samedi 20 août 2011

on dirait le sud



Bonjour vous
Petite carte postale  pour vous dire que tout va bien ; un peu chaud peut-être pour un breton en déplacement sur les contrées occitanes, m'enfin on va pas se plaindre non plus hein(g)!. 
Au moment d'où je vous cause, je me trouve dans un village sudiste aveyronnais pas très loin du Larzac pour ceux que ça interpelle...
C'est le presque début d'un périple  qui nous conduira des rives du Tarn à celles de l'Hérault puis direction l'Ariège, les Pyrénées Atlantique, le bordelais, le bord de l'eau ha! ha! ha! et puis aussi des chemins de traverse parce que sinon,trop facile.
Bon... je vous raconterais la suite en rentrant  quelque part  chez septembre parce que là j'ai pas vraiment le temps ni toujours la possibilité de me connecter et c'est sans doute mieux comme ça. On appelle ça: les vacances, enfin  je crois; ça faisait longtemps que l'équipage n'avait pas pris le maquis alors on en profite et c'est pas peu dire...

J'espère que par chez vous, tout va pour le mieux. Ne m'en veuillez pas trop si j'ai pas répondu à vos derniers courriers..D'ici là et présentement je vous embrasse.
Prenez soin de vous, ça peut surement servir.
A pluche
j.j.





Envoyé par Courlangior

samedi 13 août 2011

un coup de pleine lune




On allait jouer, encore une fois la pièce: " retour en pleine lune".
Bon, ok,  j'étais légèrement en avance sur l'affaire puisque selon les manuscrits ce n'était que le lendemain qu'elle serait sous les projecteurs;  mais comme sans y prêter gare ou train ou même avion et pédi-bus compris, le jour prochain était déjà là, sur la table à carte du ciel, on pouvait - toujours renouvelé- se perdre avec délectation, dans les méandres de la poésie lunaire.
Après, bien sur, il faudrait compter sur ses humeurs chagrines ou non pour supposer l'avenir.
Mais le temps avait-il vraiment un avenir?






-proposé par Brigitte-

 Ou quand Serge fait des histoires:
"C'est un  type qui se promène dans la rue, il rencontre un pingouin et il se demande à juste titre qu'est ce qu'un pingouin fait ainsi dans la rue. Un peu plus loin il croise un policier et il dit à celui-ci: "Il y a un pingouin là-bas qui a l'air perdu, faudrait ptêt faire quelque chose".
Le policier lui répond: ": Vous avez raison, moi à votre place je l'amènerais au zoo."
Le lendemain le policier voit le type dans la rue accompagné du pingouin alors il lui dit: "Ben alors vous l'avez pas emmené au zoo?"
et le type de répondre: "Ah si c'était super, on s'est bien éclaté mais là maintenant on va au cinéma." 

Bon ça c'est fait... 
Affligeant non? Dame, fallait bien faire dégivrer le frigo avant de partir...



 Ils avaient beau les retourner, les soupeser, les talquer, les envelopper, et même leur raconter des histoires pour les endormir ou en tout cas leur changer les idées; rien n'y faisait: Les bourses étaient malades et personne ne savait vraiment pourquoi -conjoncturel, structurel ou ras la gamelle?
 En tout cas, la dépression  était bien là, comme scotchée au dessus de la maison des ptits hommes verts agités du bocal et rien ne semblait vouloir l'en faire dégager.
Et si c'était l'occasion ou jamais de s'en débarrasser? déclara tout de go et sans qu'on lui ai demandé son avis un nain de jardin qui passait par là parce qu'on lui avait dit que c'était un raccourci pour aller au parc des expositions de nain de jardin.
Là;-dessus, et en dessous aussi,  il partit dans un énorme éclat de rire avant de disparaître comme il était venu.
Quelques semaines plus tard, on découvrit sur un mur encore debout de la  sombre bâtisse (qui avait connu un récent coup de chaud) tracé à l'encre rose: "De profundis, elle avait un bon fond de pension mais, morpionibus,  il lui fut fatal..." 




Que d'intentions, de réflexions, de transmissions,  génuflexions, compromissions,  finitions, ambitions, démissions, répétitions,.
 Solutions, rémission, piège à ...
 Hula Hoop qu'il disait le Dieu des montagnes
Monte là dessus et tu verras...un sénateur tout bronzé, un député puté et le président  brillant dans les dents au soir couchant.


Allez les gars, les filles et tous les autres, pour la rentrée,  vous reprendrez bien un peu de soupe?




vendredi 12 août 2011

comme un sac

Il avait des valises sous les yeux. 
Pourtant les conseillistes lui avaient bien dit qu'elles n'avaient rien à faire là et qu'il aurait mieux fait de les poser sur le lit afin de les bourrer du tout et surtout n'importe quoi, comme il se doit, lorsque l'on part en voyage;
Seulement cela faisait  tellement longtemps qu'il n'avait pas quitté son ile qu'il ne savait plus vraiment quelles étaient les conditions ciné et quanone pour envisager des vacances.
D'ailleurs, il s'habillait comme un sac et pensait-il -un peu léger sans doute...que cela suffirait bien pour remplir le vide du départ..
Mais tout de même,
derrière des dehors de supposée tranquillité, il sentait bien que les questions commençaient à affluer dans leur boites- en rangs serrés-
Il en prit quelques-unes au hasard:
-Devrait-il emmener des bottes pour se tenir prêt à toute éventualité, en cas de marée surprise, sur les bords du Tarn ou de l'Hérault?
-Quel dosage envisager pour la poudre d'escampette? trop fort et il risquait de se retrouver fleurir le monument du  terrain  inconnu. Trop faible et il n'arriverait même pas à franchir le pont de la gare...
-Selon son horoscope:il "n'allait pas être déçu du voyage qui d'ailleurs formait la jeunesse" Mais comment fallait-il le prendre pour  lui qui approchait du versant complètement neigeux de l'existence?
-Parasol ou parapluie? 
-anti-coups de soleil?
-anti-moustiques?
-anti-corps?
-anti-monte lait?
-anti-déluvien et inversement?
-anti-intihistaminique?
-anti-social sans perdre son sang-froid?

STOP

 La cour était maintenant  pleine, et il était plus que temps de remplir le coffre de la juvaquatre avant de filer plein gaz vers de nouvelles aventures
seulement on lui avait  également dit de ne surtout pas oublier de  fermer le gaz avant de partir
Alors...
à qui se fier, dans ce monde de toux et son contraire?



jeudi 11 août 2011

pré en bulles


Voyons que je calculasse...plus que trois jours enfin quoi... nuits de boulot soit... allez à la louche pour la pâte à galettes: une trentaine d'heures
avant
d'aller luia
en vacances.
En ce moment je vois tout le monde ou presque revenir de congés  et entre-nous... (mais vous ne  le répéterez pas, je compte sur vous...) c'est plutôt jouissif de se dire que très bientôt
on va mettre les voiles...
. Allez! faîtes pas la gueule,vous en avez profité aussi, enfin j'espère.

 Et puisque l'on est dans la partie intendance de l'affaire, les habitués de la boutique auront bien sur remarqué que depuis quelques temps il y a comme un certain laissez aller sur sur ce blogounet.
. Vi! vous qui aviez été habitués à des articles quasi quotidiens,  on fait maintenant dans l'aléatoire et chers lectrices z'et lecteurs cela mérite des explications.
Tout d'abord j'ai changé  récemment de matériel de connexion internet  pour le dernier modèle de la box en question. Ah dame, en ce qui concerne le design, c'est parfait. Par contre, comme cette petite chose (fragile) est très sensible à la qualité du réseau électrique , cela signifie que dans la partie de la crèmerie récemment refaite tout va bien, par contre pour les locaux dont l'installation électrique date des anciens Francs,  voir même des Vénètes...Comme disent les anglais sous tension: "C'est une autre paire de Manche"
Et résultat des courses, plus de connexion internet... Alors bien entendu comme chez les banquiers en banqueroute , il a fallu dare-dare activer le plan B comme (Eh) Banane; ce dernier consistant à installer un réseau wifi sans fil, ce qui semblait un jeu d'enfant à priori sauf que...là aussi,  quand ça veut pas, ben ça veut pas...
Bon  là-dessus comme précisé quelques lignes plus haut - Heureusement qu'il y en a qui suivent...les congés z'annuels semblant à quelques encablures de votre serviteur; après réunion du collectif de maintenance il a été décidé de  profiter de la marée et de la sortie de secours,  pour prendre du large; cela n'était point arrivé ici-même depuis fort  longtemps...Et donc présentement et dans les semaines qui suivent, il est possible que justement le champ des possibles s'apparente quelque-peu à une friche, pas vraiment industrielle mais friche quand-même.

Pour sur,  vous allez me manquer , mais vous vous en remettrez j'en suis sur. Ceci dit,  il est possible qu'à l'occasion, je revienne dans le coin(g) vous faire un ptit coucou..

Portez-vous le mieux possible, bon courage aux travailleuses et lleurs. Bon repos aux rentiers , vacanciers et décédés
Et
au plaisir de vous revoir..

D'ici là, soyez pas trop sages
.




lundi 8 août 2011

chronique en escales


Vendredi soir, nous partîmes en demi-douzaine mais attirés par les flonflons de la fête  nous nous vîmes  quelques dizaines de milliers  en arrivant au port.
"Les Escales" allaient une fois de plus tenir leur promesse d'un festival pas tout à fait comme les autres, dans son  environnement résolument maritime, mais, plus encore par une programmation  où les "locomotives" de la sono mondiale croisent la route de magnifiques découvertes appelées souvent  à faire du bruit par la suite.



Pour cette vingtième édition et  en ce qui me concerne pour des raisons professionnelles- une seule soirée seulement - le  premier coup de coeur  fut pour Niqolah Seeva, artiste, musicien, poète, chanteur, dégagé, décalé ...sachant mélanger avec brio et  délicatesse  les  instruments traditionnels  tel le luth avec les outils contemporains de la techno..
Accompagné par un groupe de grande qualité; entre deux ballades arabo- indo,tutto quanto...il nous offrira en milieu de récital  sa version  surprenante et drôle du grand classique de Jeff Buckley "Hallelujah"  transformé pour l'occasion en "abdullah""








Autre grand moment, la rencontre entre le Bagad de Saint-Nazaire et le groupe"Agadir Gwanas" dans une création spécialement concoctée pour le vingtième anniversaire du festival..
Puissance et légèreté furent au rendez-vous entre cornemuses, bombardes et haute-voltige des danseurs/chanteurs/conteurs de la côte atlantique marocaine.
Du grand art.





Toujours dans la série des  rencontres détonantes, sous l'appellation "Band of Gypsies", les tsiganes du   Taraf de Haïdouks héros de "Latcho Drom" de Tony Gatlif  associés pour l'occasion à la trépidante  fanfare macédonienne "Kocani Orkestar".
Pour oublier une météo quelque peu  capricieuse dans le genre "ça pulse sur l'estuaire et ses degrés retrouvés"...



Il aurait  fallu aussi sans doute parler du Mexican Institure of Sound ou de Yael Naim ou encore de l'Orchestre National de Barbès...
mais comme  pour des raisons d'intendance je ne les ai pas vu ,à moins de broder sur le sujet ce qui n'est pas trop (espérons-le) le genre de la maison , nous vous demanderons pour de plus amples informations de vous référer à vos propres souvenirs ou à la prose de quelques journaleux en verve (et contre tout?)



A ce propos - petite anecdote de la soirée : Pendant que nous regardions Niqolah Seeva ,  sur un côté en devant de scène  une jeune journaliste aux poses  particulièrement inspirées et aussi discrète qu'un abat- jour de lampe allogène écrivait sur son  calepin posé sur  le rebord de l'estrade ses pensées profondes- j'imagine- en direct-live .
Un grand  moment de: "je me la pète en public".
A chacun -selon ses moyens-  le droit au  spectacle.
.N'est-il pas?...


Quand à nous autres: les petits pieds , le temps de saluer à la sortie  des vendeurs de Kebab nous reprîmes dans une ambiance automnale le chemin de l'Home Sweet Home" 
Pour le réchauffement climatique attendons  l'année prochaine...


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