dimanche 31 janvier 2010

un dimanche face à ses responsabilités



A coup de "crayon de colère" ( jolie expression entendue ce matin sur france-inter) j'ai des questions à toutes vos réponses.

Le pouvoir qui  impose, gère sa légitimité présupposée comme s'il s'agissait de situations d'Urgence sanitaire.
Il répond ainsi à la demande générale et c'est d'ailleurs sur ce constat  "imparable"qu'il assoit son raisonnement public.
Tout fait divers d'ampleur nationale, par la volonté des médias, devient un problème collectif qui amène d'y trouver rapidement une réponse adaptée, non pas au problème qui n'est ici qu'accessoire, mais au questionnement du groupe majoritaire, et  pour être plus juste: -aux questions offertes à la réflexion par l'exécutif-
A moins d'être complètement inconscient et si peu professionnel,   je ne pense absolument pas que nos représentants des urnes le soient, ceux qui connaissent un tant soit peu le  -mis en scène- problème, savent que la réponse unique et urgente est un cas d'école de ce qu'il ne faut absolument pas faire , pour essayer de comprendre et  gérer le problème du mieux qu'il fallut pour l'ensemble. Mais encore une fois, ce n'est pas si j'ose dire, et tant tous les sens du terme, le problème de ceux qui vont apporter une solution. Le Leur existe mais il est tout autre, il s'agit  de trouver une solution à la question, pas à la réponse, et de surcroit, faire en sorte  de cette façon, qu'on ne se la pose plus longtemps la question, que l'on passe vite à une autre, mais  tout en ayant le sentiment qu'on y a répondu.
Fort heureusement n'est-ce pas,  il y a des écoles pour cela. L'éducation est ainsi faite dans notre espace démocratique, que pour chaque besoin prédéfini en  chaque strate de la société socio- multiculturelle, le service rendu est adapté au niveau requis. On apprend ce qu'on a besoin d'apprendre et ainsi l'on pose les questions qu'il est légitime dans sa situation de se poser, tout en acceptant la réponse apportée. Bien sur, il y a souvent des couacs dans la machine et tout le professionnalisme et plaisir subtil de nos examinateurs de conscience sera dans leur grande virtuosité à jouer de la trousse à outils.
On nous apprend ainsi à penser dans l'Urgence, ce qui naturellement à moins d'être pompier devant les flammes ( sauf que là aussi, en général , on réfléchit avant d'agir...) n'est absolument pas indiqué pour avoir un raisonnement intellectuel cohérent et susceptible d'entrainer une réponse adaptée. Mais, on ne le dira jamais assez dans la bouche et les actes du politique qui finit en Cien , le but n'est  absolument d'aider la collectivité à son mieux être , mais non, voyons,  il s'agit tout d'abord de durer, le pouvoir à ses charmes n'est ce pas et tous frais payés en plus ... et ensuite évidemment -et l'un ne va pas sans l'autre-de faire croire qu'on s'occupe de vous et de vos problèmes en faisant le plus de vent possible et  en utilisant un outil magnifique et performant appelé -communication-
On peut noter que nos gouvernants du moment excellent dans la discipline et que si demain matin vous avez le malheur de vous casser le col du fémur en glissant malencontreusement  sur une grenouille qui passait par hasard à ce moment là devant votre porte;  en supputant  que votre quotidien  régional en cause, vite repris en cela par les médias nationaux qui feront naturellement appel à des spécialistes, consultants en amphibiens, pour élever le débat...Rapidement le gouvernement par la voix de son ministre des faits divers  concerné fera  rapidement -car il y a Urgence n'oublions pas- une  proposition de loi pour imposer au mieux  un couvre feu aux grenouilles, le débat s'ouvrira ainsi  après autorisation dans la vox populi pendant environ une semaine -plus,  cela ferait trop- jusqu'au prochain problème qui bien sur ne tardera pas à pointer le bout de son nez...

samedi 30 janvier 2010

samedi, ça rime avec...

Sur un fil d'apparence,
 toutes  voiles dehors,
apprend au ciel immense
à jouer avec un corps.














Faire la grève,
pour une plage en or.
Laisser pousser ses rêves
tout au bord









 
Songer un peu  printemps
puisque le jour s'allonge.
Attirer son aimant
dans la prairie aux songes.


 
De l'étrange panoplie,
improbable rencontre.
Du bois de poésie
souffrant
et qui le montre.
 
                                                                 





Extérieur Nuit

envoyé par JPGenieys

Prélude de la 1ère Suite pour violoncelle solo de J.S. Bach

envoyé par Hervé Chiapparin

Pour voyager, il faut une bonne fenêtre à sa portée




Les fenêtres du voyageur


"Devant moi, je découvre cette photo représentant une fenêtre gigantesque et des mains fragiles agglutinées aux vitres cherchant désespérément l'ouverture vers l'autre monde.
L'image des nuages qui s'y reflète m'emporte au point de basculer dans mon enfance.

J'avais deux ans. Je venais juste d'apprendre à me tenir debout et comme tous les enfants de mon âge, je voulais découvrir de nouvelles sensations. Je me souviens de ce moment où j'avais traîné la petite chaise jaune en plastique jusqu'à la table pour me rapprocher le plus possible de la fenêtre. Ma curiosité, animée par le désir de découvrir ce qu'il se passait de l'autre côté allait être comblé. Souple, à l'époque, j'avais réussi à escalader sans difficulté.

Enfin !
J'admirai à mon tour ce que ma mère contemplait tous les matins en préparant le petit-déjeuner : un immense champ verdoyant garni de pissenlits. Suivant le rythme du vent, les brins d'herbes se balançaient de gauche à droite comme bercés par le temps.
Le ciel, ensoleillé, était teinté d'un bleu clair et des papillons colorés aussi beaux les uns que les autres faisaient la course.

La peur au ventre, j'étais redescendu aussi vite que j'étais monté lorsque j'entendis au loin les pas de ma mère dans le couloir qui se dirigeait dans la cuisine.
Depuis ce jour-là, à chaque fois que je ressens l'envie de m'évader je suis les conseils de mon grand père qui me disait : Ma petite fille, pour voyager, il faut une bonne fenêtre à sa portée.

Je suis curieuse de savoir pourquoi ce photographe a choisi de figer cet instant. Qui est cet enfant ? À quoi pense t'il ?
Le thème de l'exposition est l'exil. La galerie est entièrement habillée de photos aussi belles qu'énigmatiques. Chacune à son ombre, chacune a sa morale.

La plupart des visiteurs sont restés de longues minutes à s'imprégner de cette image. À mon tour, je m'assieds imaginant la vie de ses mains, de cet enfant perdu dans le vide.

Sans doute était-ce la fenêtre d'une personne terrorisée à l'idée de sortir, de s'évader ? Sans doute était-ce la fenêtre de mon ancien voisin, enfant, que j'ai connu il y a quelques années. Il n'est plus de notre monde.

Il passait ses journées à la fenêtre. Il est parti le jour où le docteur Limenstein est venu m'annoncer qu'il souffrait d'un complexe de survie.
Un complexe de survie ?!
Au début, je n'avais pas compris. J'étais la seule à m'être inquiété de le voir toujours seul, traînant avec le peu de force qui lui restait pour faire ses courses et monter les six étages.

Ses journées ?! Il les passait enfermé chez lui, à observer les allées venues des passants. Il sortait peu. Tout le monde m'avait dissuadé de le rencontrer :

- Attention ! Ce vieux croûton grabataire passe son temps à nous surveiller de son air absent. Il observe tous ceux qui passent devant l'immeuble comme s'il attendait quelque chose ou quelqu'un.

Dans l'après-midi, vers 18h00, il sortait son violon. Derrière sa porte close, il en jouait pendant une heure. C'était le seul moment de la journée où les voisins de palier prenaient le temps de s'arrêter, l'écouter jouer son état. Sa musique nous touchait tous, d'une douceur extrême nous arrêtions volontiers de travailler, de surveiller les œufs aux plats, de repasser les dernières chemises du linge fraîchement lavé…..pour se laisser aller à rêver, transporté par ses mélodies.

À la fin, la vie de l'immeuble reprenait son court.
Le jour où je décidai d'aller le voir, la concierge avait voulu m'en empêcher. Elle m'avait dit :

- Ema, tu es folle ! C'est un vieux con Eliaz Lévy. Ne va pas le voir. Tu te mettras tout le monde à dos.

Puis, elle m'avait claqué la porte au nez, voyant que je ne changerais pas d'avis.

Je n'ai pas été surprise de voir ce vieil homme me recevoir avec sympathie. J'étais venu avec une boîte pleine de chocolat que j'avais pris le soin d'acheter la vieille, et il fut ému de voir que quelqu'un pouvait lui apporter un peu de réconfort.

Avec le temps, on a appris à se connaître et lui à se livrer. Un soir, il m'ouvrit la porte de son histoire : rescapé de la Shoah, il avait perdu toute sa famille retrouvée cristallisée dans un four à Varsovie. Je comprenais mieux maintenant le fait qu'il aimait bien rester à la fenêtre. C'était sûrement pour profiter de sa liberté et voyager.
Un jour son esprit à quitté notre terre pour retrouver les siens.

Il est 19 heures 30. La galerie ne va pas tarder à fermer. J'aimerais laisser un mot à l'artiste qui a pris ces photos. Il n'a pas pu être présent au vernissage. Sa femme, m'a gentiment apporté le livre d'Or, mémoire des suggestions de chacun.
J'ai mis du temps à chercher mes mots pour finir par lui dire :

Monsieur Licoln
J'ai été très touché par votre exposition photo. Celle qui m'a bouleversé c'est la numéro 3 " fenêtre du plein dans le vide ". Elle ouvre sur un autre monde, réel ou imaginaire et séduit par son somptueux mélange de concret et d'abstrait : nuages en contraste aux mains par exemple...
J'ai pu grâce à vous m'évader sans limites
Bravo !"

Ema

Cette nouvelle: "Les fenêtres du voyageur" est de Amel Bakkar et a été publiée sur le site "1000 nouvelles"

Photo: Patrick Pike

vendredi 29 janvier 2010

Danse ou le vendredi qui se pointe

envoyé par citronnutella

formidâbleu!

Pour ceux qui en doutaient encore...on voit ainsi d'où proviennent les références économiques de Zébulone le preux (merci à Serge)

sa pelle et son seau.




J'ai pris une tasse pour regarder la mer et pas de bol, c'était son heure de relâche.
Il restait bien un peu d'eau salée au fond mais à peine de quoi y goûter ma plume et y trouver une maritime inspiration. 
La prochaine fois je prendrais mon seau, et ma pelle aussi. 
Du haut de ses culottes courtes un petit garçon sérieux comme un baigneur dans ses pensées d'avant-hier,  le répétait  à l'envie:  "c'est bien  pratique d'avoir une pelle et un seau sur la plage, c'est bien pratique..." 

 En effet!,
On peut faire des châteaux en Bretagne et y enfermer son crabe qu'en pince pourtant pour  l'en dehors.
On peut aussi s'associer avec l'océan  ou une de ses filiales et créer  une entreprise d'import-export en coquillages.
On pourrait également organiser le grand prix des puces de mer sur un circuit  homologué et sponsorisé par les ptits sablés de retz.
On peut sans doutes confier à anémone le soin de retrouver sa bonne étoile.
On prend aussi des dispositions pour faire une vague sieste et du bout des pieds battre la mesure des marées.
Et puis, surtout- ne rien faire- ou alors,
raconter  juste une blague de marin pour iriser son rainbow et ensuite  mettre les voiles quand le soleil fait son lit quide.
Une pelle et un seau, n'en déplaise aux garants de l'orthodoxie virile, c'est quand même plus pratique que sa bite et son couteau et particulièrement sur la plage où l'on se met du sable partout, où y'a pas besoin non plus de couper les cheveux des algues en quatre, ni de déboucher une  bouteille vu qu'elle sont déjà toutes parties chez leur mer, pas plus  que de hisser la grande vergue de misaine, ni faire son perroquet.

Dans le fond de la tasse, en soulevant mes bésicles  pour y voir  d'un peu plus près, j'ai découvert un petit garçon qui pleurait fort parce qu'il avait peur du bruit des vagues.
  Alors, 
forcément, il a bien fallu  d'urgence dissiper les quiproquos  et  surtout faire  les présentations- le petit garçon, sa pelle, son seau, mesdemoiselles les vagues anciennes et nouvelles aussi etc etc
Et depuis... je vous assure,  et particulièrement aux équinoxes , on comprend pas vraiment  ce qu'ils se disent  mais du  haut de la dune, on les entend  drôlement bien  se marée.

jeudi 28 janvier 2010

le fanal en col roulé


Passer Ma Route

envoyé par Bella200209

"Laissez-les dans les cartons les plans d'la planète
Faites-les sans moi, n'oubliez pas les fleurs
Quand ces rétroviseurs-là me passent par la tête
J'ai du feu sur le gaz et j'm'attends ailleurs

Je fais que passer ma route, pas vu celle tracée
Passer entre les gouttes, évadé belle

Parole après parole, note après note
Elle voulait tout savoir sur ma vie
J'ai tourné sept fois ma clé dans ses menottes
Sept fois ma langue dans sa bouche et j'ai dit


Je fais que passer ma route, pas vu celle tracée
Passer entre les gouttes, évadé belle



Est-ce que c'est un marabout, un bout d'ficelle
Un gri-gri qu'j'aurais eu sans l'savoir
Chez les tambours des sorciers, sous les échelles
Dans les culs d'sac infestés de chats noirs ?

Je fais que passer ma route, pas vu celle tracée
Passer entre les gouttes, évadé belle. "

l'étron commun


C'est sur, ça vient pas de sortir cette affaire là, on pourrait même dire que ça date du moment où le premier bipède en a rencontré un autre et a voulu -puisque c'est dans son intrinsèque nature- lui en mettre plein la vue. Au fil des siècles et des moyens  on a  forcément perfectionné le jeu mais -sur le fond -comme disait une raie du milieu- c'est toujours sensiblement la même aventure. Je m'explique: ("ah ben c'est pas trop tôt" -voix boaf!-) L'animal humain aime le Pouvoir avec un grand P comme dans "pov cloche", c'est une façon pour lui de se rassurer, de pincer les autres pour comprendre qu'il existe et le top! du top! au box office de l'art primate c'est de laisser au moment du ramassage-parce que au cas où certains grands liftés en douteraient encore, on se fait  forcément benner à un moment ou un autre...-de laisser disais-je, sa crotte,son étron fumeux, que l'on appellera   pour les "besoins"  de la bienséance, plus poétiquement: "oeuvre de sa vie". Chacun a forcément des exemples en pagaille de ce que je vous dégoise ici même et présentement.

L'imagination n'étant pas avare ni ailleurs non plus, surtout avec les deniers publics- Ah oui parce que ouvrons une parenthèse ( voilà c'est fait! - on peut être petit joueur et n'exercer son ascendance, charme, autorité, empire, influence...(à compléter si besoin) que dans une sphère restreinte, par exemple heu! pour les affaires courantes: familiale mais comme certains sont plus gourmands et doués que d'autres, et un peu trop à l'étroit dans l'espace prédigéré , il leur faudra prendre du galon pour se sentir à l'unisson avec la haute idée qu'ils se font d'eux même et de l'exercice de leur  pouvoir sur les autres. Et quoi de mieux me direz-vous, que se s'offrir toutes ou presque des ressources générées par le génie z'humain pour se faire connaître? D'ailleurs j'en suis à l'instant même "un bel" exemple non? sauf que dans ce cas précis vous pouvez toujours prendre vos clic et vos claques et aller voir ailleurs où je ne suis pas. Ce qui n'est  hélas pas toujours le cas, les livres d'histoire peuvent aisément en témoigner et notre pain quotidien (oups renvoi) également.
Bien sur, soyons honnêtes, il arrive que certaines  habiles délicatesses de nos illustres concitoyens puissent  accessoirement  se révéler utiles à une majorité de leurs presque semblables- comme quoi le hasard fait parfois bien les choses- mais surtout ne nous leurrons pas,  ils ont d'abord pensé -et c'est tout  naturel- à leur ptit égo et pour  la suite si ça rend service, c'est tant mieux ou... tant pis.
Aussi surtout, fuyons comme la peste, les ceusses qui nous baratinent à longueur de tribune de la vie, sur leur sens du sacrifice et qui offriraient aux autres- gratuitement cela va de soi- leur brillante personne. Ils nous mentent comme ils respirent et tant qu'il y a aura des gogos pour les croire, les moutons seront bien gardés.

L'habileté des décideurs à poils ou a vapeurs c'est donc bien de réussir à nous suggérer que leur grand plaisir sera aussi le notre, et des fois cela marche... mais bon là je sens que je redonde...

Vous vous demandez peut-être où je veux en venir? (ah si je savais!) et bien, j'ai reçu hier un courriel d'un collaborateur dessinateur occasionnel mais régulier  de ce blogatabac qui disait en substance ceci:


"Le trafic international de passagers a enregistré en 2009 une baisse sans précédent depuis la Deuxième guerre mondiale, malgré une amélioration sensible en fin d'année, a annoncé mercredi l'Association internationale du transport aérien (IATA)."
et naturellement, je n'ai  pu m'empêcher  de penser (et c'était le but ahah! petit malin) au projet de construction d'aéroport dans notre verte campagne loire-atlantiquaine pour lequel la jet set politique régionale se démène avec nos sous-sous . On sait, après de nombreuses  et multiples expertises de spécialistes et avis des citoyens concernés (mais ça c'est accessoire n'est ce pas!) que cela ne servira à rien, l'aéroport existant ne faisant déjà pas le plein,  c'est  également un gouffre financier z'énorme et sans doutes beaucoup plus encore  que ce qu'on veut bien nous avancer comme chiffres- vous avez remarqué c'est toujours plus cher à l'arrivée (théorème du bâtisseur), cela va  aussi bousiller la nature et empoisonner la vie de plein de gens, et à l'heure (moins le quart) du grenelle de l'environnement c'est du genre "faîtes ce que je dis mais surtout pas ce que je fais".
Et tout ça, uniquement pour faire plaisir à quelques édiles et qu'on sort, à l'égo sur vitaminé et à l'occasion à leurs potes bétonneurs, alors qu'il aurait suffit de leur payer quelques séances chez un psy patenté pour qu'ils puissent évacuer leur trop plein de suffisance. Ce qui reconnaissons-le, aurait coûté beaucoup moins cher à la collectivité .

Mais voilà, si le rationnel faisait de la politique, on le saurait depuis longtemps. n'est-il pas?
Ah mais quand il s'agit de couler son bronze avec son nom dessus dans le hall de l'aéroport...cela n'a pas de prix.
Allo!  Tonton Sigmund...

mercredi 27 janvier 2010

el vice dans la peau



L.U. et approuvé

anne, ma soeur anne



dans la boite aux lettres:

Keneiled ker,
   
      "Vous trouverez ci-joint un petit article paru ce jour, 25 janvier, dans Ouest-France. Mais attention, seulement en Loire-Atlantique, car Ouest-France n'estime pas que soient intéressés par cette ségrégation et ce qu'il s'y passe, les 71,5% de Bretons autres, ceux de la "région" dite "Bretagne administrative" ("B4"), les seuls qui ont le droit, dans les lignes de ce journal, à l'appellation "Bretons".
 
    Cette "anecdote" n'est qu'un petit aperçu de la persécution incessante et du délit de sale gueule que certains jeunes "repérés" qui osent défendre leur bretonnité dans le département méridional breton peuvent subir, au point qu'ils ne peuvent même plus siroter tranquillement un pot en terrasse d'un bistrot s'ils ont laissé leurs papiers à la maison... Vu mon grand âge, j'avais évidemment déjà vu ça, mais jusqu'ici, seulement avec des arabes, autre engeance pour notre douce France ! 
 
    Soyez avec nous, ce 1er février, à 13h30, devant le tribunal de Nantes, par la pensée pour les plus éloignés, en personne pour ceux qui le peuvent. Rassurez-vous, les "méchants" policiers ne seront pas là... d'ailleurs, ils n'étaient déjà pas là à la première audience du 19 octobre : devant l'avalanche de témoignages de leurs brutalités, ils auraient refusé de témoigner (sic...)... d'ailleurs, a-t-on seulement leurs noms et matricules ?"
 
André Corlay, Vignoble nantais, Midi breton 
 

cyclo touriste aujourd'hui, radioactif demain...




j'ai reçu ceci:

L'Edito d'Alain Tardif

 " je n'ai pas l'habitude d'inonder les internautes de mes messages, d'autant qu'on dit que trop d'information tue l'information. Mais là je viens de recevoir une information absolument incroyable, qui a été sortie par le Journal Ouest France du vendredi 8 janvier dernier, et qui fait état d'un décret absolument scandaleux du gouvernement qui nous veut tant de bien. Ce décret, paru au Journal Officiel le 14 mai 2009, est passé inaperçu, jusqu'à ce que la CRIIRAD découvre le pot aux roses .

  Voici de quoi il s'agit : le gouvernement a décidé d'autoriser par décret le recyclage des métaux, plastiques et gravats issus du démantèlement d'installations nucléaires, de manière à s'en servir à la fabrication de ciment ou d'acier.. Ce décret permettra de recycler des millions de tonnes de rebuts radioactifs, dont l'industrie du nucléaire ne saurait pas quoi faire (exemple : ce qui se passe actuellement avec le démantèlement de la centrale de Brennilis, en Bretagne). Constituant une dérogation à la décision prise en 2002 d'interdire le recyclage de ces déchets nucléaires dans les produits de construction et les biens de consommation, ce décret va permettre de disséminer sur le marché des objets de consommation courante contenant des matières faiblement radioactives. On verra également des vélos, des voitures, des maisons, etc, réalisés avec des matériaux issus de ce recyclage.
  On a déjà un énorme problème de santé publique avec les pesticides source de cancers en nombre sans cesse croissant. On va ainsi rajouter une autre source de cancer, et après il ne faudra pas s'étonner que le cancer se développe de manière quasi épidémique.
  Pour l'heure, la CRIIRAD, selon le journal Ouest France, a déposé une requête au Conseil d'Etat pour excès de pouvoir, afin de bloquer cette décision scandaleuse. Espérons que cette organisation totalement indépendante de tout lobby saura faire entendre raison à l'Etat Français."





La CRIIRAD demande l’abrogation de l’arrêté du 5 mai 2009

"- En 2002, deux garanties essentielles pour la protection du public contre les dangers des rayonnements ionisants ont été inscrites dans le CODE DE LA SANTE PUBLIQUE (CSP) :

o L’INTERDICTION D’AJOUTER délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction
(cf. article R.1333-2) ;

o L’INTERDICTION D’UTILISER des matériaux et des déchets provenant d'une activité nucléaire – et qui sont CONTAMINES ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction
(cf. article R.1333-3).

- Le 5 mai 2009, un ARRETE INTERMINISTERIEL a instauré une procédure de DEROGATION à ces interdictions, une procédure particulièrement laxiste. Cet arrêté a été publié en dépit d’un AVIS DEFAVORABLE de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Cinq produits seulement sont exclus des dérogations et protégés des contaminations radioactives :
1/ les aliments ; 2/ les produits cosmétiques ; 3/ les parures ; 4/ les jouets ; 5/ les matériaux en contact avec les aliments et les eaux.

- Le 10 juillet 2009, la CRIIRAD a adressé au Conseil d’Etat un RECOURS pour excès de pouvoir. La demande d’annulation de l’arrêté est basée sur des ARGUMENTS de légalité interne et externe.

- Le 6 novembre 2009, sans attendre le résultat de la procédure contentieuse, la CRIIRAD adressait une LETTRE OUVERTE aux 3 ministres compétents : Mme BACHELOT, ministre en charge de la santé, Mme LAGARDE, ministre en charge de la consommation et M. BORLOO, ministre en charge de la construction, leur demandant d’abroger l’arrêté du 5 mai 2009 sans attendre l’issue de la procédure contentieuse.

- En complément de ces démarches, la CRIIRAD appelle les consommateurs et les associations à se mobiliser et à demander aux autorités le maintien des interdictions et l’abrogation de l’arrêté du 5 mai 2009. Des MODELES DE LETTRES sont à la disposition de tous ceux qui souhaitent participer à la campagne. Le recyclage des matériaux radioactifs doit rester confiné dans les filières nucléaires (CENTRACO et D’HUART INDUSTRIE), sans possibilité de diffusion dans le domaine public."




lundi 25 janvier 2010

as tu appris ta leçon?




...non j'ai oublié, aussi vite qu'elle s'est donné la peine de rentrer!
Faut dire que j'avais pas acheté le programme...
parce qu'il parait selon mes sources ah peine t'as ri
que ce soir sur T'as Faim?, ils passaient en rediffusion et sous-titré pour les sourds et malentendants
"Le guignolo"
avec le ptit bonhomme agité avant de s'en servir
aussi coulant qu'un camembert  président
qui sent bon le terroir éprouvette
c'est dire!
Et pour la peine, j'ai mis un peu de musique
parce que la nuit arrivait dare-dare et qu'il fallait soigner 
les chiens et les loups.
Et dans le bouquin qui poussière tout là haut au deuxième étage
j'ai ressorti un Harrisson pas encore écrasé sur la nationale
et qui disait à peu près ceci:
"il est trop facile d'être sur de soi, trop facile de savoir à tout instant ce qu'on fait, trop facile d'emprunter sans cesse le même chemin jusqu'à ce qu'il devienne une profonde ornière qui bientôt devient à son tour une tranchée insondable où vous ne voyez plus rien au-dessus du bord-"

Dis! Robert, tu veux bien me passer la zapette,
celle qui rit quand elle...

Le Mari De La Coiffeuse

SIMON NWAMBEBEN - DANIEL (LIVE)


envoyé par AllantVersFilms


Il était présent au dernier festival "les escales" à Saint-Nazaire, on a pu l'applaudir également à "tissé Métissé" à Nantes et il sera très bientôt à nouveau en concert dans la région.Il faut dire que cet artiste camerounais dans la lignée d'un Pierre Akendengue (ça c'est moi qui le dis) est Nantais d'adoption .
Johann qui sera- le veinard- à son prochain concert nous envoie un lien de téléNantes à son sujet:
il possède également un site -que voilà:


Si avec tout ça vous ne commencez pas bien la semaine, ben là j'en mange mon chapiau.


Melody Gardot - Our Love is easy -

envoyé par Blinkers58

dimanche 24 janvier 2010

mais enfin



Où sont-ils tous ces mots à l'emporte-pièce , superbes de flamboyante naïveté ?
Ont-ils pris le maquis de l'océan qui nettoie les plaies et les creuse du même temps, au sel de la vie?
Sont-ils délavés, lessivés, effacés...quand le sable y est et la raison s'accorde
à  force de menus compromis,
de laborieuses mais peut-être apaisantes concessions ?
Qu'en est-il des chemins  trop clairs malgré les brumes matinales , des routes sans boussole ou lune victorieuse, où il faisait bon d'en jouer à se perdre, tellement ce serait sur de s'y retrouver un jour,

Ne rien savoir du froid dans des mansardes étroites où l'on poussait les murs sur les étoiles de mer, où l'amour plein la bouche troquait  la  poésie pour des chagrins magnifiques, griffant de leurs larmes généreuses des pages entières de souffrances rédemptrices.

Maintenant ou  alors,
plus tard.
Les héros repentis  blanchissent  leurs variables  souvenirs.
La fatigue a bon dos et campe sans vergogne dans le jardin d'hiver grand  ouvert sur  les inspirations des vents sans tambour mais tempête.
Où sont les chants à l'unisson, la guitare torturée qui  gentiment se laissait faire pour le plaisir de s'endormir au ressac  d'une  tendresse cramponnée à  l'universel?
Où sont les conjugaisons insolites, les expériences inédites, les cocktails aux couleurs improbables?

Deux doigts de piano, ça ira merci,  que je m'envole.

Regarde derrière la glace, soulève la couverture des nuages  tout à toi et respire encore  doucement d'autres paysages, d'autres rêves où tu pourrais accrocher les rides comme un trophée sur tes illusions bricolées et revendiquer enfin  la gloire pour chacun et la nostalgie  pour tous.

Aux premières peintures du jour, quand le sommeil te lâche parce qu'il n'a plus rien à te dire, dans la pénombre des repères, pour ne pas  encore déranger  l'ordre du  sage chaos qui t'habite, tu soulèves gentiment  le rideau du grand capharnaüm qui trône en son boulevard et tu te dis qu'enfin tout peut arriver puisque tu  n'attends vraiment  plus rien.

Tiersen - Cantat - A ton étoile -

"Sous la lumière en plein
et dans l'ombre en silence
si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin et qu'on y brille

A ton étoile

Petite soeur de mes nuits
ça m'a manqué tout ça
quand tu sauvais la face
à bien d'autre que moi
sache que je n'oublie rien mais qu'on efface

A ton étoile

Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
comme on a pas le choix il nous reste le cœur
tu peux cracher même rire, et tu le dois

A ton étoile

A Marcos
A la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile "

samedi 23 janvier 2010

Vanessa Hidden : "Le Tango Stupéfiant"

-envoyé par Paradiscofamily-

"Après trois semaines entières
De bonheur que rien n'altérait
Mon amant dont j'étais si fière
Un triste matin me plaquait
Pour calmer mon âme chagrine
Je résolus en un sursaut
De me piquer à la morphine
Ou de priser de la coco
Mais ça coûte cher tous ces machins
Alors pour fuir mon noir destin

{Refrain:}
J'ai fumé de l'eucalyptus
Et je m'en vais à la dérive
Fumant comme une locomotive
Avec aux lèvres un rictus
J'ai fumé de l'eucalyptus

Dès lors mon âme torturée
Ne connut plus que d'affreux jours
La rue du désir fut barrée
Par les gravats de notre amour
J'aurais pu d'une main câline
Couper le traître en petits morceaux
Le recoller à la sécotine
Pour le redécouper aussitôt
Mais je l'aimais tant l'animal
Alors pour pas lui faire de mal

{Refrain:}
J'ai prisé d'la naphtaline
Les cheveux hagards, l'œil hérissé
Je me suis mise à me fourrer
Des boules entières dans les narines
J'ai prisé d'la naphtaline

Qu'ai-je fait là, Jésus Marie
C'est stupéfiant comme résultat
Au lieu de m'alléger la vie
Je me suis alourdie l'estomac
J'ai dû prendre du charbon Belloc
Ça m'a fait la langue toute noire
Que faire alors pauvre loque,
Essayer d'un autre exutoire ?
Car le pire c'est que j'ai pris le pli
Et c'est tant pis quand le pli est pris

{Refrain:}
Je me pique à l'eau de Javel
Pour oublier celui que j'aime
Je prends ma seringue
Et j'en bois même
Alors il me pousse des ailes
Je me pique à l'eau de Javel
Gnak gnak gnak gnak
J'ai du chagrin..." -Marie Dubas-

du côté de l'Unique







"La liberté ça n'existe pas, ce qui existe ce sont les Hommes libres"
-Max Stirner-












".../...L'enfant était réaliste, embarrassé par les choses de ce monde jusqu'à ce qu'il parvînt peu à peu à pénétrer derrière elles. Le jeune homme est idéaliste tout occupé de ses pensées, jusqu'au jour où il devient homme fait, homme égoïste qui ne poursuit à travers les choses et les pensées que la joie de son cœur, et met au-dessus de tout son intérêt personnel. Quant au vieillard..., lorsque j'en serai un, il sera encore temps d'en parler.../..."



".../...Quelle cause n'ai-je pas à défendre? Avant tout, ma cause est la bonne cause, c'est la cause de Dieu, de la Vérité, de la Liberté, de l’Humanité, de la Justice; puis, celle de mon Prince, de mon Peuple, de ma Patrie; ce sera celle de 1'Esprit, et mille autres encore. Mais que la cause que je défends soit ma cause, ma cause à Moi. jamais! « Fi! l'égoïste qui ne pense qu'à lui! »

Mais ceux-là dont nous devons prendre à cœur les intérêts, ceux-là pour qui nous devons nous dévouer et nous enthousiasmer, comment donc entendent-ils leur cause?../..."




"Et l'Humanité, dont nous devons aussi défendre les intérêts comme les nôtres, quelle cause défend-elle? Celle d'un autre? Une supérieure? Non, L'Humanité ne voit qu'elle-même, l'Humanité n'a d'autre but, que l'Humanité; sa cause, c'est elle-même. Pourvu qu'elle se développe, peu lui importe que les individus et les peuples succom­bent à son service; elle tire d'eux ce qu'elle en peut tirer, et lorsqu'ils ont accompli la tâche qu'elle réclamait d'eux, elle les jette en guise de remerciement dans la hotte de l'histoire. La cause que défend l'Humanité n'est-elle pas purement — égoïste ?.../..."




".../...Dieu et l'Humanité n'ont basé leur cause sur rien, sur rien qu'eux-mêmes. Je base­rai donc ma cause sur Moi : aussi bien que Dieu, je suis la négation de tout le reste, je suis pour moi tout je suis l'Unique.

Si Dieu et l'Humanité sont, comme vous l'assurez, riches de ce qu'ils renferment au point d'être pour eux-mêmes tout dans tout, je m'aperçois qu'il me manque à moi beaucoup moins encore et que je n'ai pas à me plaindre de ma « vanité ». Je ne suis pas rien dans le sens de « rien que vanité », mais je suis le Rien créateur, le Rien dont je tire tout.../..."



".../...Comment s'est développé chacun de nous? Quels furent ses efforts? A-t-il réussi? A-t-il échoué? Quel but poursuivait-il jadis? Quels désirs et quels projets occupent aujourd'hui son cœur? Quels changements ont subis ses opinions? Quels ébranle­ments ont éprouvés ses principes ? Bref, comment chacun de nous est-il devenu ce qu'il est aujourd'hui, ce qu'il n'était point hier ou jadis ? Chacun peut se le rappeler plus ou moins facilement, mais chacun sent surtout vivement les changements dont il a été le théâtre, quand c'est la vie d'un autre qui se déroule à ses yeux.../..."






".../...Il n'y a dans le monde aucune vérité à saisir ; les choses se contredisent, nos jugements sur elles n'ont aucun critérium (une chose est bonne ou mauvaise suivant que l'un la trouve bonne ou que l'autre la trouve mauvaise) ; mettons de côté toute recherche de la « Vérité » ; que les hommes renoncent à trouver dans le monde aucun objet de connaissance, et qu'ils cessent de s'inquiéter d'un monde sans vérité.../..."



quelques extraits au fil des pages de "L'UNIQUE  et sa PROPRIETE de  Max Stirner-
Vous pourrez si cela vous chante, accéder à l'intégrale du livre et le télécharger par z'ici même
Les photos sont de Patrick L. que je remercie encore et toujours et bien entendu.

musique mais est ce trop?

Il faudrait un peu de musique, du genre pas trop compliquée pour les oreilles et les fins de soirée ou début de journée, suivant le rôle que l'on se donne dans le roman.
Dans tous les cas, quelque chose de léger, tu vois, alors si tu peux éviter les dégoulinades de violons par paquets de douze, franchement je préfère. enfin sans te commander bien sur. Par exemple, je verrais plutôt une harpe  et si t'as pas le modèle avec les pédales, c'est que ça prend de la place ce machin là, ben moi j'opterais  bien pour une celtique qui serait comment dire, heu!  plus dans mes cordes.
Ah! Ah! t'as saisi... celtique,  harpe, dans mes cordes, elle est bonne non? ...
Comment ça "affligeant!"
, Si on peux plus rigoler...

Bon!  La harpe toute seule ça serait sans doute pas suffisant. D'accord je comprends bien c'est aussi une affaire de moyens, faut voir avec la compta. et tout ça et...la conjoncture.
Et cette dernière , d'après ce qu'on raconte,  elle serait pas du genre à se marrer beaucoup non plus..
Putain(g) , on n'est pas aidé dans ce siècle des siècles (amen).
Non, non, attends,  moi je ne veux pas faire d'histoire, c'est juste que... si on laisse ça comme ça, ça risque d'endormir un peu le public et pour ceux qui vont se coucher ok ça se tient, mais pour les autres, les qui doivent se lever ou  encore ceux qui peuvent pas dormir pour raison des tiques, c'est pas sérieux, quand même!
Et, voilà...pourquoi on pourrait...
-On pourrait j'ai dit! laisse moi finir.
Ah! mais,
On pourrait rajouter un flutiau, c'est sympa , pas encombrant et puis ça se marie bien avec les cordes.
Ah là, attention, - cordes, mariage, pléonasme-,je sais pas qui, mais en tout cas c'est pas moi qui l'ai  dit.
ça vient du public , je suis sur mais compte pas sur moi pour dénoncer mes voisins, y'a pas marqué- basson- là.

Je reviens à mon flageolet,
Quoi, dans  la cuisine? pffffffffff!!!
Ah ! tiens on se gausse maintenant...misère!

Monsieur sait ptêt pas mais un flageolet, c'est aussi  une flûte, irlandaise à l'occasion mais pas seulement,  en tout cas, tu veux pas d'histoires,  je te conseille  de ne pas  traiter un irlandais de fayot. Un vendéen, de mogette  c'est déjà limite, mais là  si veux que le trèfle te porte encore - bonheur- plutôt que les pissenlits- évite les incidents diplomatiques. avec.. les corses de l'ouest
Non, non j'ai rien dit sur les corses.
ni les basques, les catalans

ni les....
bretons
ni

sur personne, d'ailleurs,  moi, c'est bien simple, j'aime tout le monde
et puis
 il parait que la musique ça adoucit les meurtres
Et...

Y'aurait bien aussi la flûte traversière
T'imagines:  harpe, flute traversière,
c'est tellement beau!

Là, t'as les poils de partout qui se redressent d'un seul homme
Comment ça!  mon propos est sexiste?
D'accord !
d'une seule femme aussi,  si tu préfères
moi  je pensais que les femmes elles aimaient pas trop les poils, enfin les leurs je veux dire!
Ah oui mais...
d'accord! j'ai compris,  c'est cliché

je veux pas non plus me mettre à dos plus de la moitié de la planète.
et en plus si elles sont irlandaises, corses, basques bretonnes ou...

Allez, Je crois bien qu'on va faire comme  ça
Et zou emballez c'est pesé

une belle fanfare militaire
 hein!
ça vous irait?

Comment!
Albert ça lui plait pas?

"Un homme qui peut marcher au son de la musique militaire n'a reçu son cerveau que par mégarde; sa moëlle épinière lui aurait amplement suffi." ( Albert EINSTEIN )

Ouais, ben on s'en fout il est tout seul 
Quoi la bombe?..... 
Allez, tout ça c'est relatif. 
finalement...


"Dans les orchestres militaires
Y a pas d'cordes, y a pas d'cordes,
Dans les orchestres militaires
Notre mandoline est morte...

Y a que des cuivres pour faire des zim boum boum !
Des tagada tsoin tsoin et des brrrrroum !
Y a que des cuivres pour faire des Pont d'Arcole,
Des cuivres pour nous passer à la cass'role !


Y a qu' des tambours en peau de pauv' soldat,
Des faux tam-tams, des tambourins au pas,
Y a qu' des tambours de garde même pas champêtres
Qui font vibrer les cons à leur fenêtre !

Y a que des fifrelins de mascarade,
Des flûtes de pan ! des pipeaux d'estocade,
Y a que des fifres pour faire du berger
En cas de guerre un mouton enragé !


Y a que des vents qui se lèvent à l'aurore
Pour jouer la Marche cadencée de la Mort,
Y a que des vents pour claquer les drapeaux
Et faire bomber le torse aux généraux !

Dans l'orchestre de mon cœur
Y a une corde, y a une corde,
Dans l'orchestre de mon cœur
Y a une petit' corde qui pleure."  -Henri Tachan-


Loreena McKennitt- Beneath a Phrygian Sky

envoyé par pasbete

vendredi 22 janvier 2010

du rap bigouden



merci Brigitte
;-)

et un ptit biscuit L.U. pour tremper dedans

Eric Clapton/JJ Cale-After Midnight

comment il disait déjà l'autre dans sa daube chansonnette, ah oui... "pour le plaisir"

envoyé par mprwac

vendredi qui se donne du malle dans le grenier



WARNING

"Dès l'âge Carambar, lance-pierres à gros élastiques taillés dans des chambres à air de vélo et manuels du Castor Junior, j'ai deviné Sa présence, priant le ciel qu'elle veuille bien m'entraîner et m'abandonner là où mon esprit fantasque de gamin solitaire tendait à s'égarer chaque jour un peu plus: vers les highways de l'Amérique. Je l'implorais jusqu'à en avoir les paumes calleuses et les genoux râpés afin qu'Elle ne s'interpose jamais entre mon rêve et moi. Je promettais de ne pas L'agacer, L'affronter ou La narguer, de me comporter en bon petit quidam docile qui ne lui donnerait pas de fil à retordre. Je Lui en sait gré, quarante années plus tard, de m'avoir laissé la bride sur le cou. J'ai même cru à certaines périodes qu'Elle m'avait totalement oublié alors que j'étais demeuré à Sa merci. Sans doute qu'à ces moment privilégiés je ramais dans le sens de l'Histoire voulu par Elle. "Go west! young man, go west!" me sifflait le vent dans les oreilles. J'ose affirmer que cette main invisible et gargantuesque qui vous triture, vous enterre vivant ou vous emporte tutoyer les dieux: Elle existe! La volonté, la hargne ou le talent dont on se targue ne constituent, à bien y regarder, qu'un rempart de papier mâché. Je suis né, j'ai grandi, socialement miséreux, affectivement béat, persuadé dès le cours préparatoire que l'Amérique lointaine, putain aguichiante, m'attirerait dans son lit afin d'y jouir de la reconnaissance due à mon art.
De tout cela, je suis revenu. L'amère Amérique m'a dévoré tout cru. J'avais d'abord imaginé la mater. Puis j'ai fini par coucher avec. C'est une jolie catin. Combien de fois a t'elle réussi à me mener en bateau sur les bords du Mississipi? C'est une délicate salope entraînée qui m'a déshabillé, une traînée endurcie qui m'a jeté, groggy, avec des gueules de bois en séquioa massif sur les trottoirs de L.A. ou d'ailleurs Mark Twain, Jack london et le grand Kerouac m'avaient fait miroiter un continent à la mesure de mes ambitions musicales. J'allais leur montrer, pour qu'ils puissent se rendre compte du fond de leur trou, ce qu'un super type de ma trempe savait faire de ses dix doigts! En fait, j'avais entr'aperçu les deux premiers en train de débiner, Kerouac m'a à moitié fait la gueule tandis que Bukowski, Jim Harrison et Hunter S Thompson, que je n'espérais pas, m'accueillirent à bras ouverts.
Déçu? Pas le moins du monde. J'ai voulu jouer à l'homme, marquer de ma guitare flamboyante le royaume du blues et du country rock en me coulant dans le lit chauffé par d'autres d'une putain sans scrupule. C'est tout. Bah! Je me suis sans doutes trompé de siècle. Peut-être aurais-je été plus à l'aise en quarante-neuvard de la ruée vers l'or, une batée entre les mains, qu'un post-soixante-huitard une Gibson en bandoulière.

Le rite initiatique narquois de mon interminable adolescence persiste avec insolence à braver un âge mûr infoutu d'adopter un comportement adulte. La faute à ceux qui m'ont élevé? Un peu, oui, quand même. Je ne leur en tient pas rigueur, bien au contraire. Les pauvres, ils ont toujours cru que je m'étais bricolé de toutes pièces, ce goût immodéré pour le blues alors que je n'ai jamais fait que répondre à un appel surnaturel venu d'on ne sait où. En type peu enclin aux bondieuseries, je plaide pour les circonstances athénuantes."

".../...Avez-vous ressenti quelquefois ces montées de bonheur inexpliqué? ça se fait rare dans une vie, je reconnais. ça vient comme ça sans qu'on s'y attende, comme une espèce de crise cardiaque à l'envers, un machin à faire fuir les toubibs et transformer les ambulanciers en marchands de sucre d'orge.Oh! ça dure pas longtemps; La rationalité de l'esprit reprend vite les commandes et amorce aussi sec un piqué hors de la zone de turbulences, l'aiguille du compas intérieur qui s'était affolée sans raison indique à nouveau le nord et celle du mamomètre du palpitant affiche une pression normale.
Moi, ça m'est arrivé, là, à l'entrée de Nashville, Tennessee.../..."

extraits de: Visas Antérieurs- roman de Luc Baranger-éditions Gallimard



C'est l'histoire d'un type et de sa guitare qui quittent le vieux continent dans le seul but d'aller serrer la louche à J.J. Cale...



à suivre, un ptit cadeau (de saison) de Philippe:


un autre tout autant de Jean-Rémy




et un article avec photo envoyé par ma grande soeur et là je dis: "quand-même... quelle(sainte) famille..."
;-)

"«Sauvez les pénis... et les hommes aussi, bien sûr !» C'est le cri d'une une vieille dame venue spécialement dans le centre de la capitale finlandaise, Helsinki, «avec toute l'énergie qui (lui) reste» pour voir l'organe procréateur factice.

Il s'agit d'un grand phalus, en toile de parachute brune de 2,50 m, qui déambule dans la rue malgré le froid pour racoler les passants au cabaret où une troupe de cirque a monté un spectacle sur la honte de soi.

Dans le rôle du pénis en érection, orné de ses testicules mais silencieux à moins qu'on ne lui adresse la parole, l'un des trois comédiens de la troupe Agit-Cirk, dont la première du spectacle «Cabaret de la honte» est programmée vendredi à Helsinki.

Le phallus est accompagné dans ses activités promotionnelles d'un autre comédien de la troupe, Sakari Männistö, qui explique à l'AFP que le spectacle traite de «la honte de soi ressentie par trois hommes». Et il précise qu'il «y a aussi un pénis dans le spectacle, un peu plus petit que celui-là».

L'imposant membre de toile a déjà battu les pavés finlandais où il a reçu généralement un bon accueil. «Il plaît beaucoup à la plupart des gens. Ils veulent venir... s'asseoir sur les boules», assure Sakari Männistö d'un air entendu." article du parisien.fr

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