mardi 18 novembre 2008

souvent au commencement
















Souvent, au commencement de l'aventure, il y avait comme un mot, une phrase ... enfin! quelque chose de glané par hasard ou de "volé" dans le poste, un passage de bouquin , un brin de conversation, un rêve souvenir, une bulle qui s'éclatait...Et s'en était ainsi de la manière première, farine, glaise, sable... qu'il fallait ensuite délayer à la source pour construire peu à peu... une histoire. Quelle histoire? Du verbe à conjuguer, au passif- l'imparfait, du présent maquillé, au JE majuscule qui prend son pied en coulisse et toujours la musique... les strophes qui causent toutes seules, petites notes fragiles ou symphonie décapante- affaire d'humeur en quelque sorte, et le ciel et le jour et les heures, l'ambiance... et la peinture toujours fraîche au décors de théâtre. J'étais dans mon élément, forcément liquide, ici ou tout finit et tout commence à l'orée de l'océan, les vagues qui s'amolissaient sur l'estuaire rythmaient mes émotions vagabondes et malgré tout collées au rocher comme l'huitre sauvage qui s'est enfuie du parc pour s'imaginer libre jusqu'à la plage suivante. Mais qu'est ce que je dis là moi? de quoi je parle? c'est quoi ce fatras ? serais-je en train de m'impressionner avec une reprise bon marché de la condition humaine ? mais oui tu sais bien: le qui on nez ou con va ? Poing d'interrogation qu'on se ramasse en plein dans le flan pour le dessert avant la vaisselle. Non mais... tu vois, ton problème, c'est qu'avec tes pompes pas adaptées tu glisses toujours sur le goémon, alors forcément t'en fais des tonnes pour essayer de trouver un équilibre qui n'existe pas, mais ça t'es pas obligé de le savoir ou alors tu t'en arranges pour la formule, pour la poésie du bigorneau quand tu le poses sur un lit de sel de guérande et qu'il se croit en thalasso chez bobet "baisse la tête t'auras l'air d'un coureur" qu'il disait le pêcheur devant l'éternel -muscadet. Deux trois accords ça vous brasse une chanson de marin, du moment où t'a zouqué ferme ta barcasse au café du port , tu peux t'essayer aux céréales pression et sans mousse s'il vous plait. Et demain? La même chose garçon, repassez-moi le plat de côte sauvage. Ouais je veux bien croire, à la longue c'est bouratif mais je m'en lasse pas, de la brise démerde, du granit aussi rose que le danube c'est bleu, des odeurs putréfiées de la vase en bouillote, un peu derrière chaque oreille et je pourrais me sentir breton, alors que l'autre qu'a entrouvert la porte de son quatre quart gordini il dit: "la vache ça fouette" on est où ici ? Tiens c'est nouveau, on appelle ça du slam de fond- les mots tu les épluches, t'en fait des ricochets bien lisses et tu vois là bas le grand machin qui flotte si! si! c'est un bateau, même que c'est chez nous que ça se construit! attention petit, respect en chantier même de faire votre connaissance atlantique; un fond de pension ça va deux ? tu les a sur les bras! et les mots t'en fais des bouteilles vite fait jetées au grand môle les grands remèdes- saint nazaire deux minutes d'arrêt -correspondance- le croisic à marée basse quai B voix quatre- veuillez emprunter le massage souterrain s'il vous plait! Souvent au commencement de l'aventure il y avait momo et sa phrase... du genre: "j' ai un sein dicaliste il est plus gros que l'autre mais comme le trois décembre c'est les prudhommes faudra bien faire avec, pourtant" Enfin tu vois ce que je veux dire? franchement! ...partiellement Eh! patron à l'heure qu'il est, c'est ma tournée en général! Allez- gavotte pour tout le monde ! Et un et deux et trois et huitre!

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