vendredi 28 octobre 2011

ici et maintenant en ailes et en iles





Diable, déjà vendredi et la lessive toujours dehors.
Cela ne lui ressemble guère.
D'habitude...
-D'habitude on ne traine pas non plus dans la gadoue, surtout  en fin de semaine.
répondit agacé le commissure en chef  à son second en chef
-Alors, si vous le voulez bien,  pour avancer rapidement  dans l'enquête évitons de trop penser aux habitudes.
-Surtout hélas, en fin de semaine.
ha! ha!

Il s'en suivit quelques secondes de gloussement discret rapidement mises à profit par une délégation d'oies posées dans le champ voisin pour les besoins de la production.

Commissure, Commissure, s'il vous plait!

Tous les regards, du  pâle moins  au foncé plus, convergèrent.

Le jeune stagiaire de l'école nationale des commissures, débarquant deux jours avant, dans un réflexe logique pour son âge  et dans le contexte bien sur et particulier d'une éducation marquée par trente-cinq  de vie commune  avec la soeur de sa mère qui au bout du compte s'avéra, un peu plus tard, être sa tante,
-virgule-
 Réalise dans  l'instant  l'impolitesse de ses propos et se met illico dans la peau d'un poèle à pelets, au démarrage de sa ventilation. 

pettite note administrative:
-c'est une image légèrement osée que seuls les connaissures pourront à sa juste valeur apprécier-


Le commissure divisionnaire -que tout le monde appelait Pornic à cause de son père né à Quimper- se retourna vers Vincent le stagiaire et imposant silence, même aux oies, d'un  léger mais tout à fait charmant geste d'une main gauche occupée à  jouer avec un mouchoir blanc de la banlieue sud de Cholet.

-Et bien jeune homme, je vois bien là toute la fougue, la vitalité, le souffle porteur de la jeunesse; d'ailleurs moi-même à votre âge..

Toute l'assemblée -réunie autour de son chef , les trois capitaines, les douze lieutenants, les soixante-trois agents en uniforme et les cinq compagnies de CRS garées à proximité et pas très loin,  reliées à la plate-forme par rétro-projecteur vidéo conférence et chocolatière- eut et en même temps
-c'est comme cela que l'on reconnait les vrais chefs-
un léger rictus plus communément appelé rictus de la commissure.
mais aussi:
sourire attendri
dans la société civile.
 -Je vous écoute mon jeune ami, qu'avez vous donc de si pressé à me demander:

Et bien, heu...commissure,  serait-il possible que je fasse référence dans mon prochain mémoire à cette phrase que vous venez de prononcer:

"Evitons de trop penser aux habitudes surtout hélas, en fin de semaine".

Avec votre permission j'aimerais bien intituler mon prochain livre ainsi.
et également et accessoirement si je pouvais ne pas travailleur ce soir, il y a Gilles Servat qui vient dédicacer son dernier opus
Ailes et Iles"
ce soir, 
à la librairie Gweladenn , base sous marine .




-Allez y mon ptit , les ailes et les iles, ça n'attend pas.
mais d'ici là 
bouclons notre affaire,
que nous puissions ensuite  ensuite tous ensemble aller  à la libraire Gweladenn 
(Saint-Nazaire, Rendez-vous à la base sous-marine le vendredi 28 octobre 2011, de 17h30 à 19h - Tel : 02.40.22.16.10 )
faire dédicacer le dernier dichque de Gilles Servat
Même les CRS, Chef?
remarqua un
capitaine:
Le capitaine Vilaine.
Vous vous démerderez avec l'intendance mon ptit, mais  prévoyez du cidre pour les hommes.




Coupez!
Elle est bonne pour moi
Messieurs,  remballons  avant la pluie.




Allo Paris vous faites suivre au générique avec  Gilles Servat
Un truc de saison de préférence
avec une déco de circonstance

Ok! patron c'est dans la boite.







".../...Le rêve de tout écrivain est de se décomposer et que sa pourriture alimente la lampe à la lueur de laquelle on lirait ses propres lignes.../..."
-Sylvain Tesson-



Et bien, on n'est pas rendu, pensa un  conducteur de car qui écrivait ses mémoires l'été  pendant ses vacances réglementaires,en famille,  en Corse grâce au comité d'entreprise.

".../...L'idéal serait de laisser mes forces intérieures se libérer dans l'action pendant que l'esprit, dégagé de tous les soucis d'intendance, divaguerait librement dans les prairies de la rêvasserie.
.../...Nous décomptons souvent ce qui nous reste à souffrir. C'"est la source de notre malheur. La perspective des heures à endurer est plus lourde que le fardeau lui-même. Les vieux maitres de la tradition Zu Ch'an ancêtres des doctrines zen, enseignaient au contraire l'art de la parfaite momentanéité. Ils travaillaient à se saisir de l'instant comme on attrape un papillon dans un filet des soie. Le secret est de s'extraire de la glu de la durée,. Pour éprouver toute l'intensité du moment , il ne faut plus le rapporter à l'expérience du passé ou à l'espoir de l'avenir. En refusant de mesurer la vie avec la toise du temps qui passe, on captera l'énergie de l'immédiat. Krishnamurti, héritier du Zu Ch'an, professait que" le présent est la seule porte de la réalité". il invitait à la pousser et appelait adéquacité  cette faculté à goutter totalement les circonstances du moment. Le penseur Daisetz Teitaro Suzuki écrivait en écho que "l'infini est dans le fini de chaque instant". La révolution n'est donc pas pour demain dans les rues insurgées, mais elle est permanente, en soi, ici et maintenant. Hic et nunc camarade!.../..."
-Sylvain Tesson-


-Extraits de"  Eloge de l'énergie vagabonde"- de Sylvain Tesson-












lundi 24 octobre 2011

l'Etat soeur




"Si en matière économique, chaque fois qu'on lit ou qu'on entend "l'Etat", on donnait à ce mot son véritable sens en le remplaçant par "le contribuable", ça donnerait ceci: la dette phénoménale du contribuable...le déficit budgétaire du contribuable...le contribuable va aider...le contribuable subventionne...le contribuable va trouver X milliards d'euros pour renflouer...le contribuable va devoir faire face à....le contribuable va devoir payer pour...le contribuable doit faire des économies...
l'Etat, c'est nous, c'est vous, c'est moi!"
courriel de Rochon dans l'hebomadaire  Télérama n°3223

Et voui, il y a comme ça des évidences qu'il est bon  de rappeler.
-Même le lundi?
Ben... j'm'étais pas posé la question mais maintenant que tu me le demandes...heu...pour ma défense m'sieur le procureur, sachez que mon planning professionnel étant légèrement décalé par rapport à la normale, je ne rentre guère dans ces considérations et je m'en excuse par avance auprès de ceux qui commencent leur semaine de boulot et qui s'attendaient peut-être à quelque chose de plus léger ou guilleret avant d' aller prendre en pleine tronche la dure réalité de l'exploitation de l'Homme par l'Homme et tout son saint frusquin...

Hier soir j'ai vu "Le monde en marche"; mais non je n'étais point à faire la concierge derrière la fenêtre, il s'agissait d'une émission sur La Cinq (Ouah! La Cinq, Télérama, il  frise la caricature le gars) qui dressait en quelque sorte un état des lieux sur la situation économique de la Grèce.
Ben entre nous,c'est la grosse cacouille...Enfin, pas pour tout le monde -comme quoi: enfoirés de tous les pays unissez-vous- (merci c'est déjà fait). En effet, un armateur du cru avait l'air de trouver cela follement rigolo, du style: pendant la crise la fête continue.Il nous a quand même joué le couplet récurrent et passe frontières, un truc du genre: Les riches quand ils sont riches c'est bien pour la plèbe , sinon elle serait encore plus pauvre, faute d'être riche. Il suffisait de voir dans quel état de délabrement psychologique était le pékin l'athénien moyen pour constater que le baratin du clown à moteur hors-bord et inboard avait quelque chose de profondément indécent.
Mais... rassurons-nous. Grâce aux spécialistes boursiers des jeux vidéo et leurs potes des ministères nous serons  très prochainement dans la même situation que nos collègues sirtakiens. Ah mais, pleurez-pas on n'y peut rien, c'est comme ça. D'ailleurs tous les économistes payés par la Banque vous le diront, on peut pas faire autrement, sinon ce serait suicidaire.
D'ici-là pensons tout de même à aller vous faire vacciner contre la rougeole. C'est la nouvelle campagne -annuelle-  et de santé publique comme il se doit, de nos labos chéris;un ptit shoot again  entre deux doses d'anti-dépresseur ça peut pas faire de mal (pour les dividendes). Et ça serait quand même un peu con de se flinguer en mauvaise santé. Croyez-pas?

samedi 22 octobre 2011

le voyage à nantes et à notre dame des landes pour le même prix ou presque


Odile, fidèle lectrice de ce blogounet , nous envoie ceci:
hello


on y était ..

on nous voit pas !!!

mais la vidéo est sympa

bises et bon WE à vous:

Merci Odile  et avec votre esprit. Je mettrais cependant une petite réserve  sur le passage gore and boxe de la vidéo; m'enfin  comme on dit dans ces cas là:chacun s'égouts



Et pour faire bonne figure, rappelons également  que c'est  le même maire (et futur premier ministrable chez le Landerneau  estuairien) qui fait dit-on plein de belles choses pour le rayonnement  culturel  etc de sa ville est également un des ardents défenseurs du projet  particulièrement  dégue. de construction d'aéroport à Notre Dame des Landes et aussi   farouche opposant à la  réunification de la Bretagne. 
Comme quoi,  l'Humain c'est bien connu est grande  affaire de complexité, et avec du pouvoir plein les mains (et les poches), tous les dérapages sont malheureusement autorisés.



Au cas où vous auriez  manqué le début et pour un salutaire  rafraichissement un site à visiter à pied , tracteur,  vélo... ici même

vendredi 21 octobre 2011

tu recommences à faire des ronds


".../...Avec la nuit, un vent de mer s'était levé, apportant des nuages, quelques averses et secouant les encolures des tamaris. Marie et moi avions passé la soirée au lit à regarder la télévision. Qu'espérions-nous de cette aventure lunaire qui ne nous concernait que de très loin? Autant je me sentais étranger à tout ce suspense spatial, cette mise ne orbite des émotions, autant marie vivait intensément chaque nouveau bulletin comme si, là-haut,  se jouaient son bonheur et une grande partie de notre avenir. Elle me parlait sans cesse du troisième astronaute, Collins, lequel, d'après tout ce qu'elle avait entendu, ne sortirait pas du LEM. Si tout se passait bien, Amstrong et Aldrin iraient marcher sur la lune, pendant que Collins, lui, resterait à l'intérieur de l'engin. Endurer toutes ces années d'entrainement et de préparation, subir ce travail intensif, prendre ces risques insensés, et, à l'instant de la récompense, demeurer assis dans l'engin, vulgaire taxi garé au parking, pendant que les autres, découvrant l'extrême légèreté de l'être, dansaient sans fin sur les trottoirs de la lune. Marie ne pouvait admettre le sort fait à Collins, cet homme sacrifié et soumis à une inconcevable torture cosmique../..."



.../...Marie alluma une cigarette et commença à faire des ronds de fumée. L'odeur du tabac blond mêlé de cannelle et de miel m'extirpa de ma torpeur.
-Tu recommences à faire des ronds.
-ça te dérange?
-Non mais quand tu les fais en public, je trouve que ça a un côté vulgaire qui ne te ressemble pas.
-Qu'est-ce que tu peux être coincé;
C'était bien là, pour moi, le pire des reproches. Car un libertaire ne pouvait pas être coincé. Mieux, en aucun cas il ne devait l'être;
-Je ne suis pas du tout coincé, mais quand on te voit faire des ronds, comme ça, au restaurant, on ne peut s'empêcher de penser que tu t'ennuies avec moi et que tes ronds, justement, tu les fais pour passer le temps.
-Que tu es susceptible et orgueilleux. Et puis,il faut vraiment aussi que tu sois tordu pour penser que des gens qui ne nous ont jamais vus imaginent des trucs pareils parce que je fais des ronds. Est-ce que tu sais au moins pourquoi je les fais, ces ronds? Parce que j'ai lu quelque part que Charlie Chaplin avait déclaré qu'il léguerait le quart de sa fortune à la première personne qui serait capable de réussir devant lui sept ronds concentriques.
Elle lâcha trois volutes parfaites qui s'envolèrent vers le plafond, la quatrième après un départ prometteur, se désintégra dans d'invisibles turbulences. ../..."


Extraits de: Une vie française de Jean-Paul Dubois- Editions de l'Olivier-









conte de fée




"Nous savons, depuis Bettelheim, qu'il ne faut pas rigoler avec les contes de fée. On a compris qu'ils présentent à l'enfant, en termes préscs, des problèmes existentiels en caricaturant les situations.
Le méchant est très méchant, le gentil, très gentil etc.Certains films américains nous donnent aussi un bel exemple de cette dichotomie simplificatrice. Il faut croire que ces situations excessives et imaginaires imprègnent durablement notre inconscient mais plus encore celui des journalistes et des politiques. Prenons l'affaire Babu. Un type meurt électrocuté sur la voie du métro. Pendant que l'enquête policière se déroule, enfle une rumeur, immédiatement reprise par la presse. Babu a courageusement défendu une jeune fille agressée par un méchant délinquant puis, en luttant pour son honneur a été lâchement poussé sur les rails électrifiés. Mort d'un héros ordinaire. Le courage a tué Babu. Gros titres, hommages posthumes. Le ministre se déplace et pose une gerbe, là où le grand homme est tombé. Minute de silence, discours ému du représentant de l'Etat. Le gentil est très gentil, irréprochable en tous points. Il travaille durement pour gagner sa vie. Le méchant, lui est très méchant. Chômeur, déjà connu défavorablement des services de police, étranger, on le retrouve où ce salaud? Mais dans un bar de Pigalle bien sur. Car, non seulement lâche, le mec doit être alcoolique...On marche dans la combine, on pleure, on vitupère, on s'insurge. Tout cela correspond tellement à notre petite image d'Epinal intérieure que l'on voudrait bien que ce soit vrai...
Mais voilà, on recherche désespérément la jeune fille agressée pour la voir pleurer au 20 heures: elle n'existe pas. On interroge les autres voyageurs de la rame: ils n'ont rien vu. On visionne les caméras: on y voit le fameux Babu agresser un voyageur qui se défend comme il le peut : le hasard défavorable à l'agresseur, entraînant la triste fin que l'on sait. Pas de héros, pas de démon, pas de courage, pas de quête du sublime. Une sordide histoire entre mecs sur un quai de métro.
Faites de beaux rêves quand même."
-"Conte de fée"- une chronique de Etienne Liebig parue dans le numéro 1035 de l'hebdomadaire Lien Social

jeudi 20 octobre 2011

sortons couvercle


Ah ben oui forcément. Tiens, c'est un peu comme si  vous baladiez chez canicule  sur la promenade des écossais et que vous trouviez accroché sur une vitrine: moins  20%  sur le prix des places de cinéma sauf l'écran total. 
Dans le commerce et comme pour tout  le reste d'ailleurs c'est l'affaire des circonstances..
Et pour la peine et en solidarité avec nos potes helléniques  (le FMI), j'ai cherché ce que je pouvais bien faire ou dire pour témoigner de mon soutien aux valeureux arpenteurs de bitume manifestant leur digne colère contre les taxes à tout va qui leurs tombent sur la tronche histoire de renflouer les caisses de banquiers véreux (c'est pas un pléonasme ça?)
Alors voilà, pour marquer mon attachement aux symboles toujours importants dans ce bas monde qui doute et redoute même à Roubaix et ailleurs , j'ai décidé de filer directement en cuisine  (Ah pour une fois, répondit l'écho) et de concocter un ptit plat certes rapide et  facile mais pour le moins engagé ou alors j'y connais rien en engagement (Ah c'est ça...voix boaf)
Faut quand même que je vous dise j'ai un peu hésite entre deux recettes et puis finalement c'est celle des champignons à la grecque qui a obtenu la majorité- mais de peu - sur celle de la macédoine de légumes.
Alors bien sur certains d'entre vous vont  comme le chef me rétoquer que tout ça c'est rien qu'une entrée, Yes, Da, Certes et Vai mais camarades , si j'en crois les cartes à jouer tout cela n'est bien sur qu'un début et il ne tiendra qu'à nous de mitonner dans les mois à venir quelque plat de résistance bien garni. Car n'oublions jamais (même si c'est un peu rabâché, depuis le temps...)  "Ce n'est qu'un début continuons le combat" et nul doute que ce qui se trame aujourd'hui  à Athènes  ne peut- comme on dit là bas- qu'em Pirée .et  puis, pour la note  triple A (ah!ah!ah!)  dont on nous rabâche  les pavillons,ben , si on peut donner un coup de main...






C'est quand même pas sorcier
Voyez y'a qu'à demander
Allez, qu'est ce qu'il dit le ptit banquier à sa maman?

 création: Serge

Mince, avec tout ça je vous ai pas donné ma recette. Bon là au niveau timing  je suis un peu short (et  tongues aussi) et même en appuyant sur le champignon (pitoyable...) pour aujourd'hui c'est heu! rapé. J'essaierai si j'oublie pas de vous la refourguer une autre fois- allez faites pas la gueule c'est pas non plus inoubliable et tiens pour la peine je vous laisse me finir en musique.
Le groupe s'appelle IMG c'est du ska,punk,reggae, chants traditionnels bretons, n'en jetez plus la cour est pleine..et  il sera présent  au fest-noz de soutien aux barbouilleurs volontaires le 29 octbre prochain à Nort sur Erdre.
plus d'infos chez: 44=BREIZH



et pisque vous en redemandez bandes de gourmands
pour le dessert (en tout bien tout honneur) un coup de Ramoneurs

mercredi 19 octobre 2011

le journal mythomane

 photo source: Google


Depuis quelques semaines, le fils prodige à son papa, Nicolas ...non, rassurez-moi  pas le...mais  un autre: Nicolas Bedos sous le titre" Le journal mythomane"  occupe  une place de choix dans les premières pages de l'hebdomadaire Marianne.
Jusqu'ici, il fallait filer dare-dare en bout de canard pour s'offrir un peu d'impertinence décalée avec la chronique d'un transfuge de Télérama , Mister Alain Rémond (le breton). Mais là, nous passons de toute évidence à la vitesse supérieure dans l'effronterie jubilatoire. Voyez plutôt, un extrait de la dernière chronique d'une  bien belle tête à claque et fière de l'être:



Dimanche.
"Refoulés par les vigiles de la Clinique de la Muette. L'hiver nous est tombé sur la gueule tel un 21 avril du froid. Les journalistes congèlent, les caméras givrent et Paris Match rumine sa une:  toujours pas un areu pour sauver la droite de la primaire et des affaires. Du coup, en Zorro des médias, je décide de sortir moi-même du silence cet embryon récalcitrant! Je me déguise alors en infirmier guadeloupéen, contrariant ma nature nerveuse et antipathique. Et c'est à pas feutrés que je m'introduis dans la chambre où l'ex top model de gauche s'est métamorphosée en baleine de droite. Elle dort, poussant la décadence jusqu'au ronflement. Je sors alors mon instrument, un capteur de pensées prénatales inventé par Steve Jobs juste avant de caner. J'ai branché l'iBaby sur le ventre de sa mère et j'ai recueilli -en exclusivité- le premier entretein de KevinSarkozy.
"Alors Kevin, qu'est-ce que tu fous?
-D'abord, combien tu proposes, toi? Les chiens ne font pas des pigeons: Gala me promet 600 000 euros pour publier mon prmier vomissement et voici propose le double pour afficher les restes de mon cordon ombilical...
-Je te promets de revenir quand tu seras adolescent et de te présenter touts les plus torrides créatures parisiennes: avec le nom que tu vas porter, t'auras besoin de moi si tu veux pas finir reclus dans une geôle des Hauts-de-Seine;
-Vendu.
-Bon, tu sors quand?
-J'hésite. Maman a choisi le pire moment. je m'apprête à naître dans une ambiance d'enterrement: mon premier hoquet coïncide avec la gamelle de papa à l'élection présidentielle. Du coup, maman- qui a pris l'habitude d'écrire le roman de sa vie en trempant sa plume dans le coeur des grands de ce monde- va le quitter pour Tim Cook, le nouveau patron d'Apple. Sauf qu'avec la crise la fameuse pomme croquée sera bientôt digérée par une start-up chinoise. J'ai bien peur de finir à Taïwan en pièces détachées.
- Et ton père?
-Mon père? Ne crions pas victoire. Encore faut-il que je résiste aux 22 tests de paternité qu'il vient de commander.
-Il se méfie?
-Pas toi? J'adore maman, mais les éditions Larousse vont quand même publier son tableau de chasse en six volumes, à la rentrée. A l'heure où je te parle, je ne sais toujours pas si je suis noir, jaune, doué pour la guitare, les maths ou le football. L'idéal serait bien sûr que je sois jaune et foué pour la finance. Je croise les doigts (enfin j'essaie).
-Tu sais que tout le monde t'attend?
-Men fous. J'ai rien demandé. En plus t'as vu le temps qu'il fait dans votre pays de pisse-froid? Ici, je suis bien au chaud: je traîne à poil toute la journée, j'écoute la BO des battements de son coeur, parfois je fais une sieste sur l'oreiller des son foie, je bronze près de l'estomac, en fumant le placenta. Tant qu'elle chante pas, c'est les vacances! D'autant qu'une fois dehors, avec les réformes de papa, je sais que je vais devoir trimer jusqu'à 75 piges. Laisse-moi en profiter.
-Bonnes vacances, Kevin.
-Merci, je tchecke l'enfance et je reviens vers toi."

-Extrait de "Le scoop- chronique de Nicolas Bedos dans l'Hebdomadaire Marianne n°756-

mardi 18 octobre 2011

dans le bourrier



 Z'avions reçu ceci:

Demat deoc'h / Bonjour,

"Le collectif 44=BREIZH organisera le 29 octobre 2011 à partir de 19h30, en
compagnie de l'association « Enorzh », un fest noz de soutien aux
barbouilleurs volontaires poursuivis par la région Pays de la Loire. Ce
fest-noz aura lieu à Nort/Erdre (à 25 km au nord de Nantes) à la salle des
loisirs. Danses, stands, galettes, buvette, venez passer un bon moment et
soutenir la réunification de la Bretagne !"

et Z'aussi cela: 
(envoyé par Serge)


pouvez répéter la question?
;-)

Z'et pour la la phrase qui sort du poste-chaud devant, chaud:
"Une Nouvelle Vague? 
J'aurais préféré une information précise." 
-Henri Jeanson- 

Photo: source France Soir

 Etre et avoir tété...
Après les couches lavables et  toujours  sans doute dans le cadre de la libération de la femme un lecteur  ne sachant peut-être à quel sein se vouer nous propose un article paru ce dimanche sur le site de France Soir. Mère nature a certainement du bon (sans les dents...) mais de là à en faire un acte militant, je suis quelque peu circonspect.

"La Grande Tétée 2011 avait lieu dans 80 villes de France ce dimanche, à 11 heures pour soutenir l'allaitement maternel. Cet événement marque le début de la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel."
.../...


 photo souce: L'Humanité

Des nouvelles de la ville propre sous elle:
"La ville de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a refusé de commémorer le 50e anniversaire de la répression du 17 octobre 1961, durant laquelle de nombreux Algériens avaient été tués, et cette décision a été jugée vendredi "inacceptable" par le maire de Nanterre Patrick Jarry.
"Je suis indigné par cette décision inacceptable", écrit dans un communiqué Patrick Jarry (Gauche citoyenne) qui a invité le maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin (Divers droite), à une cérémonie sur l'île du Pont avec les maires d’Argenteuil, Asnières, Clichy-la-Garenne, Colombes et Gennevilliers. Le maire de Neuilly a expliqué son refus d'accueillir "cette manifestation d'ampleur régionale" par le fait que sa ville "n'a jamais été associée à cet événement par le passé".
"Cette affirmation est contraire à la vérité historique: c'est bien du Pont de Neuilly que ce funeste 17 octobre 1961, des centaines de manifestants pacifiques, des enfants, des femmes et des hommes, dont beaucoup venaient de Nanterre, ont été réprimés, battus, tués et jetés dans la Seine par la police", lui a répondu Patrick Jarry.
Une bonne partie des 30.000 personnes qui avaient répondu à l'appel à manifester du Front de libération nationale (FLN) étaient partis de Nanterre qui abritait une forte communauté algérienne."
../...
 suite de l'article

 Le devoir de mémoire même et surtout si ça dérange certains:


 Photo source: Le Monde
Une info proposée par Anne

-Vers l'évaluation des élèves "à risque" dès 5 ans-

"Le dossier est explosif. Peut-on, dès la maternelle, repérer les enfants "à risque" et à "haut risque" ? Passer au crible les comportements et les apprentissages des élèves dès 5 ans ? L'idée devait être proposée par le ministère de l'éducation nationale aux inspecteurs reçus par petits groupes, rue de Grenelle, à  compter du mercredi 12 octobre. Objet des réunions : l'éventuelle mise en place d'une évaluation de tous les élèves de grande section de maternelle. Un livret appelé "Aide à l'évaluation des acquis en fin d'école maternelle", que Le Monde s'est procuré, détaille précisément, en vingt-deux fiches, un protocole très normé.../...

suite de l'article

 


passerelle

 "Paysage d'automne"  - Régis Boivin-


Comme une passerelle entre l'été finissant et l'hiver préambule, l'automne prend chaque jour un peu plus ses quartiers de froidure et de feuilles  colorées qui nous offrent un magnifique déclin, avant la chute finale.
Quel sens du spectacle quand même!
Ainsi, les ultimes représentations seraient les plus belles...
j'aimerais bien vivre au crépuscule de mon histoire ce baroud d'honneur avec un gros nez rouge de clown de saison et un tour de piste malicieux et tendre pour faire rire l'enfant qu'il nous reste toujours à l'intérieur. L'automne est à la merci de tous les vents contraires, de toutes les suppositions sur la suite des évènements. 
Il joue bien son rôle d'intermédiaire dans la compréhension de la nuit qui arrive de plus en plus en avance sur l'heure. 
Chacun y associe ses images d'Epinal, ses peurs du raccourci ou ses désirs feutrés de bois crépitant, de soupière fumante, de bouillotte, d'édredon en plumes... 
L'automne nous aide à faire quelque remarques sur nous même, de celles que l'on se garde bien au chaud quand dans certaines situations on n'est pas toujours du genre partageur. 
Lorsqu'après demain l'hiver sera là, le temps de la réflexion aura vécu et il faudra bien alors faire avec les brumes et leurs grandes cornes de basse, prendre toute la mesure des rigueurs océanes et affronter les vraies tempêtes de l'esprit en cherchant comme les goélands, les meilleurs courants.



 "La forêt en automne" -Wojciech Niemiec-





lundi 17 octobre 2011

journée mondiale du refus de la misère


"L'échec scolaire des enfants en milieu très pauvre" c'est le thème choisi cette année pour la journée mondiale du refus de la misère. Il y a comme on dit "du pain sur la planche" quand on sait par exemple que près d'un enfant sur cinq sort du système éducatif (pour ceux qui ont la chance bien sur d'y rentrer...) sans qualification (source ATD- Quart monde).
Bien évidemment et comme pour toutes les journées de quelque chose, souhaitons que "nos" politiques toujours prompts à manier la plume et le vibrato et vivant  -eux- dans un monde tellement  éloigné de la misère...sortiront pour une fois des baratins farcis de bonne conscience (surtout  chez nous autres, à l'approche d'élections)  pour un peu plus de concret dans le: "qu'est ce qu'on bouine"
Enfin... On peut toujours rêver...



Pour plus de détails sur cette journée et les manifestations associées
le site référent

dimanche 16 octobre 2011

digression briéronne, emballage compris



Samedi matin: jouons au bois, abreuvez musette.
La Brière mire ses canaux sous le clément  soleil d'octobre.
et 
les brouettes comme  tous les ans, bûches et  se croisent.
d'où
L'importance du joli tas avant  sa mise en plis, sa mise  au poêle.
Ah le rugissement de la tronçonneuse qui fend la bise et mord à la poussière.
C'est quelque chose,
sans doute 
 incompatible avec la grasse matinée...
Messieurs du genre technique, Faudra ptêt songer à l'avenir au modèle silencieux.
A moins que ce ne soit un fait exprès pour présager que la coupe du bois,  c'est une affaire virile et donc...grande gueule associée.
Mais comme disait un photographe de nos connaissances
"Méfions-nous de clichés".



 Quand au dimanche à repasser
 et bien je ne peux que  vous le souhaiter:
"Ni dieu ni maître"
et franchement et en somme
récupérateur
du style:
-Moderne-
(avec Ferré deux en un)








vendredi 14 octobre 2011

éloge de l'énergie vagabonde



".../...Dans sa boulimie de production, la modernité crée des produits sans avenir. Le capitalisme c'est la réduction de l'intervalle entre le moment où l'on achète un objet et où on le remplace. Les gens abandonnés, eux, peuvent s'en sortir, les objets non. ils rouillent, ils partent en poussière; Je ne leur suis plus aussi indifférent qu'autrefois. quand on les méprise, ils s'abîment. il faut alors les jeter; en acquérir d'autres et, ainsi, devient-on un consommateur compulsif. c'est le matérialisme qui gagne une partie engagée au nom de l'indifférence à la matière. Hommes qui n'aimez pas les choses, accordez leur grand soin pour n'en point trop posséder, ni devoir les changer sans cesse!



".../...Le philosophe allemand  Peter Sloterdijk professe que l'homme s'est distingué du règne animal en s'isolant dans des sphères mentales (la conscience de soi, la culture) et des sphères matérielles (la maison, la ville). L'effet de serre  ne serait-il pas la conséquence d'un effet de sphères? a trop vivre en nos bulles  individuelles nous avons oublié que nous vivions sur une boule unique. Le jour où nous renouerons avec son sol, recommencerons à en caresser la surface, le jour où nous baisserons la température à laquelle brûle notre amour de nous-mêmes , le climat général retombera peut-être../..."



Extraits de "Eloge de l'énergie vagabonde"  de Sylvain Tesson-






 source: Toile




 source: Toile

"../...Lorsque la lumière s'éteindra dans les centres de nos mégapoles, l'une des tortues du soir continuera peut-être de battre le fond des océans de ses lentes nageoires. Elle retrouvera  la plage de ses premiers pas. Se hissant sur le rivage, guidée par l'instinct, elle déposera ses oeufs sur le sable, petits barils de vie qui contiennent en eux le principe entier de l'univers: ce besoin de croître, de souffrir et de vivre, cette obstination à mener la course sans qu'il n'y ait aucune bonne raison apparente de le faire../.."
-Sylvain Tesson-




 source: toile

jeudi 13 octobre 2011

leçon de pub comparative




L'aviez-vous remarqué?
-Ben tiens répondit l'égo
En effet, cher(e)s et bon marché lectrices et teurs à toute heure- nous sommes dans une période particulière de l'année où à l'approche des premiers frimas automnaux, les ptites bêtes à corne de brume ou sans, c'est selon, ont une tendance culturelle et certaine à vouloir rentrer se mettre au chaud (mettez vous à leur place) dans nos demeures cosy (fan tutte) et éventuellement à rester bien planqués à l'affut  pour nous pomper sans bien ni honneur de quelques décilitres de bon sang mais c'est bien sur.
Et c'est ainsi qu'après avoir servi de gruyère  emmental dans une précédente soirée, je me retrouvais livré à féroce nature et scrutant la voute céleste de ma chambre à coucher, à la recherche du taon perdu ou tout au moins d'un spécimen rescapé de la famille mosquito.
-parenthèse-
Mosquito, mosquito O lala lala lala lala la i
Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir perchés sur leurs pa-pattes  en équilibre précaire sur le plafond quelques  zélés  vampires (de leur mère)

 Et là, croyez moi si vous voulez  mon sang chaud (pensa) ne fit qu'un tour et après avoir réuni l'état major, il fut décidé d'exterminer les dangereux perforateurs.
 Ne possédant pas d'arme fatale ni une, ni deux, ni trois, c'est avec la profession de foi de la Martine sans sa plage, délicatement déposée dans la boite aux lettres, quelques jours plus tôt, que nous décidâmes à grandes claques sur la tronche insectophile de bouter l'ennemi hors de nos frontières;
Que les âmes sensibles veuillent bien me pardonner mais nous fîmes alors, un véritable carton, d'où à  fortiori , la pensée sous jacinthe  (Giscard sors de ce corps) que la partie était gagnée.
Mais, ne croyez pas pour autant que je fis ainsi mon choix entre la bourreuse d'urne nordique à son papa et le corrézien  lipposucé en robe de Tulle.
N'ayant point entendu ( en autre et contrairement à Arnaud et Ségolène) ni l'une ni l'autre se prononcer sur le projet débile (sauf pour les bétonneurs Vinci et cie) de construction  de  l'aéroport de Notre Drame des Landes, pas plus  d'ailleurs que sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, c'est avec le bulletin "va te faire voir chez les grecs" que je décidais en toute âme et conscience d'appréhender le deuxième tour des primaires, les si bien nommées.
 Vous pouvez ranger vos  missels et sortir en rang...
A deux mains si vous le voulez bien.

mercredi 12 octobre 2011

des ronds dans l'eau

 Source: Toile



"Tu commenças ta vie
Tout au bord d'un ruisseau
Tu vécus de ces bruits
Qui courent dans les roseaux
Qui montent des chemins
Que filtrent les taillis
Les ailes du moulin
Les cloches de midi
Soulignant d'un sourire
La chanson d'un oiseau
Tu prenais des plaisirs
A faire des ronds dans l'eau

Aujourd'hui tu ballottes

Dans des eaux moins tranquilles
Tu t'acharnes et tu flottes
Mais l'amour, où est-il ?
L'ambition a des lois
L'ambition est un culte
Tu voudrais que ta voix
Domine le tumulte
Tu voudrais que l'on t'aime
Un peu comme un héros
Mais qui saurait quand même
Faire des ronds dans l'eau

S'il y a tous ces témoins

Que tu veux dans ton dos
Dis-toi qu'ils pourraient bien
Devant tes ronds dans l'eau
Te prendre pour l'idiot
L'idiot de ton village
Qui lui est resté là
Pour faire des ronds dans l'eau
Pour faire des ronds dans l'eau"

-Pierre Barouh-


mardi 11 octobre 2011

en avant toute



on ne pensera à rien.
en se demandant l'impossible
puisque machine avant toute
dès lors sa mise en route,
jusqu'à  panne générale
faute de carburant ou usure des plaquettes
à force de ronger son frein?



En tout cas
faire en sorte
de ne plus penser à mal
ni non plus à bien faire.
Les deux se tenant la main,
en douce, sur du velours.
Les deux  serrant les coudes
en efforts conjugués
pour tenir la distance entre soi, son  paraître.


On pensera échappée par la côte
pour revenir goéland, mouette ou albatros...
suivant le degré d'intimité avec l'aventure secondaire qui se paierait 
paraît-il,
en liquide.
Juste retour aux sources...



On pensera sans doute à fermer les volets,
avant d'improbables réveils
à la saison des amours,
autre rime d'un discours
sur feuille volante.
Au printemps des certitudes adolescentes
allant plus vite que la musique
et  s'échouant un jour sur grève,
en  renversant leurs illusions marine.



lundi 10 octobre 2011

c'est le bouquet



Serge une des trois grâces  de Montpell. (comme ils disent chez branchouille,  place de la comédie) et  hardi consultant en faits d'automne et divers nous délivre une  info à tomber par terre:

Une météorite tombe sur la maison de… Mme Comette

C’est une rareté scientifique et un joli clin d’œil venu du ciel. Un objet extraterrestre s’est écrasé sur le toit de… Mme Comette, dans la banlieue sud de Paris! C’est une météorite vieille de 4,57 milliards d’années qui a fini sa course céleste à Draveil (Essonne). Pour la jeune chanceuse de 32 ans, au nom prédestiné et par ailleurs comptable au ministère des Finances, « une météorite dans un jardin, c’est féerique et plus improbable que de gagner au Loto ». Céline Carez-  Le Parisien.fr

                                                               -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-




                                                        :_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:_:


De son côté, lydie  signale que:

../...Le mois d'octobre aura sa part d'exceptions :
 5 samedis 
5 dimanches 
5 lundis 
Ceci ne survient qu'une fois tous les 823 ans.

 Nous voilà  donc prévenus...



                                                                             "!"!"!"!"!"!"!"!"!"!"!"! 




 j'avions également reçu ceci:

Victoire sans précédent : AREVA condamnée !
Le 30 septembre 2011, le Réseau "Sortir du nucléaire" a remporté une victoire judiciaire sans précédent contre l’industrie nucléaire aux cotés d’autres associations. 

"AREVA a en effet été condamnée en appel pour pollution des eaux, suite au déversement en juillet 2008 de 74 kg d’uranium, matériau hautement radioactif, dans les cours d’eaux avoisinant le site nucléaire du Tricastin dans la Drôme. La pollution correspondait à 27 fois la limite annuelle des rejets autorisés. La population a été privée d’eau potable et des lieux de baignade ont été pollués.
Cette condamnation écorne sérieusement l’image "respectable" que l’industrie nucléaire française essaie de se donner."


                                                      §/§/§/§/§/§/§/§/§/§/§


Toujours dans la boite aux lettres du lundi (et l'autre pas)
"Un physicien en colère tenait à rendre publique ce qu’il pense du monde scientifique d’aujourd’hui dans un texte qu’il a écrit lui-même. Il y parle d’énergie libre interdite et de l’escroquerie du système actuel. Il donne des liens très intéressants. Il a choisit le média alternatif et philosophique Wikistrike pour s’exprimer. Nous tenions ici à le remercier. Ce texte est important, car voilà enfin un scientifique qui ose rompre le silence, dégouté par un système fasciste. Vive la démocratie et l'énergie libre ! Il est notre prix Wikinobel de physique 2011."
la suite si ça vous chante c'est par ici 


                                                          (-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-(-



                              

                                                    
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