dimanche 31 août 2008

Ne tuons pas la beauté du monde...!

envoyé par strickers05

questembert! toi même













































































































































































































































































































"J'écris ton prénom sur les murs du paradis une étoile cachée dans ma main. Je peins la lune en lilas pour voir ton sourire. Je joue au poker avec des gnomes du matin. Je crois aux blagues du dragon. J'invente que pour moi tu es passionnée. Je bois avec les lutins, le meilleur vin. Je fais de l'arc en ciel mon espace. J'essuie toutes les larmes de l'épine Je m'en vais avec l'armée d'épouvantails, je construis de jolis chateaux avec la brume. Je connais tous les raccourcis pour parvenir a ton lit." -tarcisio-
















































Samedi d'hier, les chroniques de l'estuaire dans un grand élan de décentralisation-flap!flap!flap! avaient posé leur chapiteau d'imaginaire, discret et qui prend pas de place dans la petite cité qui ne manque pas de caractère! questembert sur effouche- pichons , la riante morbihanaise des terres. Il faut dire qu'à force, cela devient presque un rite, la visite au dernier samedi du mois qui fait l'août sous les halles du 16em, vi! je croyais qu'elles étaient du 15 em mais comme me l'a fait remarquer un n'époux vantail qui passait par là "vous savez: tout augmente". Cette année les "festives halles" célèbraient la nature et l'environnement, un sujet d'actualité qui dure, sérieux s'il en est mais traité de manière ludique, humoristique, grinçante et décalée et d'ailleurs pour reprendre les propos des organisateurs "pas une manière de se donner bonne conscience ou de faire un festival militant. Non. juste un thème qui nous rappelle que la nature, chaque printemps est une révolution, chaque pleine lune, une promesse de loup, chaque solstice , une rencontre, chaque été, chaque automne, chaque jour...la nature est une fête, et si l'actualité nous la montre trop souvent maltraitée, les artistes de la rue nous réconcilieront avec elle, le temps d'effectuer un cycle de saison dur le manège à légumes, faire des jeux d'eau ou assister à la métamorphose des papillons..." ben! comme je trouve qu'ils causent drôlement bien au club des effouche- pichons , je ne vois pas ce que je pourrais rajouter de plus, si ce n'est qu'il a fait sacrément chaud dans le bourg et on a ptêt ainsi pu saisir l'importance vitale de l'eau pour ceux qui doivent compter les gouttes chaque jour, faut pas gaspiller mais pour autant c'est pas triste, voilà en quelque sorte le résumé de la journée.
















































"d'une contrée reculée naquit l'épouvantail, le bois bien travaillé et le ventre de paille. Immergé dans le bus et le regard fuyant, le monde lui il s'amuse, il n'a rien d'effrayant.../.."XXVII-
















































"Je les ai vus qui tournaient dans le vent et leurs têtes éclaboussaient les étoiles de paille. Je les ai vus dans le feu du couchant les mains dévorant l’infini les cheveux en bataille. Au soir parfois les poètes ressemblent à ces épouvantails..." Et nous les avons vus et nous les avons crus et nous sommes partis, nous aussi, changés..." extrait du cirque des mirages-
















































au milieu des photos se sont glissés quelques -poèmes épouvantail -réalisés par des élèves de sixième (ben dame! c'est bientôt la rentrée) du collège jolio curie de pantin (pantin...épouvantails... Ah!Ah!Ah! moi je vous l'dis y'a pas de hasard...)

jeudi 28 août 2008

trois photos deux-chevaux-un char à colorier et son stylo







philippe m'envoie deux photos prises en israël où il était en mission pour heu! "le brasseur" et une photo pour signaler la présentation du dernier livre de colette geslin vendredi qui est demain à LA boutique bretonne nazairienne- Gweladenn- (méfiez vous des contrefaçons) - le bouquin s'appelle "arthur et les elfes d'avalon" l'auteur sera présent pour en causer avec vous, entre 15 et 18h . Juste une petite remarque concernant les photos d'israël, quand on voit l'état des bagnoles on imagine celui des routes-ah c'est ça à force d'y faire rouler des chars, quoique celui présenté on aimerait bien le voir un 14 juillet sur les champs élysées, dans une version "royal de luxe" par exemple!

mercredi 27 août 2008

matmatah- l'apologie-

envoyé par maxout




la brière a ses oiseaux
on y mange également, mais pas les oiseaux de brière, sauf peut-être certains trop- glodytes seulement... là n'est pas mon propos .

"Celui qui entre par hasard dans la demeure d'un poète ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui, que chaque noeud du bois renferme davantage de cris d'oiseaux que tout le coeur de la forêt. II suffit qu'une lampe pose son cou de femme à la tombée du soir contre un angle verni pour délivrer soudain mille peuples d'abeilles et l'odeur de pain frais des cerisiers fleuris. Car tel est le bonheur de cette solitude qu'une caresse toute plate de la main redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes la légèreté d'un arbre dans le matin." -rené guy cadou-
"Entrez n'hésitez pas c'est ici ma poitrine. Beaux oiseaux vous êtes la verroterie fine de mon sang je vous veux sur mes mains logés dans mes poumons parmi l'odeur du thym dressés sur le perchoir délicat de mes lèvres ou bien encor pris dans la glu d'un rêve. Ainsi qu'une araignée dans les fils du matin la douleur et la chaux ont blanchi mon épaule.Vous dormirez contre ma joue, les têtes folles pourront bien s'enivrer des raisins de mon coeur, maintenant que vous êtes là je n'ai plus peur de manquer au devoir sacré de la parole. C'est à travers vos chants que je parle de moi. Vous me glissez des bouts de ciel entre les doigts. Le soleil le grand vent la neige me pénétrent. Je suis debout dans l'air ainsi qu'une fenêtre ouverte et je vois loin , le Christ est devenu mon plus proche voisin. Vous savez qu'il y a du bleu dans mes prunelles et vous le gaspillez un peu dans tous les yeux. Refermez les forêts sur moi c'est merveilleux Cet astre qui ressemble tant à mon visage. Un jour vous écrirez mon nom en pleine page d'un vol très simple et doux et vous direz alors c'est René Guy Cadou Il monte au ciel avec pour unique équipage la caille la perdrix et le canard sauvage" -refuge pour les oiseaux-rené guy cadou-

mardi 26 août 2008

Alan Stivell - Brian Boru

envoyé par teijeiro

des pas légers
















Et tranquillement se réapproprier ce qui ne nous appartient pas, comme ces pas légers vers les instances du port. Et docilement se laisser faire pour un peu de soleil sur l'onde et des bateaux qui vont si bien avec la rime des chansons de marin. Je n'ai pas le monopole du corps ni du port d'ailleurs et j'envisage les rites comme la forme la plus naturelle de ce qui me conduis toujours et par hasard, forcément, vers l'aquarelle du port suivant les possibles et la nature des choses.
Ici! il y a de la vie et des choeurs d'irlandais surtout au grand crachin qui fait le vide et la passion. Ici on s'amoindrisse, on en grandit d'autant, sous le vent qui soigne et sèche les regrets. Ici on vous donne l'heure, la nuit en pleine brume, et sur le matelas de vagues sans lune, vous recommencez l'aventure qui vous porte depuis toujours, quand les bateaux orphelins appellaient leur mère, la vieille, la banche, la teignouse, la balue , la lande...et la mienne de mère, alors! qui me répètait, avec son doux et rêveur sourire "t'as un coeur d'artichaut mon fils" Euh! tu disais maman?-Ronge tes larmes- Ah! -voilà! Prompt à s'emballer pour la pagaille des esprits libres et l'odeur du goémon qui sèche en basse mer, c'est ainsi que les connaisseurs vous comprennent et vous payez ensuite l'addition. Jeune-homme et allez, de bon coeur, puisqu'il fallait bien l'écrire, modestement , dans la génétique des souvenirs- Les pas légers retrouvés- et cette mélodie entétante, qui vous fait osciller entre sourire et rosée comme toujours dans l'estuaire de mes nuances. Depuis, j'ai interrogé les oracles d'asie et puisque l'un m'expliquait, pour rassurer mes prochains vieux jours, qu'il s'en donnait du sens à relier des oncles maritimes et des pélerins picards, entre pondichery, valaparaiso et l'isle aux moines; un jour, pour une histoire, une blague familiale, comprise à saint -pierre entre deux cousins de bretagne, la montagne qu'on épelle depuis, par respect, mis au fond du verre, qu'on retourne encore pour certaines fêtes, celui qu'on oublia par la suite, et ressuscita un bélem de la darse au cacao.. Tu penches, quand tu respires la marée qu'à plus d'heure et j'ai trouvé la paix, ici même, tout de suite et-profitez- ça va pas durer, en tournant la tête, encore un peu coincée, vers l'anniversaire du mariage entre le cargo rouille mais solide et le gamin qui jouait avec les combattants dans les rizières. Comprenne qui voudra!

dimanche 24 août 2008

un dimanche à regarder les photos de vacances-chronique et fin-



















































































































































































































"Tout au long du chemin j'aperçois le pouvoir et il ressemble à un oignon dont les visages superposés se détachent peu à peu"- tomas transtrômer-








































Il a été un enfant comme on croit que l'enfant a été- puis adolescent un bout d'homme persuadé de posséder le monde par un simple geste- plus tard il a subi la peste d'encourir la condamnation sur ce qu'il aimait dans le sexe qu'on ne fait pas à le maison et se sentant ainsi exclu des affaires de l'ordinaire il a cherché à être lu puisqu'on le forçait à se taire- tant qu'à présent célibataire la tête blanchie par son mal il regarde le temps banal les yeux toujours écarquillés comme un enfant, un animal jeté à des sentiers pillés et qui part avec la planète espérant peut-être que l'être ne lui sera pas dénié- vous plaît-il d'encor mieux savoir les choses de son existence? Regardez en vous-même car point n'est grande la différence" william cliff-








































.../..."j'étais couchée dans un champ, un grand pré sur une butte de terre ronde, dit-elle. Le ciel était bleu. D'un bleu intense, beaucoup plus sombre, plus profond que le ciel l'est d'habitude. Je sentais la terre sous moi qui palpitait, comme si chaque montée de sang devait me faire sentir la force qui grouillait sous moi, sa vie, sa chaleur. Puis je comprends que je ne suis dans un champ mais dans mon propre corps, à l'intérieur de moi. Je peux voir des cavités sensibles, nervurées de veines bleues- le bleu du ciel- des ouvertures comme des plaines où frémissent les plantes et les arbres. A ce moment là, je pense : "Où frémissent les plaintes et les àmes?" Je me demande si j'ai été heureuse, quand, où, comment?" - tu te souviens de têtre demandé ça? s'étonna Gary.../..." gérard mordillat- notre part des ténèbres-roman- calman-lévy-








































-dédicace- la poésie du dimanche: (clin d'oeil mouillé)








































"c'est que quand il pleut ici, il pleut des hallebardes! il tombe des cordes grosses comme des cardes dans le livre de recettes de la Cousine Bette de Balzac! Il drache! il dragonne! il crache de la mouillasse, chère Madame! Souvenez -vous Barbara? il drachait déjà du temps où vous étiez encore Madame Claude Sluys qio habitiez en face de chez les Nougé, rue Le Tintoret, entourée de collègues renommés: Rembrandt, Véronèse, Le Corrège et Michel-Ange, lesquels n'arrivaient pas ensemble à colorier votre ciel ni celui de votre voisin qu'obscurcissaient de surcroît les frasques de sa compagne, Mademoiselle Beauvoisin! Bref! vous en conviendrez: en comparaison de celle qui inonde Bruxelles, la pluie sur Nantes, c'est de la gnangnante de vermicelle! Que tout Nantes le sache! A commencer par ses écrivains, peintres et photographes: Gracq, Bryen, Breton, Baron ou Péret sous son béret basque, Verne dans son sous-marin ou Vachey, le rouquin, en Route avec sa Mauvaise troupe! Nous poètes belges, quand on vient ou vit à Bruxelles, on est trempé dans une soupe de chien, Messieurs et Mademoiselle Claude cahun! Comme une vraie soupasse. On est schlass. On boit aussi la tasse! on est dans la bruxellasse jusqu'au cou! La nantasse à côté, c'est du pipi d'cousin d'cougnasse." -jean pierre verheggen-








































Songer à partir, disait-il et c'était encore sous les mots du poète comme une barque quand le soleil se noie au milieu du lac, juste-là où le vent n'élargit plus. Les cercles, une barque fr^le et qui fait mine de vouloir s'en aller, va , revient , et l'eau proteste contre la proue, et personne, personne pour comprendre et traduire cela: Que de si petites vagues- rêves, souvenirs, peurs d'enfant- aient toujours raison de nos plus fiers élans, de nos désirs d'échapper au reflu. Personne, sinon celui qui parle de partir




















et cherche encore un endroit pour rester" -guy goffette-








































"La frontière entre ma vie et la mort des autres passe par le petit divan qui fait face à la télé, pieux littoral où l'on reçoit le pain de l'effroi quotidien. Devant l'injustice qui sublime nous a tirés au sec pour nous faire observer le naufrage depuis la terre, êtres justes représente à peine la moindre monnaie de décence à verser à nous-mêmes, mendiants de sens, et au dieu qui impunément nous a installés sur la rive, juste du bon côté du téléviseur." -valerio magrelli-








































mis à part l'extrait d'un roman de gérard mordillat, les autres textes proviennent de -poète toi même- une anthologie de poésie contemporaine- "escales du nord" -le castor astral-2000- les photos terminent la série chronique de vacances-été 2008- avec par ordre d'apparition le château de fîches-(merci à nicole et chantal pour la visite)-le manoir de capitani à l'aurée de foix-les rues de montpellier et la serre amazonienne du zoo du lunaret
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