aider de là-haut M'aider à m'en sortir d'ici bas Oh, tu dois arrêter la guerre. Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Lire la suite: http://www.greatsong.net/TRADUCTION-KEB-MO,WAR-NO-MORE-TROUBLE,105980502.html
Accueil Blues K Keb' Mo' Paroles War/No More Trouble Traduction Ajouter à mes titres favoris Traduction War/No More Trouble Keb' Mo' Interprète :Playing for Change Genre :Blues Durée : 04:33 Date de sortie : 05 Janvier 2009 Ecouter un extrait de ce titre Taille du texte+- Jusqu'au jour où la philosophie qui veut qu'une race Soit supérieure et une autre inférieure Sera enfin, et de manière définitive, discréditée et abandonnée, Oh, partout il y aura la guerre, je dis la guerre. Jusqu'au jour où il n'y aura plus de citoyen de première Ou de seconde catégorie, dans plus aucun pays, Jusqu'au jour où la couleur de la peau n'aura pas plus d'importance que la couleur des yeux, Partout il y aura la guerre. Tuer nos frères, guerre Détruire nos pays, guerre Pour rien, guerre Pour rien, guerre Ils vont s'occuper d'autres frères Nous n'avons plus besoin de guerres Certains gagnent, certains perdent Certains meurent, certains pleurent Certains chantent Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Oh non, oh non non non Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Oh non, oh non Ce dont nous avons besoin est l'amour, pour nous guider et continuer à nous protéger, Si tu veux bien m'aider de là-haut M'aider à m'en sortir d'ici bas Oh, tu dois arrêter la guerre. Nous n'avons plus besoin de conflits Nous n'avons plus besoin de conflits Lire la suite: http://www.greatsong.net/TRADUCTION-KEB-MO,WAR-NO-MORE-TROUBLE,105980502.html





















samedi 18 février 2012

illusions retrouvées




Dans notre page cuisine du samedi
Serge nous propose la prochaine élection française à la sauce CNN 
...



Et pour le dessert Brigitte ramène sa fraise




                                                       :::::::::!!!!!!!!!!!!!!!::::::::!!!!!!!




Un chanteur (auteur compositeur)  à textes, à voix, à poésie... Herbert Pagani également peintre, dessinateur,sculpteur...né à Tripoli et mort à Miami.
(désolé pour la rime)
 heu!
 Il repose à Tel Aviv

Deux chansons " amies de 30 ans" comme  diraient certains  gonflés à l'hélium
et encore et plus que jamais  d'actualité
Message personnel pour Anne grande prêtresse des Ocreries, j'avais dit pas plus tard qu'il y a peu,  qu'on ne verrait plus jamais par ici la tronche de "qui vous savez" et je m'aperçois qu'elle est présente dans les vidéos qui suivent, seulement je n'ai pas trouvé d'autre version de Mégalopolis
Allez, concentrons nous sur le fond , quand à la forme, j'allume des bâtons d'encens pour désinfecter l'écran.







                                                               (((((((((((((çççççççççççç))))))))))))))








Un oeil ça trompe énormément
 ou encore:
 tout est illusion 
 mais aussi:
 Il faut ravaler sa façade comme des larmes sous la pluie,
 pour faire en sorte que le théâtre de la vie 
ouvre toutes grandes  ses fenêtres sur celui de la ville
et de ses vertes  compagnes
afin  que brille
dans  nos regards -parfois légèrement blasés-
le fard du merveilleux... 







Tu sais, la poésie se pare au moins  des mille couleurs et 
à y regarder d'un peu plus près  infuse de toutes les  vertus.













Ne croyons pas qu'il s'agisse là uniquement d'un maquillage destiné au paraître plutôt qu'à l'être.
En allant chercher au fond de soi, les racines du sourire, les traces de l'enfance,
la paix des braves...
le mur qui se déguise nous rend plus indulgent avec nous-même
et nous ouvre ainsi aux autres et à l'espace revisité
et magique.




Joli pied de nez à nos ancestrales peurs.
Douce et salutaire folie créatrice.
traduction multilingue  d'un:
 "rien n'est  jamais perdu
pourvu que...l'on y pense"



















































































































































(merci à Serge pour la mise en plis)






Une découverte de par ici

ET
 un dernier pour la route emprunté à  RUMINANCES


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