mardi 30 juin 2009

HF THIEFAINE - Variations autour du complexe d'Icare

envoyé par hft45

maman je vole








variations autour du complexe d'icare "J'ai oublié mon cerveau dans mon cartable au fond de l'auto. Maman, maman, Cours vite me le chercher, Cours vite me le chercher. Je suis perdu sans, Je suis perdu sans... Je perds du sang ! Qu'est-ce qui m'arrive ? Je perds mon sang, Je perds mon sang-froid. J'ai froid, J'ai froid. Je n'aurais pas du aller à l'école aujourd'hui, ils m'ont encore battu. Ils m'ont encore battu. ils m'ont encore Battu, Battu. Bat-tu bats le tapis, Hein ? Tu bats le tapis ? Oh ! Le tapis S'envole. Le tapis s'envole. Je suis sur le tapis, Je suis sur le tapis. Je vole. Maman, maman, Regarde : Je vole, Je vole. Maman, maman, Adieu maman.." -hubert felix thiéfaine-

Un peu d'histoire: Se croyant invincible, Icare ayant volé trop près du soleil ses ailes, faites de plumes et de cire, avaient fondues avant de s'enflammer et voilà pourquoi le pôvre Icare a fait plouf dans la mer...

(-voix off: un icare sinon rien)




"Icare est chu ici, le jeune audacieux, Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : Ici tomba son corps degarni de plumage, Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux. Ô bienheureux travail d'un esprit glorieux, Qui tire un si grand gain d'un si petit dommage ! Ô bienheureux malheur, plein de tant d'avantage Qu'il rende le vaincu des ans victorieux ! Un chemin si nouveau n'étonna sa jeunesse, Le pouvoir lui faillit, mais non la hardiesse ; Il eut, pour le brûler, des astres le plus beau. Il mourut poursuivant une haute aventure, Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau ? " -philippe desportes-

"Un jeune Icare englouti dans la mer Un chaud soleil sentit à son dommage, Moi j'en sens deux à qui je fais hommage, Dans l'air d'amour voulant trop haut ramer. Fol est celui qui veut trop haut aimer : En haute mer plus cruel est l'orage. On doit partout modérer son courage, Aux hauts désirs la porte il faut fermer. D'aspirer haut, quand très bien on y pense, La seule mort on a pour récompense, Témoin Icare et témoin Phaëton. Ô moi perdu ! Mais mon malheur je prise : Un grand courage, une grande entreprise, Une mort brave, est honneur, ce dit-on. " -jean godard

lundi 29 juin 2009

Leo ferre - Le Chien (live)

"À mes oiseaux piaillant debout
Chinés sous les becs de la nuit
Avec leur crêpe de coutil
Et leur fourreau fleuri de trous
À mes compaings du pain rassis
À mes frangins de l'entre bise
À ceux qui gerçaient leur chemise
Au givre des pernods-minuit

A l'Araignée la toile au vent
A Biftec baron du homard
Et sa technique du caviar
Qui ressemblait à du hareng
A Bec d'Azur du pif comptant
Qui créchait côté de Sancerre
Sur les MIDNIGHT à moitié verre
Chez un bistre de ses clients

Aux spécialistes d'la scoumoune
Qui se sapaient de courants d'air
Et qui prenaient pour un steamer
La compagnie Blondit and Clowns
Aux pannes qui la langue au pas
En plein hiver mangeaient des nèfles
A ceux pour qui deux sous de trèfle
Ça valait une Craven A

A ceux-là je laisse la fleur
De mon désespoir en allé
Maintenant que je suis paré
Et que je vais chez le coiffeur
Pauvre mec mon pauvre Pierrot
Vois la lune qui te cafarde
Cette Américaine moucharde
Qu'ils ont vidée de ton pipeau

Ils t'ont pelé comme un mouton
Avec un ciseau à surtaxe
Progressivement contumax
Tu bêle à tout va la chanson
Et tu n'achètes plus que du vent
Encore que la nuit venue
Y a ta cavale dans la rue
Qui hennnit en te klaxonnant

Le Droit la Loi la Foi et Toi
Et une éponge de vin sur
Ton Beaujolais qui fait le mur
Et ta Pépée qui fait le toit
Et si vraiment Dieu existait
Comme le disait Bakounine
Ce Camarade Vitamine
Il faudrait s'en débarrasser

Tu traînes ton croco ridé
Cinquante berges dans les flancs
Et tes chiens qui mordent dedans
Le pot-au-rif de l'amitié
Un poète ça sent des pieds
On lave pas la poésie
Ça se défenestre et ça crie
Aux gens perdus des mots FERIES

Des mots oui des mots comme le Nouveau Monde
Des mots venus de l'autre côté clé la rive
Des mots tranquilles comme mon chien qui dort
Des mots chargés des lèvres constellées dans le dictionnaire des
constellations de mots
Et c'est le Bonnet Noir que nous mettrons sur le vocabulaire
Nous ferons un séminaire, particulier avec des grammairiens
particuliers aussi
Et chargés de mettre des perruques aux vieilles pouffiasses
Littéromanes

IL IMPORTE QUE LE MOT AMOUR soit rempli de mystère et non
de tabou, de péché, de vertu, de carnaval romain des draps cousus
dans le salace
Et dans l'objet de la policière voyance ou voyeurie
Nous mettrons de longs cheveux aux prêtres de la rue pour leur
apprendre à s'appeler dès lors monsieur l'abbé Rita Hayworth
monsieur l'abbé BB fricoti fricota et nous ferons des prières inversées
Et nous lancerons à la tête des gens des mots
SANS CULOTTE
SANS BANDE A CUL
Sans rien qui puisse jamais remettre en question
La vieille la très vieille et très ancienne et démodée querelle du
qu'en diront-ils
Et du je fais quand même mes cochoncetés en toute quiétude sous
prétexte qu'on m'a béni
Que j'ai signé chez monsieur le maire de mes deux mairies
ALORS QUE CES ENFANTS SONT TOUT SEULS DANS LES
RUES
ET S'INVENTENT LA VRAIE GALAXIE DE L'AMOUR
INSTANTANE
Alors que ces enfants dans la rue s'aiment et s'aimeront
Alors que cela est indéniable
Alors que cela est de toute évidence et de toute éternité
JE PARLE POUR DANS DIX SIECLES et je prends date
On peut me mettre en cabane
On peut me rire au nez ça dépend de quel rire
JE PROVOQUE-À L'AMOUR ET À L'INSURRECTION
YES! I AM UN IMMENSE PROVOCATEUR
Je vous l'ai dit

Des armes et des mots c'est pareil
Ça tue pareil
II faut tuer l'intelligence des mots anciens
Avec des mots tout relatifs, courbes, comme tu voudras

IL FAUT METTRE EUCLIDE DANS UNE POUBELLE

Mettez-vous le bien dans la courbure
C'est râpé vos trucs et manigances
Vos démocraties où il n'est pas question de monter à l'hôtel avec
une fille
Si elle ne vous est pas collée par la jurisprudence
C'est râpé Messieurs de la Romance
Nous, nous sommes pour un langage auquel vous n'entravez que
couic
NOUS SOMMES DES CHIENS et les chiens, quand ils sentent la
compagnie,
Ils se dérangent et on leur fout la paix
Nous voulons la Paix des Chiens
Nous sommes des chiens de " bonne volonté "
El nous ne sommes pas contre le fait qu'on laisse venir à nous
certaines chiennes
Puisqu'elles sont faites pour ça et pour nous

Nous aboyons avec des armes dans la gueule
Des armes blanches et noires comme des mots noirs et blancs
NOIRS COMME LA TERREUR QUE VOUS ASSUMEREZ
BLANCS COMME LA VIRGINITÉ QUE NOUS ASSUMONS
NOUS SOMMES DES CHIENS et les chiens, quand ils sentent la
compagnie,
II se dérangent, ils se décolliérisent
Et posent leur os comme on pose sa cigarette quand on a quelque
chose d'urgent à faire

Même et de préférence si l'urgence contient l'idée de vous foutre
sur la margoulette
Je n'écris pas comme de Gaulle ou comme Perse
JE CAUSE et je GUEULE comme un chien

JE SUIS UN CHIEN"

dans le FION l'emprunt!


"nous ferons un séminaire particulier.../..."
un dimanche, pour que l'on sache que pendant que ça repose dans les chaumières alanguies sous le soleil des prémices estivales, ben y'en a qui bossent FORT! (et la turquie c'est l'europe? voix off dans la piscine)

Le gouvernement au grand complet mais sans les vestons -décontracté en somme- sous la clim matignonesque se réunit pour débattre et brain storminger tout ce qui peut l'être...à vendre au bon peuple siesteux.
Heu! chef patron sa sainteté, j'ai une idée! -
mais il vous en prie dites nous donc de quoi il en retourne.
-Et bien comme on cherche partout du pognon et qu'on en a déjà piqué pas mal aux besogneux, je me disais qu'on pourrait lancer un emprunt d'Etat du genre ballamou mais en plus dur, on y met quelques rogatons style 3 ou 4 pour cent et vla ti pas qu'on rempli les caisses avec la tune populiche, d'autant que question épargne on leur a sucré au max les intérêts, alors avec une bonne comm. dans le transistor de la plage, j'suis sur qu'à la rentrée entre la grippe A qui va remplacer le livret du même nom, et la retraite qui s'évapore, pour se rassurer vont banquer chez nous les crédules...
-Ah voyez- messieurs , prenez exemple, quand on ne vient pas à lagarde et bien lagarde vient à vous certes avec son franc parler mais aussi du biscuit s'il vous plait. Si je peux me permettre en bras de chemise: Trop fort la gisquette, ben oui moi aussi je peux parler djeune, j'ai appris ça en camping chez les éclaireurs sarthois.
Bon ben je crois que le tour est joué! et comme personne n'a plus rien à rajouter, je vous propose de lever la séance là dessus, non sans avoir débouché une bonne roteuse pour fêter ça car comme je dis toujours en rigolant:
"Pour moi, il est absolument essentiel que pas un euro ne soit utilisé à des dépenses qui ne seraient pas des dépenses utiles". -sic-
-Tiens ça me fait penser que sous ses dehors de grand mou du bulbe,rendons au poitou ce qui va aux deux chèvres, le raffarin il pas mal réussi son coup avec le lundi de la pentecôte- une journée de la solidarité-tu parles! mon luc! oui! au moins 700 batons de détournés, messieurs z'et dames, je compte sur vous pour faire plus fort! allez! comme on dit chez les pauvres: "trinquons" -ça roule ma poule!
scusez, c'est les bulles, ça me fait toujours ça...

Quand la télé suisse parle de son altesse ça donne CHa quand à la télé française en général c'est plutôt ça

france gall "évidemment"

"Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout

Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Evidemment
Evidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu'on aimait tant

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant

Et ces batailles dont on se fout
C'est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n'change rien, qui change tout

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Pas comme avant"

an seisiun


Par ces canicules qui nous ressemblent pas, rien de tel qu'une pression bien fraîche, à l'ombre d'un tilleul, marronnier.. enfin tout ce qui pourra remplacer le palé tutu le palé...
"An seisiun" huitième, mesquer qui décidément ne chôme pas, après la rafale théâtrale nous propose maintenant une rencontre entre danseurs, musiciens chanteurs et bien sur spectateurs autour de la musique et de la danse irlandaise. Pendant trois jours le reel et la jig vont enflammer les bars, les restos et plus encore de la commune. Encore de la bonne humeur et des "You Ou" en perspective. Et pour ceux qui auraient besoin d'approfondir leurs connaissances sur lle sujet, pas de soucis, ils ont tout prévu avec des ateliers danse, musique et chant.
Le point d'orgue
(uillean pipe) de la rencontre ce sera samedi 4 juillet avec une grande scène ouverte et un ceili (bal irlandais)


des blogs qui handisent long


lu dans l'excellent "lien social" (n°930) :

"Le site handicap.fr portail dédié aux personnes concernées par le handicap, donne la possibilité à chacun se mettre son blog en ligne. La plate-forme est gérée par Marie Decker, handicapée motrice qui, sous le pseudo. JustmarieD, anime aussi un blog plein d'idées sympas: Les femmes en disent...
"Consciente de l'éphémère, mon énergie est faite de rencontres et d'inattendu pour, au souffle dernier, partir sans regret" écrit-elle "Je suis convaincue que la nécessaire évolution de notre société au sujet du handicap viendra aussi des personnes handicapées et, si révolution il doit y avaoir, je veux faire partie de ceux qui auront enlévé les premières pierres des murs qui restent."
Handicap.fr compte une vingtaine de blogeurs réguliers. "Depuis la création de la plate-forme, en 2007, plus de cinq cents personnes ont souhaité mettre un blog en ligne mais la majorité d'entre elles ont renoncé. Poster régulièrement n'est pas évident, tout comme parler de son handicap. Toucher les personnes valides non plus. Elles n'ont pas forcément envie d'entendre parler de souffrance ou de deuil."../... analyse la jeune femme.../...Mère de quatre filles,Marie a une vie sociale bien remplie, pourtant l'animation du blog lui apporte énormément. "C'est un espace de rencontre formidable. Avec les mots on ne se cache pas, ce qui donne de la force aux écrits et aux échanges.../..."

-extraits d'un article de: katia rouff-

corps à corps







La nuit a des langueurs estivales, des paresses saisonnières. Tout près il y a l'océan immense mais si calme dans sa démesure. Il laisse à portée de nez , des senteurs à marée ,reliefs puissants d'un corps à corps chaque jour renouvelé.
Un mois se ferme, un autre arrive, toujours semble t'il la même histoire qui ...mais je m'abuse, prendrait une vitesse folle pour relier les deux bouts d'un éphémère calendrier à peine fini et déjà recommencé...
C'est la racine d'un cheveu grisonnant qui ferait causer ainsi parait-il...
La jeunesse dans sa belle insolence-elle- arrive encore à s'ennuyer, à trouver le temps long comme la vie- Alors qu'à peine sorti des strates de l'enfance, on rejoint déjà-sans grand effort- les panneaux de sortie. On ne peut pas se tromper, il y a juste à suivre la flêche.
Le chemin côtier s'insinue dans les veines de la terre reposée, il fait alliance entre l'élément liquide et solide. la troisième jambe à tout faire serait le feu qui ferait de la lèche entre les deux autres, mais en est-on vraiment sur? C'est du symbole celtique par excellence qui serait allé se faire voir chez les grecs -triskell pour les intimes...
" Nuit paisible", mais ouvrons les guillemets, voilà en conclusion, ce que j'écrirais dans le grand cahier à spirale quand j'aurais fini ma moitié d'orange qui veille et surveille suivant de quelle émotion on se place. il me reste juste à rejoindre le jour à bord du chasse- marée.
Demain je reviendrais sans doutes ou une autre fois si la place est déjà prise- attiré par les étoiles qui baillent et brillent aux corneilles.

En attendant je scrute le ciel qui enfile tranquillement son aube.
Au fait! Douces vacances à tous les prétendants au départ et pour les autres, comme la mer, -courage-

photos envoyées par marius- "danza del fuego" -manuel de falla- quand au triskell...il était là avant!

dimanche 28 juin 2009

estuaire 2009 "autrement"







Dans le cadre d'estuaire 2009 , jusqu'au 16 août , des acteurs de l'économie sociale et solidaire proposent de découvrir -AUTREMENT- les deux rives de l'estuaire de la loire. Au programme: ballades personnalisées, jeux d'écritures, randonnées pédestres z'et à vélo, sorties natures et bien d'autres activités conviviales z'et ludiques.

Pour toutes les infos:
c'est par ici

(photos: libération -"l'art au fil de l'eau")

Kathleen evin dans son émission "l'humeur vagabonde" du lundi 22 juin a rencontré jean blaise directeur du lieu unique et responsable de l'édition estuaire 2009

Dan Hicks performs "I Scare Myself"

vu sur:http://puritanb.blogspot.com/ - envoyé par:scmm42

Sophie Hunger Fête Musique "le vent nous emportera " Noir Desire

vu sur : http://fillessourires.blogspot.com/ et envoyé par: janmodel

"Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien

Le vent l'emportera

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain

Le vent les portera

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?

Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera"

samedi 27 juin 2009

il peignait l'eau



"IL ETAIT PEINTRE ...et mendiant. Il peignait l'eau Où qu'il soit. Il avait toujours peint l'eau, cet élément instable, fuyant.../..." viviane moore-yokyo des ténèbres-elytis-

"Le mouvement des marées et le mouvement des capitaux sont les deux mamelles du mouvement perpétuel" -pierre dac-

"L'homme écrit sur le sable. Moi ça me convient bien ainsi; l'effacement ne me contrarie pas; à marée descendante je recommence." -jean dubuffet-

"Mon aquarelle peinte à l'eau de mer fut sensible aux attractions lunaires et sujette aux marées."-alphonse allais-

"Une table tout-près, une lampe très loin Qui dans l'air irrité ne peuvent se rejoindre, et jusqu'à l'horizon une plage déserte. Un homme à la mer lève un bras, crie: "au secours!" Et l'écho lui répond: "Qu'entendez-vous par là?"- jules supervielle-

"Sur la plage, à marée basse, tout ce qu'on ramasse bouge." -kaga no chiyo-

"L'eau que tu bois a connu la mer" -eugène guillevic-

"la mer joint les régions qu'elle sépare." -alexander pope-


vendredi 26 juin 2009

j'écris, je suis vivante...








Depuis hier, à l'unisson, les médias de toutes les formes et les tailles rendent un hommage appuyé, circonstancié, étalé, détaillé,overdosé... à un garçon musicien de génie sans doutes et tellement mal avec son Etre profond qu'il eut envie comme l'enfant au tambour de ne jamais rentrer dans la cour des grands et de peu à peu transformer l'image qu'il offrait de son enveloppe terrestre, pour devenir...
C'est léo qui disait:

"Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'une autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous.
J'attends des mutants.
Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure. Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...

la solitude...

Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin. Si vous n'avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour. Et...

la solitude...

Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre. Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant...

la solitude...

Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus " les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais...

la solitude...

Le Code civil nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité. La lucidité se tient dans mon froc.../..."

A chacun ses hommages, ses panthéons...

En faisant du ménage dans les étagères poussiéreuses j'ai retrouvé quelques textes de danielle, une amie d'écriture, qui s'aggripait à la vie avec les ongles, avec la rage, la peur, la tendresse qu'elle maquillait en colère et le désir de ne pas laisser filer les précieuses secondes de l'existence. Un matin d'hiver, tellement fatiguée de se battre, elle a déposé les armes et s'en est allée doucement- pour une fois tranquillement.

Aujourd'hui tout le monde ou presque pense à lui et moi je pense à elle.

"Couleurs d'aencre" c'était le nom d'un atelier d'écriture, sur les rives du Languedoc...

"souvenirs, souvenirs et puis...rien ou si peu de choses. De fortes traces d'émotions, tristesse et mélancolie-
RAGE DE VIVRE-
Oh ma mère! Que m'as-tu mieux aimé?
L'imaginaire cassé, blessé, je ne m'en suis pas encore remise...
Séro positif qu'ils disent
tu parles!
Peur! peur! peur!
Toujours la peur
Et si c'était un être humain
Hein?
Belle découverte qui me donnerait le droit d'être.
Je cours depuis si longtemps après mon existence...
Que d'erreurs, de faux semblants
Que le temps m'a paru éternel! Je suis fatiguée.
Ma famille ce fut eux...
Voleurs, toxicos, prostituées et travelos!
Je fus un peu tout ça, par révolte, sans transition.
Je criais ma volonté de survivre, mon besoin inconnu comme eux.
Nous n'étions pas désespérados
Non!
Un peu robin des bois ou Richard représentait notre idéal de pureté et son frère...notre regard sur la société.
Graal...
Voler pour nous donner un minimum de sécurité, d'aventures.

La poudre et le shit étaient là pour nous exhausser. Nous serions peut-être définitivement morts sans.
La blessure et la peur étaient immenses, même si l'orgueil d'être jeune nous les masquait.
Nous étions beaux et forts.
Certains le paraissaient plus que d'autres.
Nous l'avons vécu intensément c'est ce qui me protège du remord...pas de la culpabilité.
Merci ma mère qui me revendait mes bijoux volés.
Oui! nous étions fiers d'avoir la sensation dangereuse d'exister.
Nous ne nous faisions pas de cadeaux entre nous, on ne nous avait pas appris la tendresse et pourtant nous étions tous partis à sa recherche.
Certains en sont morts d'autres marqués par l'éternité...
Moi?

J'écris
Je suis vivante.
Je ne regrette rien.
Le temps a passé.
J'ai découvert le regard des autres
ma peur.
Je suis séro positif..../.... -danielle péroni-








jeudi 25 juin 2009

nouille york!

Jésus


Un jour Jésus se promenait avec ses potes et la famille.
En arrivant dans un petit village ils voient sur la place
du dit village, une pauvre femme adultère en mode
prélapidation. Jésus, d'un ton sévère, propose que
celui/celle qui n'a jamais péché jette la première
pierre....... Grand silence de la foule........
Derrière Jésus une vielle femme ramasse un énorme
caillou et le jette sur la pécheresse adultère.
Jésus, en colère : "Putain!! Maman, tu fais chier !!!"
La morale de cette merveilleuse histoire?
Elle est dans le cœur des mamans !!!!!......

droits de l'Homme- à suivre...





"Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations..../..."
préambule à la déclaration universelle des droits de l'homme-10 décembre 1948-paris-palais de chaillot-
La suite au prochain numéro...

Henri Tachan - Les z'hommes

envoyé par diavidia

"Font leur pipi contre les murs,
Quelquefois mêm' sur leurs chaussures,
Pisser debout ça les rassure,
Les z'hommes,
Z'ont leur p'tit jet horizontal,
Leur p'tit siphon, leurs deux baballes,
Peuv' jouer a la bataill' navale,
Les z'hommes,
Z'ont leur p'tit sceptre dans leur culotte,
Leur p'tit périscop' sous la flotte,
Z'ont le bâton ou la carotte,
Les z'hommes,
Et au nom de ce bout d'bidoche
Qui leur pendouille sous la brioche,
Ils font des guerres, ils font des mioches,
Les z'hommes...

Ils se racontent leurs conquêtes,
Leurs péripéties de braguette,
Dans des gros rir' à la buvette,
Les z'hommes,
Ils se racontent leur guéguerre,
Leurs nostalgies de militaires,
Une lalarme à la paupière,
Les z'hommes,
Virilité en bandoulière,
Orgueil roulé en band' moll'tières,
Agressivité en ?illères,
Les z'hommes,
Ils te traiteront de pédé,
De gonzesse et de dégonflé,
A moins qu'tu n'sort' dehors si t'es
Un homme...

Z'aiment les femmes comme des fous,
C'est si pervers et c'est si doux,
"Enfin quoi ! c'est pas comm' nous,
Les z'hommes".

Z'aiment les femmes à la folie,
Passives, muett' et jolies
De préférence dans le lit,
Des z'hommes,
Au baby-room ou au boudoir,
A la tortore ou au trottoir,
Z'aiment les femmes sans espoir,
Les z'hommes,
Prostituées ou Pénélopes,
Apprivoisées ou antilopes,
"Toutes les femm' sont des salopes"
Pour les z'hommes...

C'est en quatre vingt treiz', je crois
Qu'ils ont tué la femme du roi
Et la déclaration des Droits
De l'Homme,
C'est depuis deux mille ans, je pense,
Qu'ils décapitent en silence
Les femmes d'ailleurs et de France,
Les z'hommes,
Z'ont abattu les Tibétaines,
Z'ont fricassé les Africaines,
Z'ont indigné les Indiennes,
Les z'hommes,
Z'ont mis le voile aux Algériennes,
La chasteté aux châtelaines
Et le tablier à Mémène,
Les z'hommes...

Excusez-moi, mais ell' me gratte,
Ma pauvre peau de phallocrate,
Dans la région de la prostate
Des z'hommes,
Excusez-moi, mais je me tire,
Sans un regret, sans un soupir,
De votre mafia, votre empire
Des z'hommes,
A chacun sa révolution,
Aurais-je seul'ment des compagnons
Qui partagent l'indignation
D'un homme ? "

mercredi 24 juin 2009

mon sponsor dans tous ses états







Pour ceux qui sont pas encore au courant, notre timonier de l'estuaire il aime les bateaux et l'art contemporain, donc à longueur d'année on se mange du bateau sur l'eau dans le port et de l'expo branchouille mais toujours de bon goût n'est ce pas (et en vidéo) Remarquez s'il avait vibré pour l'accordéon musette et les rillettes, on s'en serait tartiné autrement... C'est ça le prestige du pouvoir, ça permet de dépenser les deniers publics pour se faire son ptit plaisir.
Remarquez les bateaux ça fait joli dans le port surtout qu'il est vide d'habitude à part deux trois chalutiers asthmatiques qu'on a conservé pour avoir l'impression d'avoir la pêche.
Et puis attention, c'est de la bête de course que voilà, de l'évènementiel - vous savez les voiliers supersoniques avec plein de pub dessus qu'on croirait la caravane du tour - Et un géant des mers qui porte le nom d'un saucisson ou d'une banque, là on baigne dans l'aventure poétique, croyez-pas?
Le beau marin d'aujourd'hui c'est un peu l'homme sandwich des temps qu'ils sont modernes!

chronique du qui se regarde dans la glace et qui s'aime trop fort!



Remaniez moi tout ça, qu'il a dit le moulinet à grosses légumes et en même temps maniez-vous que l'on puisse communiquer au 20h de poivre. Ah mince c'est plus lui bon c'est pas grave, on fait le 20h quand même, ça manque pas de sel pour autant.
C'est sur, j'aurais préféré faire mon ptit effet demain, mais comme l'autre là-le cadeau bonux- il a vendu le morceau, va pas commencer à nous gonfler non plus... -françois sors de ce corps- alors on est forcé d'y aller, sinon ça va faire désordre, mais attends voir la prochaine réunion mercredi que je lui souffle dans les bronches au cultureux maniéré.
Franchement j'suis assez content de moi (pléonasme?) sur ce coup là , trouver un gus qui porte le même nom que latche boy-(à ne pas confondre avec latche guevara ) on va se marrer j'vous dis, pour le reste c'est un peu comme quand on déplace les meubles à la maison, t'en bouge un, faut ranger ensuite tous les autres- m'enfin, sont tellement contents d'être sous mon ombre qu'ils mouftent pas les cocos-ouai enfin, quand je dis coco, j'me comprends...
Sinon, ça va? parce que MOI, en toute simplicité, ça va plutôt pas mal;
T'as vu comment je te les ai niqué les saints dicalistes du musée gréviste ? leur dernière sauterie, un samedi du mois de juin, sont malades ces mecs a croire qu'ils roulent pour moi, quel bide!

Dans quelques jours vont aller dorer leur tricot de peau à palavas, et l'on pourra en profiter pour peaufiner deux trois réformes au ptit pied (forcément) , histoire de les achever tout bronzés. C'est fou comme je m'aime toi tu sais!

être né quelque part- Maxime Leforestier et Geneviève Paris

-envoyé par lolodalisk-

"On choisit pas ses parents,
on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Etre né quelque part
Etre né quelque part
Pour celui qui est né
C'est toujours un hasard
Nom'inqwando yes qxag iqwahasa x2

Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage
Ils savent où sont leur nids, quand ils rentrent de voyage
Ou qu'ils restent chez eux
Ils savent où sont leurs œufs

Etre né quelque part
Etre né quelque part
C'est partir quand on veut,
Revenir quand on part

Est-ce que les gens naissent
égaux en droits
A l'endroit
Où ils naissent

Nom'inqwando yes qxag iqwahasa

Est-ce que les gens naissent égaux en droits
A l'endroit
Où ils naissent
Que les gens naissent
Pareils ou pas

On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher

Je suis né quelque part
Je suis né quelque part
Laissez moi ce repère
Ou je perds la mémoire
Nom'inqwando yes qxag iqwaha.sa
Est-ce que les gens naissent..."

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