jeudi 31 mars 2011

réponse d'un "ami musulman" à Jean-François Copé

Serge nous envoie ce courrier paru aujourd'hui même sur le site de  "Rue 89"

Réponse d'un « ami musulman » à la lettre de Jean-François Copé


Cher Jean-François,
"J'ai lu avec grand intérêt la lettre que tu m'as adressée dans L'Express et, puisque nous sommes désormais amis, permets-moi de te tutoyer et de te dire les choses en toute franchise.
D'abord je dois te confier que chez moi (en France avant que tu demandes), ce n'est pas comme ça que l'on traite ses amis. On ne fait pas un débat pour savoir comment nos amis devraient s'habiller ou s'exprimer. On ne se mêle pas de leur vie religieuse et on ne se permet pas de dire à leur fille que sa robe est trop longue. Ce serait très déplacé, tu en conviendras.
On ne se sert pas non plus de ses amis pour gagner des élections. On ne salit pas leur dignité et on ne leur porte pas préjudice, même si ça fait monter l'audimat au radio-crochet du coin…
Tu dis vouloir m'aider à combattre les préjugés à mon sujet, mais c'est toi qui les alimentes à chaque fois que tu prononces les mots islam, menace et laïcité dans la même phrase. Je ne t'ai rien demandé et je n'ai pas besoin de ton aide. Je veux juste que tu me laisses en paix.
Le jour où tu auras vraiment envie d'avoir une conversation avec moi, retrouve moi autour d'un bon repas, sans caméras si possible, comme ça tu pourras me regarder dans les yeux te dire le fond de ma pensée.
D'ici là, si vraiment tu t'ennuies et qu'il te reste de l'énergie, je peux t'indiquer un certain nombre de problèmes qui requièrent toute ton attention dans le pays : à commencer par le fait qu'il manque du travail à beaucoup de nos concitoyens et que les gens ne se parlent quasiment plus depuis que toi et ton équipe tenez le micro.
J'aimerais aussi répondre point par point à un certain nombre de remarques que tu fais dans ta lettre et qui, si l'un de nos amis la lisait, risqueraient de l'induire quelque peu en erreur.

Qui « défigure » l'islam ?

Quand tu dis que notre foi, l'islam, est « défigurée dans l'opinion par des comportements ultraminoritaires », ce serait bien de rappeler que cette « opinion » se construit moins à partir de la réalité que du discours politique et médiatique auquel, il me semble, tu participes un peu (note ce doux euphémisme que l'amitié t'offre en privilège).
Toi qui as depuis fort longtemps renoncé à la langue de bois et à la stratégie politique, tu devrais savoir qu'il ne convient pas de dire une chose et son contraire d'une interview à la suivante. On pourrait t'accuser de tenir un double discours ce qui, par les temps qui courent, reviendrait à te bannir de la sphère publique où tu sembles t'épanouir.
Plus loin dans ta lettre, tu parles de mon grand-père mais tu confonds probablement, c'est celui d'un autre qui est mort à Verdun. Le mien a combattu à Al Alamein en Egypte, dans une guerre qui n'était pas la sienne. Du côté de maman, ils étaient plutôt vers Alger, où ils ont pu découvrir les joies de l'électricité dans les années 50.
C'est vrai que tout ça fait partie du passé… mais je suis bien content que tu fasses avec moi ce devoir de mémoire qui nous rappelle d'où nous venons et ce qui nous unit, tout en nous permettant de tirer des enseignements qui nous éviterons de répéter les mêmes erreurs. Comme par exemple de stigmatiser une partie de nos concitoyens pour des objectifs politiques.

L'alibi de la laïcité

Tu voudras bien m'expliquer aussi pourquoi dès que tu parles d'islam, tu te sens obligé d'invoquer la laïcité pour dire quelque chose de pas sympa juste après.
Si tu n'aimes pas les barbes et les foulards, libre à toi d'exprimer ton opinion. Nul besoin de faire comme tous ceux qui, pour légitimer leur rejet des formes visibles de l'islam, se drapent sous la cape de la laïcité en espérant y trouver une respectabilité à leur racisme d'autrefois.
Je sais bien que tu n'en fais pas partie, toi qui poursuit des objectifs « empreints de paix et de respect », mais c'est tout de même dans ton camp qu'on entend des gens parler de « croisades », de la « France [qui] doit rester la France », et du jeune musulman dont on veut « qu'il travaille, qu'il ne parle pas verlan et qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers ».
Si c'est toi le chef de cette belle équipe d'esprits éclairés, je te souhaite bien du courage. C'est bien d'avoir une opinion. C'est mieux d'avoir la vérité. Or notre vérité commune est dictée par la loi de notre pays et il se trouve justement qu'en 1905, une loi a été votée pour établir le principe de laïcité que les polémistes (contre lesquels tu fais bien de t'insurger) ressassent à tort mais surtout à travers sans vraiment l'avoir lue.

Laïcité=liberté (y compris de porter la barbe)

Et que dit-elle cette loi ? Elle dit que nous sommes libres. Libres de choisir en conscience notre religion et de la vivre comme bon nous semble, sans faire de prosélytisme et sans devoir la cacher ou la renier dans la sphère publique. Libres de s'habiller comme il nous plaît, de porter une barbe ou de se couvrir la tête si on le souhaite. Libres de prendre notre place au sein de la République comme nous l'avons fait jusqu'ici en l'enrichissant de notre travail, de nos idées et de nos espoirs.
Aucune instance musulmane n'a réclamé le changement de cette loi. Aucun musulman n'a demandé un privilège dont serait exclu l'un de ses concitoyens.
Nous demandons, et la majorité de nos concitoyens avec nous, le strict respect de la loi de 1905. Sans cadres ni contraintes supplémentaires et sans polémiques pour venir, chaque jour un peu plus, restreindre nos libertés et nos droits fondamentaux.

Citoyens comme les autres

Mon cher Jean-François, à trop vouloir nous aider, tu risques de nous causer du tort en faisant croire qu'il y a une spécificité islamique qu'on aurait jusque là ignorée. Il n'en est rien. Nous sommes des citoyens comme les autres, acteurs anonymes des changements et des sacrifices que doit concéder notre pays aujourd'hui.
Ta famille politique n'est pas étrangère à cette situation (mais bon, on ne choisit pas sa famille…). Ce serait malheureux de donner ainsi raison à ces mauvaises langues que j'entends déjà dire qu'avec des amis comme toi …on n'a pas besoin d'ennemis.
Pour ces raisons, tu comprendras que je ne souhaite pas venir à ta petite fête du 5 avril. Je préfère vous laisser laver votre linge sale en famille. Fais-moi signe quand tu auras repris tes esprits et que les choses se seront un peu calmées vers chez toi.
Je termine en te rappelant que le respect, c'est d'accepter l'autre tel qu'il est et non tel qu'on voudrait qu'il soit, avec ses différences. Il serait bon que tu t'en souviennes désormais, avant d'invoquer une idée de fraternité que tu piétines chaque jour"
Ton ami, Marwan Muhammad.

mercredi 30 mars 2011

nann trugarez



"Areva"
ça pourrait presque  sonner comme la grève d'une ile perdue 
mais pas forcément pour tout le monde.
Ainsi,
aux dernières nouvelles du spectacle,
on envoie des spécialistes de l'érosion concertée au chevet de l'irradié nippon  inconnu
Et la flamme sur le monument
répondra aux questions des journalistes quand l'environnement sera libre et gratuit.
A savoir
et à la louche -comme l'Histoire-
dans quelques millions d'années quand les témoins seront passés...
de mode.
La dame pipi du  marcheur des tuileries émargeant depuis chez -électron libre- s'en est allée au chevet de la secte "boum"
"quand ma centrale fait boum"
mais il faut chosir
entre compétences qui prennent l'eau
Centrale ou ENA?
à chacun son moratoire
et les électeurs seront bien gardés.
Ils sont droite dans leurs bottes  et gauche à l'enfilade
car,
pendant les fléaux la fête continue.
Et le CAC comme en 40 du retraité placé et pas toujours gagnant
sonne l'infertilité des bourses
Quand l'économe joue avec le feu, vive le Pékin des champs...de bataille.
S'il vous plait ,
et en rang.
Veuillez déposer votre gerbe à la mémoire des flatulences
judéo-chrétiennes
qui nous envoient dans le décor
des ptites fleurs à repasser
mais passons...
Les évènements nous précèdent chez la confrérie des apprentis pas sorciers
où la cravate se porte en noeud coulant.

festival petits et grands



Cinquante spectacles  jeunes publics (de 6 mois à 12 ans et plus) à partager en famille,dans une trentaine de lieux nantais c'est le Festival Petits et Grands. Au programme du théâtre, de la musique, de la danse...
avec,
par exemple:

"Le grand manège des petits riens"

"La tête dans l'oreiller"


"la nuit même pas peur"

"Théâtre de cuisine"

...

 Pour tous les spectacles et renseignements c'est PAR ICI que ça se passe

pensée positive




Chacun dans son pré-construit culturel (j'adore ce terme et depuis qu'une amie Docteur en socio. (coucou Mimi) me l'a sorti j'en use et abuse, ça jette non? ) appellera la chose comme il voudra. L'important étant le geste, le sens profond donné au message etc ...en sachant, (en tout cas en ce qui  me concerne c'est comme cela que j'appréhende l'aventure humaine) que toutes les affaires de l'ordre du spirituel, du symbolique, de la pensée partagée...ne doivent et ne sont en aucun cas réservées à des chapelles religieuses ou autre; Le petit bout d'Humanité dont je fais partie a aussi le droit et l'envie de croire qu'il y a autre chose qui nous guide présentement et plus tard que le matérialisme dialectique, le capitalisme débridé , l'athéisme dogmatique, l'envie de pouvoir...
Bref, pour résumer, voui, parce que là, j'en vois déjà qui baillent ou qui se demandent ou je vais (ah si je savais..) je reprends à mon compte un message diffusé par Pomme de "L'almanachchronique des villes et des campagnes" avec en sous-titre "ça ne peut en tout cas pas faire de mal"
et je rajouterais même:   "bien au contraire". Ma petite expérience de la vie m'amenant à penser que lorsque c'est l'attention portée aux autres et le respect qui nous guident plutôt que la haine, la violence, la rancoeur etc on se sent un peu moins mal dans son  moi complexe et j'oserais même penser (Ouah! quelle prétention) que l'on peut ainsi alléger quelque souffrance ou en tout cas offrir un peu d'espérance. Vous savez , je veux parler de  la ptite lumière fragile qui menace à tout bout de champ de s'éteindre mais qui bon gré mal gré éclaire quand même le bout de route qu'il nous reste à faire...
Bon là j'en ai trop dit ,je  vous laisse le message à suivre. Faites en  en votre âme et conscience (allez encore des gros mots) ce que bon vous semblera!

"MERCI d'envoyer vos prières d'amour et de gratitude à l'eau des réacteurs nucléaires  de Fukushima au Japon, jeudi 31 mars à 12.00 - cela sera fait tout autour du monde - mail de M. Emoto.
S'il vous plaît, répétez la phrase suivante ::
“Eaux du réacteur nucléaire de Fukushima, nous sommes navrés de vous faire souffrir. S'il vous plaît, pardonnez-nous. Nous vous remercions et vous aimons".
 S'il vous plaît, dites cette phrase à haute voix ou dans votre tête. Répétez-la 3x en mettant vos mains ensemble, dans une position de prières. M. Emoto

To All People Around the World
 
Please send your prayers of love and gratitude to water at the nuclear plants in Fukushima, Japan!
 
 
By the massive earthquakes of Magnitude 9 and surreal massive tsunamis, more than 10,000 people are still missing…even now… It has been 16 days already since the disaster happened. What makes it worse is that water at the reactors of Fukushima Nuclear Plants started to leak, and it’s contaminating the ocean, air and water molecule of surrounding areas. 
 
Human wisdom has not been able to do much to solve the problem, but we are only trying to cool down the anger of radioactive materials in the reactors by discharging water to them.
 
Is there really nothing else to do?
 
I think there is. During over twenty year research of hado measuring and water crystal photographic technology, I have been witnessing that water can turn positive when it receives pure vibration of human prayer no matter how far away it is.
Energy formula of Albert Einstein, E=MC2 really means that Energy = number of people and the square of people’s consciousness.
 
Now is the time to understand the true meaning. Let us all join the prayer ceremony as fellow citizens of the planet earth.   I would like to ask all people, not just in Japan, but all around the world to please help us to find a way out the crisis of this planet!!
The prayer procedure is as follows.
 
 
Name of ceremony:
“Let’s send our thoughts of love and gratitude to all water in the nuclear plants in Fukushima”
 
Day and Time:
March 31st, 2011 (Thursday)
12:00 noon in each time zone
 
Please say the following phrase:
“The water of Fukushima Nuclear Plant, we are sorry to make you suffer. Please forgive us.  We thank you, and we love you.” 
Please say it aloud or in your mind. Repeat it three times as you put your hands together in a prayer position.
Please offer your sincere prayer.  
 
Thank you very much from my heart.
 
With love and gratitude,
Masaru Emoto
Messenger of Water
 



c'est la saison







découvert chez: "Les amis essentiels"







mardi 29 mars 2011

au bistro du coin/ an arvest...



"Au bistro du coin" premier film doublé en 7 langues régionales: Corse, Alsacien, Breton, Cht'i, Créole et Occitan



Découvrez « Au bistrot du coin » film événement en 7 langues régionales sur Culturebox !

la hora de volver





fourre-tout culturel en diable


La ville de Vannes propose -du 8 avril au 8 mai-sa septième édition du festival "Photo de Mer" autour d'une dizaine d'expositions gratuites réparties dans les plus beaux sites vannetais
le site du festival

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avec Elena MONZO (IT), Laurent DAUPTAIN (F) & Pat ANDREA (PB)
Atelier Richelieu, 60 rue de Richelieu, 75002 PARIS
                           
Exposition du 1 au 3 Avril 2011
Elena Monzo
Pat Andrea 
Vernissage sur invitation mercredi 31 Mars 2011
  

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Le documentaire, « Les routes perdues» de Aude Léa Rapin,  est projeté ce jeudi 31 mars à 18h00 à la maison de quartier de Méan Penhoët, (Saint-Nazaire) en présence de la réalisatrice, l’entrée est libre.
 
 
"naissance et vie d'un bidonville aux portes de Paris jusqu'à ce que survienne l'expulsion…
Le film d’Aude Léa Rapin et Adrien Selbert s’immisce dans le quotidien de ces familles rroms, échouées dans des baraques de fortune pour avoir cru trouver en France une vie meilleure…
La bande originale composée par Orange Blossom, et le trio tsigane Rrom Shukar donne à ce documentaire de création une envergure musicale, imprégnée de rythmes électroniques et ancestraux."
 

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lundi 28 mars 2011

y'a rien qui s'passe




l'un dira t'on



A mais non vraiment, c'est très gentil  à vous...mais...ou alors...juste pour goûter. Voilà, comme ça., délicieux...
Vous me direz que question problèmes existentiels il y a certainement des choses beaucoup plus désagréables à gérer...que le fait de se retrouver au dernier jour d'un salon bio -Natura à Rezé pour ceux qui connaissent- et de devoir s'arrêter quasiment à chaque stand pour faire une dégustation.  Au début ça va, on tient le choc mais à force...
Seulement,c'est tellement bon que l'on s'y damne entre la tartine de chutney, le foie gras artisanal, le chocolat noir c'est noir ( avec de l'espoir),  le verre ( faut bien faire glisser) de Lussac Saint Emilion , le confit d'oignon, l'ail des ours, le tartare de légumes, et un ptit  vin d'Alsace bio-dynamique pour faire passer, le caviar d'algues, le pâté végétal, le pain d'épices, et un peu de bière en passant, le fromage de brebis, de vache, de chèvre...le miel d'acacia, et un muscadet, un, le nougat, la crème de noix, le saucisson, et même la soupe...la confiture de figues, le pain aux céréales et le verre de Gaillac...
Mais c'est pas le tout, l'heure du repas de midi approchant-Argh!- on va s'attabler  avec les copains  allez on se prend un truc léger quoi! le  cari ou  le cassoulet? à là  franchement j'hésite  à moins que  peut-être l'andouillette...Ah Dame,  il est fameux  le côte du Rhône et puis c'est pratique  ça va avec tout...
Ensuite ...
ben...
j'aurais bien essayé un  super matelas -fibres naturelles incorporées- histoire de réfléchir cinq minutes  à la condition humaine (en pleine digestion) mais non... pas le temps, on avait encore deux trois trucs à voir.
Moralité il est six heures et quelques encablures, j'sais pas vous mais moi là je serais assez pour un grand thé sans chichi ni ragoût rajout . Ah non arrête, c'est pas raisonnable, on va quand même pas commencer à goûter nos achats! Ah putain(g)  (Scusez! ça m'a échappé) le confit d'oignon sur la tomme des Pyrénées...c'est pas Dieu possible...
Range moi ça tout de suite, cré nom...! 


Sinon quoi de neuf sur le front...de mer? Ah si  tiens vous avez remarqué vous aussi? C'est  encore le lobby du tout nucléaire qui  a  gagné les zélés ctions; comme dirait la cheftaine socialiste d' Aréva tête gueule  langue de bois, Après-nous le déluge...Et puis,  nous c'est pas pareil,  matériel français Môssieur- cocorico-, donc traduisez:  fiable, aucune risque de panne, et pis dans tous les cas vous aurez le service après vente; alors dormez tranquille, on s'occupe de tout. Allez,  vous reprendrez bien une larme d'iode,  que du naturel, ça peut pas faire de mal...



Philippe, lecteur avisé  de ce bloguiboulga  sous le titre: "Oui à la retraite à 60 ans " nous livre ses impressions sur le nouveau conseil général de Loire-Atlantique:

"Conseil général de Loire Atlantique

PS et assimilés 35 élus dont 14 de plus de 60ans

UMP et assimilés 24 élus dont 10 de plus de 60 ans

Soit 40% de la nouvelle assemblée à atteint l'age de la retraite.

48 hommes 11 femmes

PS et assimilés 10 femmes sur 35.

UMP et assimilés 1 femme sur 24"
Bon, maintenant on sait déjà qui sera le nouveau président du conseil , un gars de chez nous (tu me diras... c'était cousu de fil rose) 
Quand j'étions ado, il tenait la buvette de la maison des jeunes,...C'est qu'il a a fait du chemin le "Gros.".
"Moi j'essuie les verres au fond du café lalala..."


 Ah r"garde, vont se croiser les bateaux, ça c'est du symbole  qu'est porté par les flots Ooo!...


Allez, c'est lundi et puis... on s'en lasse pas
Haut les Choeurs!

dimanche 27 mars 2011

j'envoie valser

 "Valse" Françoise  Dugourd-Caput



 "Le cavalier blanc"-Galienni-

abstraction d'estuaire

Toréador états-unien se sentant pousser des ailes afin d'embrocher de son épée un navire marchand remontant l'estuaire de la Loire

personne

sur une boulangerie


"Je n'écris pas pour dire que je ne dirai rien, je n'écris pas pour dire que je n'ai rien à dire. J'écris: j'écris parce que nous avons vécu ensemble, parce que j'ai été un parmi eux, ombre au milieu de leurs ombres, corps près de leur corps; j'écris parce qu'ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l'écriture; l'écriture est le souvenir de leur mort et l'affirmation de ma vie."
-Georges Perec-


sur la pharmacie à côté de la boulangerie

"../...Tu le sais je suis né d'un père et d'une mère humains. Mes soeurs, pas plus qu'eux, n'ont quatre pattes, une tête bête, ni des yeux rouges. Mes enfants non plus. De mon côté, j'ai aussi l'apparence d'un être humain, un peu sombre, peut-être. J'aime l'herbe, mais ne la broute pas, et j'habite un studio donnant sur les arbres à Montmartre, au pied du Sacré-Coeur. C'est là où je reprends conscience de ma vie. Il y a certainement eu en elle des choses qui m'ont totalement échappé...car je ne les cherchais pas.

Ces phrases que je transcris sont les premières d'un texte intitulé le mouton noir mélancolique. Près de deux cents pages rédigées à la main d'une écriture soignée, corrigées et annotées jusqu'à la fin. Sur la chemise bleue qui les renferme, mon père a écrit  "à romancer". Ce texte, il le destinait à d'autres. Ma soeur et moi pour commencer. Il a passé les derniers mois de sa vie à l'écrire, dans le petit appartement que nous lui avions aménagé: une pièce blanche et claire, au rez-de-chaussée d'un immeuble moderne précédée d'un couloir en coude , sur lequel ouvraient une cuisine, une salle de bain, une penderie, et dont la paroi du fond  était entièrement occupée par une baie vitrée qui donnait sur voie plantée d'arbres. Il y avait dans ce lieu comme dans certaines chambres d'hôtel, quelque chose d'impersonnel et de rassurant. Dès que nous l'avons vu nous avons su qu'il y serait bien, qu'il y échapperait à la peur. Nous y avons installé les meubles et les bibelots rescapés de la vente  à Drouot, une grande bibliothèque où tenaient ses livres de droit et les cartons remplis de ses cahiers, un divan et un bureau, des tapis usés, une console Empire, des tableaux de mon grand-père, une photographie en noir et blanc de la Malouinère de Saint-Méloir-des Ondes: les reliques d'une dynastie de notables qui recomposeraient autour de lui le décor d'une vie respectable, lente et feutrée. Les psychiatres l'ont autorisé à quitter la clinique où depuis un an il était enfermé. Il allait pouvoir recommencer à vivre. C'est dans cette chambre qu'il est mort, neuf mois après.

Tout de suite, il s'est approprié cette nouvelle scène. Et durant ces neuf mois, le temps d'une gestation, il s'est inventé un nouveau rôle. Il avait été le Malade, il serait le Médecin; il avait été le Fou, il serait le Sage. Il s'est remis à lire; pas de romans mais des essais, saint Thomas et Hannah Arendt, Jung et Plotin ( ce sont les névrosés qui lisent des romans m'avait dit un psychiatre rencontré peu après sa mort, les psychotiques préfèrent la poésie et la philosophie, ils creusent plus loin dans le réel). Lui-même, dans sa chambre blanche, il se rêvait penseur, moine-savant. il était Abélard isolé et banni, ou l'un de ces mélancoliques de la Renaissance assis à son écritoire, entouré de livres, de globes, de vanités et de miroirs ternis. Ce texte qu'il écrivait, n'est pas l'histoire de sa vie mais celle de sa maladie. J'ignore qui est ce "Tu" auquel il s'adresse d'emblée, ce tu qui "sait"; un autre malade, compagnon d'armes, frère d'âme? Celui que la maladie avait, en lui, laissé invaincu, impassible? Ce "Procureur implacable" dont il dit que, sa vie entière, il l'a redouté et qu'il espérait fléchir enfin? Ou bien encore une femme, une compagne rêvée comme celle que s'inventent les enfants tristes et les adolescents solitaires, une Héloïse, dit-il: Que n'ai-je une Héloïse à qui écrire parfois dans ma solitude?" ../..."

Citation et extrait de "Personne" un roman de Gwenaëlle Aubry-Editions Mercure de France-

samedi 26 mars 2011

tema de maela

photo: Philippe


l'heure d'été



j'été,
je suis je serais...

A l'heure d'une  révolution
qui n'attend pas, qui n'attend plus.

Le monde bouge et ce n'est pas qu'une affaire de tectonique des plaques.

Le son,  l'image et la colère,
-trois dimensions-
 d'une  jeunesse dans les chants et la rue.

L' arme  électronique de la dernière génération  collée à l'oreille elle  filme et enregistre les battements d'un coeur qui cogne  plus fort encore que  toutes  leurs matraques qui voudraient empêcher de Dire, d'Etre., de Faire

Parfois ,une lame sauvage  fauche les bourgeons d'une jeune plante fragile  s'élevant  vers le ciel ,  impossible  cependant de  désherber tout  ce qui pousse avec les larmes , la sueur, le sel de la vie.

La leçon des images bousculant l'ordre des choses s'appelle éternité, immortalité, espérance...

A l'Ecole du savoir vivre, les  profs ont quinze, vingt ans et ils nous apprennent à nous regarder dans la glace et à ne plus avoir peur.



envoyé par Verbena29


"C'est l'espérance folle
Qui nous console
De tomber du nid
Et qui demain prépare
Pour nos guitares
D'autres harmonies

S'élève l'espérance
Dans le silence
Soudain de la nuit
Et les matins qui chantent
Déjà enchantent
Nos soirs d'aujourd'hui

Viens
C'est la fête en semaine viens
Je t'attends,tu ne sais plus rien
Plus rien ne nous sépare viens
Viens
Si les larmes t'ont fait du bien
Ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent
Reviennent

C'est l'espérance folle
Qui carambole
les tombes du temps
Je vois dans chaque pierre
Cette lumière
De nos cœurs battants

La mort c'est une blague
La même vague
Nous baigne toujours
Et cet oiseau qui passe
Porte
la trace
D'étranges amours

Viens
C'est la fête en semaine viens
Je t'attends tu le sais plus rien
Plus rien ne nous sépare viens
Viens
Si les larmes t'ont fait du bien
Ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent
Reviennent

C'est l'espérance folle
Qui danse et vole
Au dessus des toits
Des maisons et des places
La terre est basse
Je vole avec toi

Tout est gagné d'avance
Je recommence
Je grimpe pieds nus
Au sommet des montagnes
Mâts de cocagne
Des cieux inconnus"
-Guy Béart-

vendredi 25 mars 2011

IF I HAD A BOAT



le long chemin



"Il a fallu une loi en 1909 pour que le port du pantalon ne soit plus, pour elle, un délit; une loi de 1920 pour qu'elle puisse adhérer à un syndicat sans l'autorisation de son mari; une loi en 1938, pour abolir son incapacité juridique et son devoir d'obéissance à celui-ci; une loi en 1945, pour qu'enfin elles puissent voter; une loi votée la même année, pour supprimer la notion de salaire féminin; une loi en 1965, pour qu'elle puisse ouvrir in compte en banque et choisir une profession sans l'autorisation de son époux; une loi en 1967, pour qu'elle puisse accéder à la contraception; une loi en 1974, pour qu'elle ait le droit d'avorter; une loi en 1975, pour supprimer le droit du mari à contrôler la correspondance de sa femme; une loi en 1992, pour réprimer les violences conjugales; une loi en 2006, pour lutter contre les mariages forcés; une loi en 2010, pour interdire dans l'espace public le port du voile intégral que des traditions rétrogrades lui imposent.
Trop tard, pour Fanny Truchelut-( www.a-voix-haute.net   ) condamnée le 8 octobre 2008, pour discrimination religieuse, à deux mois de prison avec sursis et 6000 euros de dommages et intérêts. En 2006, elle avait oser demander à deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gîte rural. Trois associations partie civile ont obtenu des dommages et intérêts: la LDH, le MRAP et la LICRA. 
Décidément, l'oppression des femmes trouve, parfois, de bien curieux alliés."
-"Le long chemin vers l'égalité"- Jacques Trémintin- billet d'humeur-Lien Social numéro1010

jeudi 24 mars 2011

couleur qu'a fait local héros


Mesdames,  Messieurs et chers contribuables associés amateurs de spectacle en politique printanière,
pour ceux qui auraient  manqué notre dernière émission "cantonale" sous titrée: "qui a plus d'un tour dans son sac" , un petit rappel s'impose.
Nous avions sept candidats en première semaine et après dépouillement de vos votes au soir du dimanche dernier, car rappelons-le c'est vous, c'est bien vous,  Cher Public qui faites le jeu en donnant vos suffrages à celle ou celui qui a le plus beau sourire, la plus chatoyante cravate, les plus indémodables casseroles, le meilleur mode d'emploi, l'air de ne pas y toucher, la poignée de main exemplaire, le trémolo convainquant, les plus riches sponsors, le meilleur credo dans le sens du sacrifice...et votre couleur  préférée.
Après l'élimination des rouges- passé, vif et carmin, celle du noir anthracite , du bleu pervenche et autre blanc d'hermine, il nous reste donc comme choix pour la cuisine,  vert ou  rose. 
Ceci dit,
amateurs de déco., si j'en crois les flyers accompagnant les crises de foi de chacun des candidat, il se pourrait que le vert penche à certaines occasions vers le rose et le rose pourrait (surtout en période électorale) virer au vert pâle. 
Mais alors, dirions-nous... serait-il possible d'envisager éventuellement  et dans ce cas un mélange des deux?
Pas si simple répondent les spécialistes en nuancier car en effet -je cite:
"Le rouge et le vert sont deux couleurs complémentaires, et on sait "tous" que deux couleurs complémentaires donnent du marron, donc si on mélange du rose (blanc+rouge) et du vert, c'est comme si on mélangeait du rouge, du vert et du blanc, soit du marron et du blanc. D'où la couleur crème." source: forum

Bref vous mettez  localement  une militante d'Europe-écologie en présence d'un militant du parti socialiste et vous avez  au final un ptit crème , du genre j'imagine de  celui qu'ils ont dû boire ensemble pour commenter les résultats du premier tour et discuter  de la stratégie à adopter pour le deuxième;
mais comme c'était de l'expresso et pas du déca, au final , chacun est rentré dans sa... crèmerie en gardant aux joues  ses couleurs naturelles et en sous-entendu: "il/elle  m'énerve, l'autre".
Ce qui n'est sans doute pas plus mal quand on sait que le P.S. a pour habitude de s'intéresser aux idées des autres pour mieux- dans un premier temps- les  récupérer  et dans un deuxième les digérer...
et d'ailleurs toujours selon les spécialistes des couleurs:- rose et vert- ça ne donne pas ensemble quelque chose de vraiment définissable. On s'en était  il me semble déjà aperçu concernant par exemple le nucléaire en général  ou un projet d'aéroport.régional en particulier.
Mais... en politique comme dans la vie tout n'est pas aussi simple et figé. Ainsi, aux dernières nouvelles Martine en chef serait prête à envisager un moratoire sur le nucléaire.Ah!ah!ah! de préférence juste avant les présidentielles histoire de ramener les brebis égarées et  pour après ça mange pas de pain. .J'imagine qu'elle a dû expliquer le truc en aparté à ses nombreux  potes du parti qui roulent pour l'uranium enrichi et aussi aux collègues du PC et annexes qui en font tout autant, afin qu'ils ne crispent pas  trop sur le sujet c'est juste pour rire et passer la barre des X pour cent.
Notons,  (Amélie) que ce projet existait déjà dans les 110 propositions d'un certain François Mitterand..comme quoi on ne change pas une équipe qui raconte des bobards...
Et pour conclure, chers vous, je ne peux que citer la phrase d'un spécialiste du nucléaire puisqu'il y travaille: "Si quelque chose doit faire évoluer le nucléaire en France, ce sera l'accident"  (tiré du documentaire "RAS nucléaire-rien à signaler" diffusé sur Arte) 
Au moins nous voilà prévenu.
 ET
me semble t-il
à ne pas oublier dimanche prochain dans l'isoloir...












mercredi 23 mars 2011

this is a love song














déco sur "Toile"

la cendre des jours

"Focus"-   Christopher Walker découvert chez Carmen Pascual



-L'espoir est veilleuse fragile-

"Sur cette terre vouée au désastre
Nous tenon nous résistons
Nous nous arc-boutons
Contre vents et marées

 "Ambition"-Christopher Walker-

Car il faut persister sans fin
Dans l'âpreté des jours
Comme si l'on ne devait jamais mourir



"Eléments"-Christopher Walker-

Dans ces poèmes ce n'est pas moi qui vous interpelle
Dans ces poèmes ce n'est pas ma voix que vous entendez
Mais ce qui me traverse et me maintient:
L'ombre désespérée de la beauté
Cet espoir infini au coeur des hommes



Car entre nos mains qui tremblent
Cette petite lueur de l'espoir
Est une veilleuse fragile
Au coeur de la nuit carnassière"

"Liminaire"-Bernard Mazo-Editions voix-d'Encre-


"Transcendence" Christopher Malker



"Navigation" Christopher Walker

"A quoi bon tenter
                              de décrire
dans le tâtonnement de la parole
l'illusoire miroitement du visible

alors que tout se joue bien au-delà
au coeur du mystère de l'univers
terré sous l'écorce des choses."

-extrait de "Dans le silence habité du poème" Bernard Mazo-


"Transient" Christopher Walker
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