samedi 30 avril 2011

gouel breizh










envoyé par Minicocomi



FETE DE LA BRETAGNE

sur la rive nord



NOUS qui désirons sans fin



".../...Des suggestions, issues d'un passé récent et subversif, surgissent de l'intolérable résignation à laquelle ont succombé ceux qui, pour un salaire ou une rétribution, acceptent n'importe quel emploi: occuper les usines qu'une rentabilité escroquée par les actionnaires menace de fermeture, assurer leur contrôle et leur activiter sans se soucier des normes de compétition bureaucratiquement manipulées, les reconvertir s'il le faut et produire des biens de qualité utiles à la région où elles sont implnatées, rechercher dans les intérêts locaux cette assise qu'une conscience internationale consolidera partout où la lutte en faveur du milieu naturel dénonce le pouvoir de la corruption.


De telles recommandations ont le mérite de renouer avec une radicalité inaccomplie par le passé et d'en représenter le dépassement avec toutes les ressources indispensables pour l'accomplir. Chaque fois que le mépris de la vie a été poussé trop avant, il en est sorti, comme du fond de l'humanité opprimée, ou la rage de se détruire d'un seul coup ou la volonté de s'affranchir en la régénérant.
Nous ne délaissons pas un système d'exploitation qui a déterminé notre histoire jusque dans ses plus grands bouleversements pour nous obnubiler de leçons dont nous dispense l'apprentissage d'une époque où nous gouvernerons nos destinées.



Qu'on ne l'oublie pas: ce qui prête de la pertinence au vieux projet d'appropriation collective des moyens de production tient surtout au parasitisme d'une économie qui les galvaude et lâche la proie du dynamisme industriel pour l'ombre d'un profit à court terme.
Le prétexte de combattre la récession et la régression sociale ne renverra pas à l'usine et au travail ceux qui, plus que jamais, aspirent à s'y échapper. Les progrès d'une technique automatisant les tâches condamnent à la misère et au chômage des hommes et des femmes à qui il suffirait de s'en emparer pour s'épargner l'abrutissement et la fatigue, conquérir le loisir de se consacrer à eux-mêmes et s'adonner à cette absolue priorité de l'existence, qui est de créer des conditions favorables à son épanouissement.

Aucun travail ne vaut la création d'un monde qui nous en débarrassera.  .../..."



extrait de: "Nous qui désirons sans fin" de  Raoul Vaneigem. Editions: Le cherche midi-



vendredi 29 avril 2011

notre mer

 photo: Patrick L.


"La mer s'est retirée
  Les oiseaux sont partis
  Le flux sécrète sa force dans le jusant
  mais le temps s'est peut-être arrêté sur les eaux.

  De lumière éblouie la mouette va son sol
  Du ciel à l'océan elle exprime sa faim
  et crie comme blessée au-devant de sa proie;

  On dit qu'elle commande au vent voyageur d'âmes
  mais c'est dans le soleil où frissonnent les flots
  qu'elle s'offre royale.

  La mer s'est retirée
  Le monde s'est perdu
  Une plainte la nuit monte des eaux nouvelles
  et l'on croit entrevoir dans l'abîme du ciel
  les yeux des disparus."

 -Charles Le Quintrec-

rock'n solex



C'est la 44em édition  du célèbre festival étudiant de Rennes "Rock'n Solex"
avec sur le campus de Beaulieu  quatre soirées de concerts et ...courses de solex






avec en autre:

ABD AL MALIK






CHINESE MAN





 ALAMBIG ELECTRIK





Demandez le programme

200 berges



Dans le cadre de son bicentenaire, le canal de Nantes à Brest -360 kms-  est à l'honneur jusqu'au mois de septembre avec près de 300 évènements qui se dérouleront sur ses (200?) berges.




pour plus d'infos:  embarquement immédiat

l'expo à Nono



Dans le cadre de l'année de la B.D. à Penmarc'h , Joel Auvin dit: "Nono"  -ex prof de philo et dessinateur breton bien connu-expose jusqu'au 26 juin  dans le vieux phare un condensé de sa riche carrière artistique à travers des dessins de presse, croquis,  carnets de voyage, affiches, caricatures...

















jeudi 28 avril 2011

Jeudi: tous bourrée






LA ptit blagounette du jour (offerte par Philippe)  nous vient de chez nos cousins helvètes,  cela nous rappellera de bons souvenirs...enfin...
Alors, profitons donc de ces quelques minutes de franche hilarité au conseil fédéral (l'équivalent de notre assemblée nationale).



et pour clore les (d)ébats un peu de culture made in Lieu unique

En partenariat avec « Les Utopiales », les libraires Complices de Nantes, les Editions de l’Atalante,
la Médiathèque de Nantes

le lieu unique accueille
Rencontre avec les écrivains
Norman Spinrad et Roland C. Wagner
animée par Antoine Mottier
mardi 10 mai à 20h / entrée libre
"La Science-fiction n’est pas un genre mineur ni dépassé. L’anticipation et l’uchronie connaissent même un sacré renouvellement en ce début de XXIe siècle. Pour de nombreux auteurs de science-fiction, le choc des civilisations, concept formulé par Samuel Huntington à la fin des années 90, est une clef de lecture du XXIe siècle. S’emparant du réel, de la petite et de la grande Histoire, certains romans projettent des imaginaires alternatifs à effet miroir sur notre époque, c’est le cas des deux derniers livres des deux écrivains invités ce mardi 10 mai." -source: Lieu-Unique-





facho pour la saison



Un de nos grands sports nationaux s'appelle l'hypocrisie et se décline sous toutes ses formes et par tous les temps dans tous les strates de la Franchouille qui en a: 
des ouille.
Vous voulez un exemple?
(Oh oui  qu'elle répondit la claque subventionnée)
Et bien cher public et passager de ce rafiot entoilé, sous l'embarras du choix: la plage.
Z'aussi; (de Strasbourg) je prendrais un sujet tout à fait tendance et en l'occurrence,  ds la famille Le Béne  je demanderais  la fifille à son popa.
Elle a un prénom  délicat  parfumé aux effluves de  marée descendante et on l'imagine aisément ainsi se promener dans le nouveau maillot des bleus à l'âme, sur le port à Pâques ou mieux encore  à La Trinité.
En effet, depuis quelques semaines, alors que les institutes de chondage -en vase-communiquant  commencent à égrainer et  à qui mieux mieux leur chapelet présidentiable ( et on a pas fini d'en bouffer..) il semblerait -bouh! fais moi peur- que l'on donne en tête de gondole qui se marre, l'avocate relookée plus  présentable que son vieux racorni de père tout juste bon ou presque  à rejoindre la maison de retraite du troisième Reich (pas Wilhelm, l'autre).
Et bien, comme ma mère qui regardait les émissions médicales  noir et blanc des deuxièmes parties de soirées des années soixante-dix en se cachant les yeux derrière ses deux  mains grandes z'et vertes, la grande distribution du tout Paname qui cause dans le poste,  nous en joue des tonnes sur le: je vous en cause (merci les sponsors) mais alors berk! berk! (sur plage d'info)  quelle horreur...pas de ça chez nous mais je vous en recause cependant  dans la prochaine édition.
Indépendamment  des considérations idéologiques, supposons une seconde- allez une minute pour les plus lents- que l'on traite de la même manière n'importe quel autre parti dûment reconnu par les instances constitutionnelles et subventionné en conséquence... l'on aurait vu depuis longtemps une levée de boucliers de toutes les associations de défense des droits de l'homme qui pétitionneraient , roucouleraient et vilipenderaient avec toutes les bonnes raisons qui s'imposent. Mais là, chez faux cul et consort, on sonde bien profond et puis on se gausse, on se vertu, on s'évente, on fait sa mijaurée les yeux au ciel . Pas de ça chez-nous etc avec le résultat que l'on sait à savoir: (comme son pater de campagne  avant elle) transformer  l'immonde taillée haute couture en victime.

Rappelons s'il le fallait que c'est la mitterranderie dans sa rouerie tranquille qui  fit en son temps ce  subtil coup de Jarnac en permettant à l'ancien bricoleur d'Algérie de s'exprimer à la télé au nom du DROA d'expression, c'est cela oui,  et ainsi lui permit d'acquérir une véritable tribune qu'il n'aurait jamais eu autrement avec ses pitoyables  o,o2% aux présidentielles d'avant caméra.
Aujourd'hui, tout le monde sait, mis à part  quelques vierges effarouchées sentant le déodorant W.C. à la  rose qu'il s'agissait de glisser la peau de banane choucroute sous les pattes de la droite et cela fonctionna pendant au moins -tout de même-  une quinzaine d'années.
Depuis que le bruit et l'odeur et sa descendance ont repris les clés du coffre, à chaque grand messe électorale ils nous la jouent- sécurite ta mère- histoire de récupérer les égarés de la nuit de cristal. Cela fonctionne parfois, sachant  que la majorité des  quelques derniers votants se récupère de plus en plus  dans la famille  sonotone..mais la ficelle étant un peu grosse même pour les très bigleux, après la déroute d'un certain avril 2002, il se pourrait que cette fois (et là on est prévenu)  la Marine nationale à qui son viril géniteur lisait petiote l'histoire de la pucelle d'Orléans (qui a free et qui a tout compris) débarque au deuxième tour avec ses tours de magie ( c'est l'avocat-ion), ce qui explique pourquoi le ban  et l'arrière train, toutes casseroles confondues nous la joue "maman j'ai peur" et "tous unis contre l'Extrème" (mais  surtout ne Mélanchon pas les torchons ).

Personnellement, j'ai déjà prévu mon  prochain bulletin au cazou, comme un hommage à un grand disparu:

"Non mais t'as vu c'qui passe j'veux l'feuilleton à la place"

"J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ca m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors
J'aurais pas dû ouvrir
A la rouquine carmélite
La mère sup' m'a vu v'nir
Dieu avait mis un kilt
Y a dû y avoir des fuites
Vertige de l'amour

Mes circuits sont niqués
Puis y a un truc qui fait masse
L'courant peut plus passer
Non mais t'as vu c'qui passe
J'veux l'feuilleton à la place
Vertige de l'amour

Tu t'chopes des suées à Saïgon
J'm'écris des cartes postales du front
Si ça continue j'vais m'découper
Suivant les points les pointillés
Vertige de l'amour

Désir fou que rien ne chasse
L'coeur transi reste sourd
Aux cris du marchand d'glaces
Non mais t'as vu c'qui passe
J'veux l'feuilleton à la place
Vertige de l'amour

J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ca m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors

J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ca m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors"
 -Boris Bergman-

mercredi 27 avril 2011

ça aurait pu être le paradis




ç'aurait  pu être le paradis.
"Ma maison est petite et se trouve à deux pas de la plage. De grands portes-fenêtres donnent sur l'eau. Il fait très clair à l'intérieur. Le sol est fait de vieilles planches de pin larges et usées, séparées par de profondes rainures où s'amasse la poussière de plusieurs décennies.
L'équipement original de la cuisine qui date des années cinquante, un buffet en Formica bleu, a été complété par des objets blancs plus modernes. La chambre surplombe les rochers et, même quand je suis allongée sur mon lit beaucoup trop large pour moi, je peux voir la mer à travers la porte-fenêtre.
La salle de bains et les toilettes se situent dans un bâtiment à part; dans ce qui était autrefois un petit appentis. Il me faut sortir par la porte d'entrée et traverser les buissons de rosiers pour m'y rendre.
Un carré de verdure s'étale entre deux maisons. Ce qui est en réalité une jungle de hautes herbes qui ne prête guère aux activités traditionnelles d'une pelouse. Au lieu de ça, j'ai creusé deux petits sentiers à travers cette végétation sauvage: l'un mène vers la vieille passerelle d'embarquement branlante et l'autre vers les rochers.
Sur la plage, les sedum aux pétales rouges se mêlent à la bruyère et au thym Quelques menus pins de montagne courbés par le vent forment une bordure vers les grands rochers avant de céder la place à la forêt et au terrain vague. Je n'habite qu'à une heure de Stockholm, cde qui n'empêche pas que la maison la plus proche se trouve à un kilomètre d'ici.
C'était l'idée de Stefan de venir s'installer ici, à la spartiate et près de la nature, dans un endroit propice à la plongée. A l'époque, ça paraissait alléchant. A l'époque.Aucun rêve ne me semblait trop naïf, aucune idée trop loufoque. Maintenant, je n'en suis plus aussi sure. Vivant seule, une passivité bizarre a pris le dessus dans ma vie; changer une ampoule est devenu un grand projet, repeindre la remise semble un dessein inaccessible, trop énorme pour que je puisse l'entreprendre. Déménager est hors de question. Je ne saurais pas par quel bout commencer.
Mes amis me regardent toujours avec un mélange de pitié et d'horreur quand ils me rendent visite. Ils pensent que je devrais jeter les affaires de Stefan: son rasoir dans la salle de bains, son équipement de plongée dans la remise, ses vêtements dans l'armoire, sa montre sur le chevet que j'embrasse la nuit quand quand il me manque trop.
"Tu ne peux pas vivre dans un mausolée" dit souvent Aina en passant une main dans mes cheveux courts.
Elle a raison, bien sûr. Je devrais me débarrasser des affaires de Stefan. Je devrais faire table rase de Stefan.
"Tu travailles beaucoup trop, ajoute-t-elle d'habitude en soupirant. allez, ce week-end, on sort toutes les deux."
Je décline toujours. Prétextant les travaux dans la maison et les nombreux rapports que je dois écrire. Les papiers dont il faut faire le tri. Aima réagit toujours en souriant comme si elle savait que je mens, ce que je fais bien évidemment.  .../..."

-extrait de:  "ça aurait pu être le paradis"- un roman de Camilla Grebe et Asa Träff- traduit du suédois par Marx Stadler et Lucile Clauss.-Editions du Rocher/ Le Serpent à Plumes-




mardi 26 avril 2011

happy birthday tchernobyl


my name is byl
tcherno-byl



mardi c'est reprise mais sans les chaussettes




Mardi c'est:  reprise. Comme je cherchais une rime en ise, histoire d'être de mise avec un retour programmé au boulot (qui  lui rime parfois avec plein le dos -au propre comme au défiguré-) il m'est venu illico presto et  ex-aeco: méprise et surprise
Méprise et malentendu ramenant  fissa au souvenir poussiéreux mais prompt à resurgir à la moindre bourrasque.
  "Allez, faut se lever,  dépêche-toi, sinon tu vas être en retard à l'école", ce genre de phrase pour lit bateau, entendue au par coeur et qu'à mon tour il m'arrive machinalement de répéter aujourd'hui, quand un de mes "clients" passager fait la sourde oreille, pensant se protéger des misères du monde, la tête sous sa couette...

Désolé, pour les bataillons de l'éducation nationale en ordre dispersé mais je n'ai  jamais aimé l'école (ceci-dit, si j'en crois les confidences de quelques profs , certains d'entre eux non plus...) et cela n'a absolument aucun rapport avec le fait d'avoir envie d'apprendre, envie que j'ai eu très tôt et qui m'est restée, malgré tout ce que le système scolaire a essayé de faire pour m'en dégoûter à jamais.
Quel gâchis, me dis-je parfois en voyant -génération après génération- des ptits bouts d'Homme s'embarquer dans ces journées interminables, plates et conditionnées où le seul espoir d'aventure résidera pour celui qui a la chance d'être près de la fenêtre dans un regard discret vers un hypothétique ailleurs.
L'école, enfin, leur école n'a de sens -si l'on peut dire- que pour une minorité d'élèves, du genre à se noyer dans le moule du pré-digéré et ayant quelques facilités pour  rabâcher et gober les mantras véhiculés dans des programmes construits à la mesure de l'ennui d'un système à fabriquer de bons moutons serviles.
Le plaisir interdit par le ministère et ses fantômes on  le trouvera - par chance et/ou par hasard -ailleurs- dans quelque bibliothèque, dans la rencontre avec des idées toutes fenêtres ouvertes, dans l'humour et le désordre, dans la joie de la découverte ensemble, chez les philosophes en herbe et les penseurs épanouis, dans le doute, qui n'est jamais triste, bien au contraire, dans l'amour aussi du genre humain, dans le droit que dis-je le devoir: à l'erreur, au faire autrement, avec des parents, des "éducateurs" au sens large du terme  pour qui la réussite d'une vie reste bien relative et mouvante mais en tout cas n'a aucun rapport avec le fait de monter en grade dans l'échelon de l'exploitation des uns sur les autres, la prise de pouvoir ou le droit au jetable.
"quand je vois votre réussite j'ai envie d'échouer" voilà ce que j'écrivais ici-même en novembre 2008 et  misère de moi...je ne jette rien:

"quand je vois votre réussite , j'ai envie d'échouer" Cette phrase entendue dans les années où le rêve était sollicité, que dis-je encouragé, a traversé toutes mes marées d'équinoxe en amplitude et s'est ainsi inscrite comme un tatouage rituel sur le granit de mes certitudes océanes. Nous n'avons pas les mêmes valeurs monsieur le pot de rillettes, président, ministre, député, sénateur, évêque, général, banquier, sportif de haut niveau et ainsi de suite tous les noeuds coulants cravatés, les plans de carrière dont on fait les sépultures, les chefs en quoi que ce soit et les carpettes qui vont avec, tous les uniformes qui marchent au pas de l'oie ou en canard, les constipés de la morale qui bétonnent leur laborieuse frustration, les philosophes à bon marché parfumés au 3 en un toilette, les journalistes malades d'un cancer de l'égo , les psys à emballer le jambon, les curés onctueux qui dégoulinent en chair, les diplômés qui s'affichent sur les murs de leur vide sanitaire, les machins qui se croisent avec des trucs plein leurs armoires, les actionnaires vulgaires par essence et inutiles par définition , les qui comptent leur pognon comme autant de passes à élargir leur horizon fessier, l'avant garde trotskiste à l'hospice socialiste, le gauchiste enseignant , le révolutionnaire fonctionnaire qui se soigne sous ses airs TT, le gros bras syndical du livre qu'il n'a jamais ouvert, le chasseur qui rase gratis tout ce qui bouge et tire pour combler le vide de son treillis ventripoté , le fondamentaliste qui sent fondamentalement mauvais à force de ne jamais ouvrir les fenêtres, le médecin UV qui chante "au suivant", le notaire qui savoure au ptit dej. son faire part de décès, la confrérie des voleurs artisans qui profite de la crédulité toujours renouvelée, le caquette en bm qui pourrit le chant des oiseaux, le branché de l'after chèvre et son before tout shooter, les dieux à bon marché qui font de la neige quand on les retourne, les réponses à tout pour les nuls, les bonne guerre et leurs marchands d'âme, les : "on s'occupe de tout", les formateurs réformés, les correcteurs en rouge dans la marge, les spécialistes, experts qui bouffent à tous les râteliers et vous en mettent plein les dents et... les blogueurs dans mon genre qui s'imaginent causer au monde alors qu'ils se regardent dans la vitre de leur écran de fumée- "quand je vois votre réussite j'ai envie d'échouer" à marée basse!"



 Olivier nous propose ceci:

"Un prix pourrait être attribué à cette guichetière d'un bureau de poste parisien
pour son élégance et son humour ! Cette guichetière se trouvait face à une longue file de clients mécontents, lassés
d'attendre pour pouvoir enfin déposer un chèque, retirer un chéquier ou envoyer
du courrier.
 C'est alors qu'un client excédé, se taillant un chemin jusqu'au guichet, jette son
bordereau sur le comptoir et dit: - JE DOIS encaisser ce chèque TOUT DE SUITE !- Je suis désolée, Monsieur. Je serai heureuse de vous aider tout à l'heure; je
dois d'abord m'occuper des autres clients, mais soyez sûr que votre tour viendra. Le client ne s'en laisse pas conter. Il crie très fort de manière que tout le monde
l'entende: - EST-CE QUE VOUS SAVEZ QUI JE SUIS? Alors sans aucune hésitation, la préposée se lève et s'adresse à tous les clients
présents: - Puis-je avoir votre attention, s'il vous plaît? Nous avons au guichet un client
qui NE SAIT PLUS QUI IL EST. Si vous êtes en mesure d'aider cette personne à
trouver son identité, nous vous prions de bien vouloir l'en informer, merci. Aiors que toute la file d'attente éclate de rire, le client furibard s'exclame:"Je T'ENC., salope" ! Sans broncher, la guichetière sourit et dit:- Je suis désolée, Monsieur, mais pour cela aussi il faudra être capable de faire
la queue! ! !"


Serge a retenu pour nous cet article d'un chroniqueur belge:



"Quelqu’un a-t-il encore envie d’être qualifié d’européen ? On peut espérer que quiconque a une once d’humanisme serait mieux avisé. Ceux qui sont actuellement au pouvoir sur le continent n’obtiendraient pas même l’asile au sein de la lie de l’humanité.

A propos des Finlandais, inutile de nous étendre : manifestement, ils se promènent encore avec des peaux d’ours sur le dos. Asseyez-les sur une luge, et ils partent dans toutes les directions. La civilisation s’arrête à la limite des neiges, c’est le charme du folklore. 

Les Hongrois sont moins innocents, c’est même un peuple mauvais. Le Parlement a adopté une nouvelle Constitution qui stipule que Dieu et le christianisme rassemblent la nation hongroise. Allez savoir ce qu’il advient des musulmans et des athées dans tout ça ! Il y a longtemps que la discrimination n’avait pas été inscrite de façon aussi immanente dans une Constitution. Plus hardi encore : les enfants doivent naître d’une union maritale entre un homme et une femme. Adieu les homos, adieu les mères célibataires. Pour couronner le tout, revenons au Moyen-Age : le fœtus doit être protégé dès la fécondation.

L'Europe est une chronique des scandales

Sous les yeux de l’Europe, les femmes hongroises sont renvoyées, en l’an 2011, aux aiguilles à tricoter d’obscures faiseuses d’anges. Quand on pense que ce pays membre peut y parvenir sans bûcher public ! Mais il est vrai qu’en Europe, tout est possible : les principes sont passés de mode, l’ultime charte est le marché. 
Cela n’apporte guère de solution aux dilemmes éthiques.

Mais que va donc faire Herman Van Rompuy? Va-t-il soudain pouvoir s’accommoder d’un rebut institutionnel? Président des pustules venimeuses – ça marche aussi? Les haïkus ne peuvent tout de même pas consoler de toutes les dépravations.
 L’Europe est une chronique des scandales.
Aux Pays-Bas, un xénophobe peut impunément prendre le gouvernement en otage. A Rome, un délinquant sexuel d’un âge avancé se laisse mener par son sexe tricolore. A l’Elysée, une espèce de président se vante d’être une Ferrari. "Quand vous ouvrez le capot, c’est avec des gants blancs" (phrase attribuée à Nicolas Sarkozy dans La Conquête, un film qui sort en mai sur son arrivée au pouvoir). Un forain n’aurait pas pu mieux le formuler. Le Président ? Un loufoque! 

Pour finir, la Belgique : une ferme pédagogique pour enfants où les culottes claquent au vent sur le fil à linge des populistes.
 L’Europe: un splendide état d’esprit devenu une tumeur."
Hugo Camps
ce texte a été publié sous le titre: "indignes de nous-mêmes chez: PressEurop




Gandhi -yoda et bonne-soeurs fumeuses ont été empruntés au blog: "Crasses et voluptés"
Merci également à Serge pour les autres illustrations et le temps qui passe

lundi 25 avril 2011

j'ai rien contre mais alors... tout contre...



Bon d'accord, le thermo. il est en plein soleil et donc forcément il chaptalise un peu...m'enfin... même si on enlève...allez, soyons pas chien (j'ai rien contre les chiens, c'est juste les crottes qui..) 5,6 degrés, il reste bien du 25 pour une fin avril, c'est à dire à peu près ce  à quoi on peut s'attendre heu...par exemple,  un premier août ...
Et ils sont où les repère là dedans
Hein(g)?
Vous avez remarqué, parfois  je prends  l'accent du sud, pas pour me moquer ( en ce lundi de Pâques, j'ai décidé de prendre mes précautions avec tout le monde, on ne sait jamais..) c'est en préambule  pour le souvenir. Eh Oh... j'ai passé une vingtaine d'années entre Languedoc et Côte d'Azur et à chaque fois que je revenais sur mes terres bretonnes originelles, on  me disait toujours que j'avais l'accent ...(et la conduite aussi en bagnole..). Donc c'est...pourrait-on dire,  comme un renvoi un peu aillé, un retour d'acide s'ils  préfèrent les plus anciens ayant perdu leur cheveux-( mais attention je respecte également les imberbes de la tête, les rasés du partout,les calvitiens (corses ou pas d'ailleurs))
Et puis, j'ai regardé la carte météo dans le poste de radio. Voui! parfaitement c'est possible, avec un peu d'attention, essayez vous verrez...Et depuis quelques jours, il se passe un phénomène étrange et pénétrant, c'est dans le nord (mes z'hommages à Saint Omer qui se reconnaitra ptêt et à Longuenesse aussi bien sur et les Flandres et tout le monde , même les alsaciens, mais non je dis même...je voulais dire: surtout (a pis zut à la fin j'en étais où là?... ), que l'on a les plus hautes notes, ce qui est quand même pas piqué des vers ( petite précision à toute fin utile, c'est une image,  je n'ai jamais rien piqué dans la musette du pécheur , ni  d'ailleurs à un  voisin de bistrot, juste emprunté à la rigueur au poète d'astreinte,  mais  alors, en citant mes sources....)
Bref, sur le front de mer, hier aprem,  c'était  la grand braderie aux débardeurs (déjà qu'à quinze degrés, dans le bourg, y'en a qui ont pratiquement plus  rien sur le dos...), j'en ai même vu essayer les bains de boue aux métaux lourds (spécialité nazairienne) et c'est ainsi que j'ai pu, en pleine fulgurance inspirée... photographier le panneau du port autonome à deux pas de la capitainerie - si vous voyez ce que je veux dire? (Ah bon, certains restent dans l'expectative , mince alors..)
Et ainsi,  tenant bien en main mon sujet du lundi... la météo-   du nanan pour un jour férié...Dame, ça évite de trop se prendre la tête à l'apéro et rien de plus consensuel pas vrai? De quoi ébaubir le décorateur de la maison parti en déplacement sur Marseille  (coucou Serge) où pour une fois, la température au Panier frisera le ridicule par rapport à cheu nous. Je comprends mieux maintenant pourquoi ils nous installent des palmiers partout...à moins que ce ne soit pour que l'on confonde l'estuaire avec la grande flaque- il est vrai que  question pollution, c'est du kif kif...

Ah oui , je voulais signaler également que j'ai reçu  un lot de points de suspension, à pas cher , d'où le...

Sylvain, écrivain animant  un atelier d'écriture de mes connaissances trouve que l'on utilise ce genre de ponctuation à tort et à travers et il a fichtrement raison...

Non?
...



dimanche 24 avril 2011

salto mortal







"N'aie pas peur du noir, la lumière y repose.
Vois-tu des étoiles, là où il n'y a pas de noir?
La pupille sombre est encerclée par l'iris clair,
 car c'est vers l'obscurité que la lumière aspire.
N'aie pas peur du noir, la lumière y repose.
N'aie pas peur du noir, car dans son coeur il porte la lumière."

-Erik Blomberg-


pâques au rayban

Pâques aux Tilles- 



Pâques de bières



Pacquer- action de:"trier et mettre en baril le poisson à expédier" sourceLablonde  Larousse





Pâques-man

photo: chef patissier à Aurillac
(cantal doux)



faire ses Pâques:
locution verbale et anthropophagique
résumé:
communier  
"Dans des quantités de communes dont les maires sont des radicaux ou des radicaux-socialistes, les électeurs, bien qu’il leur advienne de patronner, quand bon leur semble, les opinions les plus extrêmes, tiennent à faire leurs Pâques et à communier deux fois par an. (ludovic Nadeau-La France se regarde : Le Problème de la natalité, 1931) "
source




envoyé par: Haplopelman
 

samedi 23 avril 2011

pisse trois gouttes


 déco sur : Toile


Sur la terrasse
avec l'odeur qui s'Eve à port
La terre aussi
luit et dit merci
Poésie en accompagnement pour chaperonner 
le rouge
sans  ponctuation
parce qu'on est samedi et qu'il faut bien lâcher les taureaux
quelquepart en un seul mot compte triple sec
orange amère
et queue leu leu 
Pisse trois gouttes et apaise la nuit d'ici
ou l'on se marie avec la pluie
sans façon
et soupir de rigueur
gagné à la sueur du temps


douze heure, vingt deux minutes


sculpture: Virgil 



L'empreinte des mots empruntés.
Un peu
du
choix d'une aventure par procuration.
Passage de livre, page répliquée,
et en lisant sur la tranche de l'autre
s'imaginer des histoires.
Une suite en suspension.
 Objet partiellement définissable dans une malle pratiquement oubliée,
comme ce livre volontaire sur un  banc iodé.
dont il te restera toujours l'image,
peut-être,
 vraie liberté du lecteur,
harponné par l'habileté d'un  conteur
pour  faire croire aux mirages,
 en  nous laissant l'adoption des couleurs.
Rien d'autre à revendiquer que l'apprentissage de l'oxygène sur un droit inspiré
et son devoir d'expirer.
Samedi en faisant les trois deux de midi
Juste une minute
en

prétention.
... Papillon.



envoyé par Leonocusto
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