lundi 31 mars 2008

ouvrez le banc
















" Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts qu'on voit sur les trottoirs sont faits pour les impotents ou les ventripotents. Mais c'est une absurdité car à la vérité ils sont là c'est notoire pour accueillir quelque temps les amours débutants. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'disant des "Je t'aime" pathétiques ont des p'tit's gueules bien sympatiques. Ils se tiennent par la main parlent du lendemain du papier bleu d'azur que revêtiront les murs de leur chambre à coucher. Ils se voient déjà doucement elle cousant, lui fumant dans un bien-être sûr et choisissent les prénoms de leur premier bébé. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'disant des "Je t'aime" pathétiques ont des p'tit's gueules bien sympatiques. Quand la sainte famille machin croise sur son chemin deux de ces malapris elle leur décoche hardiment des propos venimeux n'empêch' que toute la famille le père, la mère, la fille le fils, le saint esprit voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduire comme eux. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'disant des "Je t'aime" pathétiques ont des p'tit's gueules bien sympatiques. Quand les mois auront passé quand seront apaisés leurs beaux rêves flambants quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds ils s'apercevront émus qu' c'est au hasard des rues sur un d'ces fameux bancs qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes. Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics bancs publics, bancs publics en s'disant des "Je t'aime" pathétiques ont des p'tit's gueules bien sympatiques."-georges brassens-

dimanche 30 mars 2008

des isles flottantes? oui mais alors, juste un doigt!


des puces à l'onu il n'y a qu'un pas





























dimanche fin d'après midi et vla le soleil qui daigne venir nous taquiner un peu, et ho! machin tu pourrais te réveiller un peu plus tôt quand même mais voilà encore un qui a dû louper le changement d'heure, vous savez cette habitude de nous perturber le ciboulot deux fois par an, un coup je t'avance, un coup je te recule, et à chaque fois on sait jamais comment ça marche...enfin parait que ça fait faire des économies d'énergie mais bon les avis divergent... sans parler des gamins qui arrivent pas à se coucher ou se lever c'est selon, et même les vaches qui comprennent rien au changement d'heure pour la traite, et pi elles pourraient faire un effort quand même! bon philippe lui il a réussi à émerger puisqu'il m'envoie un rapport de l'ONU concernant les communautés minoritaires en france, c'est eurominority le portail des nations sans état et minorités européennes qui publie la chose relayé en cela par l'ABP (agence bretagne presse)voilà ce que dit le rapport de l'ONU : "Les communautés minoritaires en France sont victimes d'une véritable discrimination raciale"
Madame Gay McDougall, Experte indépendante de l' ONU, a enquêté pendant 10 jours en septembre 2007 sur la situation des minorités en France.
Des délégations bretonnes, basques, occitanes et d'autres types de minorités (confessionnelles entre autre...) ont convaincu Mme Gay McDougall que l'ostracisme qu'il existe sur la question des minorités en France est bien un problème lié aux Droits de l'Homme.
Avant de rendre son rapport définitif elle estimait, suite à ses différentes rencontres avec des membres des différentes communautés minoritaires qu'un « racisme 'pernicieux' perdure en France ».
Ses premières conclusions ont ébranlé les a priori bien-pensants. Le modèle universaliste français ne paraît pas être la meilleure parade à la discrimination. « L'égalité » dans son principe d'unité et d'indivisibilité s'oppose systématiquement à la pluralité et la diversité engendrant une discrimination de fait.
Madame Gay McDougall conclut son rapport par un constat sévère :
- « Malgré l'existence d'une importante législation antidiscrimination, les membres des communautés minoritaires en France sont victimes d'une véritable discrimination raciale, ancrée dans les mentalités et les institutions. Le refus politique de reconnaître ce problème a entravé l'adoption de mesures propres à garantir l'application des dispositions législatives pertinentes et à corriger les inégalités complexes qui se sont installées. »
Et de conclure en proposant une série de mesures que les communautés issues de minorités attendent depuis longtemps :
« Le Gouvernement français devrait :
1) reconnaître l'existence de minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques sur le territoire français et retirer sa réserve à l'article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, concernant les droits des personnes appartenant à des minorités, et à l'article 30 de la Convention relative aux droits de l'enfant ;
2) ratifier les instruments européens relatifs aux droits de l'homme concernant les droits des minorités, notamment le Protocole no 12 à la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales et la Convention-cadre du Conseil de l'Europe pour la protection des minorités nationales. »
j'espère que l'on pensera envoyer le document à "nos" jacobins de service et avec le suivant aussi pendant qu'on y est...







et maintenant donc une info de bretagne réunie relayée également par l'ABP (en vla une agence de presse qu'elle est bien):"Les partisans de la réunification s'impatientent et écrivent au président de la republique
Nantes le 21 mars 2008
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Élysée 75 000 Paris
Monsieur le Président,
Le 9 novembre 2007, Mme Rachida Dati, Garde des Sceaux, annonçait le retrait du projet de démembrement de la Cour d'appel de Rennes, organisant le transfert des tribunaux de Loire-Atlantique sous la juridiction de la Cour d'appel d'Angers.
Nous saluons cette sage décision sans doute en relation avec la forte opposition des professions juridiques, relayée par les grandes associations culturelles et les principaux représentants politiques des cinq départements bretons. Le fait que le gouvernement a su faire preuve de réalisme sur ce point nous donne espoir en la possibilité d'un dialogue constructif.
Si l'État souhaite aligner la carte judiciaire sur le découpage administratif, cela justifie la réunification administrative de la Bretagne, car les habitants des cinq départements bretons dénoncent avec de plus en plus de force l'incohérence et l'arbitraire d'une partition administrative, sur laquelle ils n'ont jamais été consultés.
La partition administrative et politique du territoire breton entrave l'émergence d'un projet commun à toute la presqu'île, brouille l'image de la Bretagne, engendre une coupure profonde dans la circulation de l'information notamment entre Nantes et Rennes.
En Loire-Atlantique les deux tiers des habitants souhaitent vivre en région Bretagne et donc quitter les Pays de la Loire. C'est un cas unique en Europe au niveau des grandes régions historiques parce que les réformes régionales ont respecté leurs limites territoriales, alors que la Bretagne a été amputée de sa plus grande ville qui est aussi celle où se dresse le château de ses derniers ducs. Une telle situation est génératrice d'aliénation identitaire et culturelle.
En effet la partition administrative nie le sentiment d'appartenance à la Bretagne des habitants de Loire-Atlantique, au mépris des droits culturels reconnus par les grandes conventions internationales.
La politique menée par les pouvoirs publics dans le but d'inculquer une identité « ligérienne » en Loire-Atlantique, se traduit par l'éviction progressive de la culture bretonne de l'espace public. Dans ce département, la langue bretonne vient d'être proscrite à la télévision par la chaîne publique France 3. Il s'agit là d'une situation discriminatoire et d'autant plus choquante qu'elle contredit le message universel de la France au soutien de la diversité culturelle et des valeurs de la démocratie. De telles contradictions entre le discours et les pratiques contribuent à la crise de la conscience universaliste de la France et au délitement du lien social d'une nation fondée sur le respect des plus grandes valeurs, sans compter qu'elles nuisent à l'image de la France dans le monde.
Monsieur le Président, vous avez exprimé votre volonté de faire aboutir les réformes indispensables à la modernisation du pays. La réunification administrative, que souhaitent les habitants des cinq départements bretons, est une exigence démocratique. Elle pourrait être le socle d'une cohérence retrouvée pour l'ouest de la France, autour de régions fortes et chargées de sens parce que respectant les identités et leurs territoires. Par ailleurs, la possibilité d'en réduire le nombre engendrera des économies de gestion administrative qui vont dans le sens de votre action politique.
Cette réforme, il ne tient qu'à vous de l'accomplir. La coordination des juristes de Bretagne et les grandes associations soussignées, expression de la société civile bretonne, vous demandent solennellement de faire initier le processus législatif de réunification administrative, en sollicitant si nécessaire l'avis des populations directement concernées, conformément aux vœux exprimés par le Conseil régional de Bretagne et le Conseil général de Loire-Atlantique.
Il est établi qu'en Bretagne l'enracinement se conjugue avec une volonté d'ouverture sur le Monde, que sa forte identité régionale ne s'oppose pas au sentiment d'appartenance à la France (selon les enquêtes de l'Observatoire Inter-régional du Politique) et qu'elle manifeste son espérance dans l'Europe Unie dont elle a voté le projet de constitution en 2005. Un tel comportement irréprochable mérite que soit prise en compte la forte demande démocratiquement exprimée de mise en cohérence du découpage territorial de nos régions. Monsieur le Président, dans l'attente de votre réponse, nous vous prions d'agréer l'expression de nos sentiments républicains.
Pour le Barreau des avocats de RennesMe Jean Bouëssel du Bourg, Bâtonnier
Pour le Conseil Culturel de Bretagne Patrick Malrieu, Président
Pour le Barreau des avocats de St-Nazaire, Me Bruno Denis, Bâtonnier
Pour l'Institut Culturel de Bretagne Yvonnig Gicquel, Président
Pour la Compagnie des avoués de Rennes Me François Perot, Président
Pour le Collectif breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme, Mme Angèle Jacq, Présidente
Pour la Coordination des Juristes de Bretagne Me Yann Choucq, avocat à Nantes
Pour Bretagne RéunieJean-Yves Bourriau, Président "







et puis jamais 203 avec l'abp, et la ptite dernière c'est cette fois un texte de la ligue bretonne des droits de l'homme concernant les conditions de détention en milieu carcéral ; vaste programme...







"LBDH : Pendant que les conditions de détention se détériorent dans le milieu carcéral, la ministre vit au dessus de ses moyens.
«Traitement inhumain et dégradant.»La formule, pensée et choisie comme un radical signal d'alerte, vient d'être à nouveau utilisée, à plusieurs reprises, par un rapport du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) rendu public en décembre 2007. Employés pour la première fois en 2003 pour qualifier la situation de plusieurs détenus dans les prisons françaises, ces mots qui sous-entendent de graves manquements aux droits de l'homme avaient créé un choc. La lecture du rapport montre que le CPT établit clairement un lien entre cette dégradation des conditions de détention, les dérives sécuritaires et le problème de la surpopulation. «La stratégie de l'administration pénitentiaire pour faire face au surpeuplement a été, à titre principal, de prévoir une augmentation de la capacité carcérale, qui devrait atteindre les 60 000 places en 2010. »
En France, le nombre de personnes aujourd'hui sous écrou est d'environ 64 400, soit près de 12 600 détenus en surnombre. «L'augmentation de la population carcérale est aggravée par le nombre croissant de peines toujours plus lourdes prononcées» insiste le CPT. Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe Alvaro Gil-Robles a dénoncé récemment l'état déplorable des prisons françaises, confortant les associations et les syndicats, qui s'alarment depuis longtemps de la surpopulation carcérale et de la vétusté des locaux. Au terme d'une mission dans 32 Etats européens, dont seize jours passés en France, M. Gil-Robles a classé les prisons françaises parmi les pires d'Europe. La surpopulation (le taux est actuellement d'environ 112 %) et les conditions de vie dans les prisons sont dénoncées périodiquement. L'association Observatoire international des prisons (OIP), qui défend les droits des détenus, situe le constat de M. Gil-Robles « dans la droite ligne » d'un rapport très critique de 2003 du Comité européen de prévention de la torture. Ces conditions de détention ont des « conséquences désastreuses pour les personnes détenues, pour les personnels et in fine pour la société toute entière »
Pendant ce temps là le budget de fonctionnement du ministère de la justice dérape... Il n'y a pas d'argent pour améliorer l'état des prisons et les conditions de détention des détenus mais on va devoir en trouver pour le confort de la garde des Sceaux.
Selon le budget prévisionnel géré par la Direction de l'administration générale et de l'équipement (DAGE), les frais de réception du ministère de la justice se sont élevés à 210 000 euros pour l'année 2007. Dès l'arrivée de Rachida Dati Place Vendôme, les dépenses de réception ont littéralement explosé pour atteindre la somme record de 270 000 euros à la fin de l'année, soit 60 000 euros de plus que le budget prévisionnel. L'année 2008 a commencé sur le même rythme : selon plusieurs sources, sur les trois premiers mois de l'année, le ministère de la Justice aurait déjà dépensé plus de 110 000 euros en frais de réception alors que le budget prévisionnel pour toute l'année 2008 s'élève à 180 000 euros. « Pour tenir jusqu'à la fin de l'année, une rallonge de près de 100 000 euros aurait été décidée. »
On en sait donc un peu plus sur la nature de ces dérapages budgétaires. Ainsi, le 21 juin 2007, le ministère a organisé une manifestation dans les jardins de la Chancellerie pour la fête de la musique. Les frais de bouche se sont élevés à plus de 25 000 euros. Un mois plus tard, le 13 juillet, la Garden party du ministère de la justice a coûté plus de 50 000 euros en frais de réception. Le 10 décembre 2007, la ministre de la justice a invité au restaurant certains collaborateurs pour les fêtes de fin d'année avec à la clé une addition record : 1730 euros.
Pour la journée des femmes du 13 mars, la ministre a invité 250 femmes du monde judiciaire au ministère. Le Syndicat de la Magistrature s'était alors plaint du coût exorbitant de cette opération de communication.
La misère pour les uns, le luxe pour les autres : Une drôle de conception des Droits de l'Homme et un triste exemple dans le pays qui a pour devise « Liberté Egalité Fraternité » et qui présidera les destinées de l'Europe à partir du mois de juillet 2008. Pour la LBDH M. Herjean "














Et sinon? Et bien un ptit tour ce dimanche aux puces de l'école jean-jaurès avec des photos prises entre les gouttes!














vendredi 28 mars 2008

manif anti ogm


et qu'on se le dise! samedi 29 mars ah ben tiens c'est demain ça! il y aura une manifestation à rennes contre un texte de loi que certains députés copains coquins avec les riches et influents lobby du génétiquement modifié (semenciers-multi nationales de l'agro alimentaire) voudraient bien faire passer début avril afin de légaliser les cultures transgéniques et faire croire que l'on peut faire co-exister culture ogm et non ogm...c'est bien connu les abeilles butineuses s'arrètent à la frontière (comme la radioactivité) . Pour la manif le rendez vous est fixé à 14h place de la gare.

on cause on cause et pendant ce temps là...


Au risque de me répéter (ça doit être l'àge ça non?) pour sur qu'il est passionnant le spectacle du monde, tenez par exemple je lisais pas plus tard que tout à l'heure, un article de philippe cohen dans marianne (n°570-page 27) concernant les "subprimes" et autres saloperies du genre issues de cerveaux forcément créatifs "coco" mais dénués de la moindre once d'humanité (quoi ! c'est pas gentil de dire ça, il l'aime bien son chienchien le trader à sa maman- le c(l)aviste de service) qui foutent des familles à la rue aux états unis et naturellement bientôt chez nous pisque tout ce qui se fait là bas, le temps de se taper l'atlantique à la nage, ça nous arrive un jour où l'autre sur le rivage. Enfin là dessus bien évidemment, tout le monde n'est pas d'accord, les économistes et autres spécialistes patentés, c'est un peu comme les psys plus on voit plus on a d'avis z'avisés et... contradictoires. donc y'a ceux qui pensent que incessament sous peu, on risque de reprendre tous en choeur le "tube" de la préparation H : AIEAIEAIE...pendant que d'autres disent "ça va pas la tête toa!" pas de ça chez nous, on est un grand et fier peuple de bricoleurs, le couteau et le tournevis n'ont plus de secrets pour nous . On va pas se laisser emmerder SANS BLAGUE et parmi les explications avancées pour démontrer qu'on n'est pas comme les autres et forcément plus malins,, ben tiens! j'en ai trouvé une-pas piqué des vers de vase- dans l'article sus cité (on reste poli svp) je cite donc: ".../...les experts ne croient pas à un effondrement de l'immobilier français (ouai cocorico-ça c'est moi qui dit) "Aux états unis, la crise des subprimes engendre un excédent de stocks d'appartements qui provoque une chute des prix, laquelle entraîne des faillites de ménage" (attention ils veulent pas dire par là qu'on a pas passé l'aspirateur depuis longtemps dans le séjour) selon dominique garabiol (enchanté) de la direction générale du groupe caisses d'épargne, le marché français de l'immobilier est protégé, lui, par la demande étrangère, par une démographie dynamique et par...(et là accrochez vous) la multiplication des divorces et la mode de garde partagée, qui a un effet démultiplicateur :chaque enfant du divorce multiplie par deux les chambres d'enfant../..." quand j'vous disait qu'on était super forts chez nous autres, la franchouille! alors! citoyennes, citoyens pour le salut de la nation, si c'est pas déjà joué, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Bon c'est sur que ça va pas forcément plaire au bénédictin qui suit du bout des sandales, depuis quelques mois sa sainteté de neuilly, mais ô! quand il s'agit du sort de la nation! y'a des priorités nom de.. (zeus) et bien il aura qu'à s'épancher sur la liqueur le tonsuré.

Sinon quoi de neuf dans le bourg? et bien y'a le gars johann qui me signale que le parvis de l'hôtel de ville de nantes affiche le drapeau tibétain, et il en profite également pour m'envoyer une photo -que vous avez pu voir en rentrant- et cette fois ça se passe à rezé où le drapeau tibétain a été associé aux bannières officielles, on parie que le "grand timonier" de l'estuaire sur le retour, il va faire pareil? le gwen a du ça lui fout des boutons, mais le drapeau du tibet c'est trop classe n'est-il pas?

je vous souhaite une journée qu'elle est belle.

jeudi 27 mars 2008

poètes du monde





























On ne le dira jamais assez et peut-être pour s'en convaincre... "c'est le printemps" et dans le cadre du "printemps des poètes" une manifestation nationale et relayée jusqu'à la fin du mois sur saint nazaire par la médiathèque municipale, je vous propose à l'heure de la mondialisation de laisser filer- plutôt que les capitaux - les mots par -delà les frontières, c'est beaucoup plus sympa il me semble et surtout contrairement au paradis du pognon qui fait les guerres, la famine et l'esclavage en autre- les dommages laissés par les poètes sont de l'ordre de la réflexion, de l'émotion et de la découverte de l'humain dans ce qu'il a de plus beau , fragile et sincère...







"mon univers est le poème. il ne me plaît pas d'imiter la nature à la manière des photographes. Il me faut faire surgir la vie même. et le poème s'achève sur une strophe qui n'est qu'un mot: l'univers." le poète trouve un thème- joan bossa-(poète catalan)







"tu te lèves un matin et tu te sens ému un rien te remplit de joie et tu portes le bien; Tu t'entretiens avec les fleurs, les pierres, ta fenêtre. Tu comprends le déversoir du moulin et tu comprends l'oiseau; Tu te prends à envoyer des baisers à tout ce qui t'entoure. Tu chantes à tue- tête. C'est comme ça le printemps !" printemps-ghjuvan teramu rocchi- (poète corse)







"toute langue est celle de la maison ou seulement bruit sans pouvoir sur le silence; Les mots se laissent mener à l'abattoir comme ces boeufs que tu voyais paître dans la combe corne contre corne, comme s'ils étaient encore tenus ensemble par le joug. Ils ressemblent aussi aux morts quand la terre les pétrit, pour en faire enfin des dieux. Pourtanttu ne peux pas tout leur demander. Ils sont ce que tu es" -toute langue- yves rouquette- (poète occitan)







"je n'aime pas que la jeunesse de mon pays s'exile vers les villes pour y céder force et liberté au despote qui la moque. non, je n'aime pas voir les anciens de mon pays pleurant leur peine perdue dans de mortels hospices. Non plus les mamans de mon pays parler l'unique langue du tyran à leurs jeunes enfants. C'est un meurtre de briser la suite des âges, un meurtre de corrompre notre peuple. Et nul n'élève la voix. Nul ne proteste! ou ...si peu encore. Ce n'est pas mon métier mais j'écris des vers pour y enfouir ma douleur pour y celer comme dans un écrin ces perles de mes larmes...Enfin, où préserver les ultimes semences? Sinon dans le jardin des poètes? -non je n'aime pas-anjela duval (poétesse bretonne)







"Si nous ne parlons pas aujourd'hui, avec nos lêvres chaudes de vie, quand parlerons -nous? Les blessures se lavnet au creux de l'année vierge la fatigue s'arrache de vieilles croûtes du coeur. Tout pleure vers la lumière: Quand donc peut-on guérir de la vie? sylvie reff (poétesse alsacienne)







"Je suis allé du sud au nord,
Du couchant au levant,
Et j'ai vu par-dessus tout
Beaucoup de naïveté de la part des hommes,
C'est pour cela que depuis toujours
Le malin vit le mieux de tous,
Sans rien faire,
Aux dépens des autres.

L'injustice s'installa dans le monde
Car la paresse en devint la maîtresse,
Quelques malins, il n'y a pas si longtemps,
L'ayant conquis tout entier
Et toi, paysan,
Du grain semé
Tu récoltes le blé ?
Le pain blanc est pour le malin !

J'ai appris aussi que le meilleur fourrage
N'était pas pour le cheval qui avait le plus peiné,
Que les poules, poulardes et poulets gras
N'étaient pas pour ceux qui les avaient élevés ;
Que les mets les plus fins
Les vins les plus doux,
Les meilleurs morceaux,
Étaient réservés aux malins.

De la naissance à la mort,
Ta place, paysan, était sous le joug ;
Et alors que tu usais ta vie au travail
Tu ne possédais pas un pouce de terre
Tout était aux autres ?
Quelle terrible injustice !
Tu vivais au rang des animaux !

Depuis vingt siècles ainsi allait le monde,
L'homme était l'esclave de l'homme ;
Placé par les habiles sur un trône d'or,
Régnait un monarque ;
Dans son entourage
Les paresseux
Vivaient à l'aise ;
Et nous nous battions conte le travail.

Camarades, il est difficile de croire aujourd'hui
À quel point les hommes autrefois étaient naïfs ;
Si tel était le bon vouloir du Roi
Les hommes étaient enrôlés par milliers
On leur faisait prendre des armes,
On les plaçait en rang,
On les envoyait à la guerre...
Et là c'étaient les innocents qui s'entretuaient.

Oui vraiment en ces temps malheureux,
Que de misère partout !
Les pauvres, tout nus sur les chemins,
Souvent morts de froid et de faim !
Parmi eux, combien de mères,
Les malheureuses, se traînaient,
Leurs enfants dans les bras ?
Les paresseux se divertissaient dans les palais !

L'heure arriva cependant
Où l'homme se releva
De sa misérable condition !
Et brisant les chaînes qui le soumettaient,
II conquit les droits de l'Homme !
Ce fut là, de nos ancêtres,
L'acte primordial
Le plus beau
Faire de l'esclave un Homme.

II y a à peine cent ans, chers camarades,
Que nous sommes traités comme des hommes ;
Autrefois, les uns étaient maîtres et les autres esclaves...
Comme s'ils n'étaient pas fils d'un père !
Depuis, les Hommes,
Grands et petits,
Riches et pauvres,
La Loi nous a mis au même rang.

Qu'il soit riche, qu'il soit pauvre,
L'homme est frère de l'homme.
Et vouloir s'élever en abaissant les autres
C'est nuire à son frère.
Se comprendre,
S'aimer,
S'entraider,
Voilà la véritable Loi de Dieu !" hier et aujourd'hui-Jean Baptiste Elizanburu (poète basque)
ces différents textes ( à l'exception du dernier) proviennent d'une anthologie: "poésies du monde"seghers-paris 2003-





















mardi 25 mars 2008

des clics sans les claques





























point virgule et compagnie




Serge, ami poète et guetteur de l'essentiel éphémère entre languedoc et castro street m'envoie présentement un article paru dans l'indispensable rue 89 (où quand les journalistes de libé se libèrent...) c'est un texte sur la disparition du point virgule et tabernacle c'est ben vrai qu'on en voit de moins en moins de cette ptite chose, et moi le premier, je reconnais que je l'utilise rarement ;;;; mais alors y aurait-il un tournant dans la ponctuation? Ô mais c'est que ça m'interpelle (forcément quelquepart! mais z'ou?) cette histoire...



"-Par Guillemette Faure (Rue89) Le point-virgule est en danger. Il a disparu des journaux. Il se fait rare dans les romans. Même le comité de défense du point-virgule est maintenant introuvable sur la toile. « Il a lui-même disparu corps et biens, ce qui n’est pas bon signe », nous dit Sylvie Prioul, auteure de La Ponctuation ou l'art d'accommoder les textes, appelée à la rescousse.
Son diagnostic : l’absence de « ; » est, à Rue89 comme dans le reste de la presse, la terrible conséquence du raccourcissement des phrases, recommandé dans les rédactions. « La phrase courte signe l’arrêt du mort du point virgule », résume Sylvie Prioul qui voit se répandre une « ponctuation efficace » à son détriment.
Plus grave, le point-virgule intimide. « Les gens ne savent souvent pas l’utiliser. Il est un peu hybride entre le point et la virgule. Parfois plus près de la virgule. C’est qu’on appelait la virgule forte au XVIIIe siècle. Parfois il est plus proche du point et on le met quand on change d’idée. »
(Rappel pour les handicapés de la ponctuation : le point-virgule s’utilise avec deux membres distincts qu’on veut mettre en opposition ou en parallèle.)
D’aucuns, à Rue89, se sont demandés si d’autres signes de ponctuation pourraient prendre sa place. Un retour du point d’ironie par exemple ? Sylvie Prioul est sceptique. « Il y a eu quelques essais dans les années 1960. L’interrobang venu des Etats-Unis et supposé exprimer l’étonnement et l’interrogation. Ca n’a pas pris. » Pas plus de succès pour les tentatives de point d’amour et de point d’acclamation poussées par Hervé Bazin dans son livre Plumons l'oiseau en 1966.
Alors, où trouver les derniers points-virgules vivants ? Dans la presse. Sylvie Prioul, qui a passé en revue un numéro entier de L’Humanité pour n’en trouver qu’un (perdu dans un édito), conseille de fouiller les pages d’analyses des quotidiens. « Ce qui fait survivre le point virgule, ce sont les tribunes, les pages rebonds, ce qui est un peu long. »
Une larme de binette
Et en littérature ? Peut-on encore espérer en croiser quand Annie Ernaux dans son dernier bouquin balance des souvenirs sur des pages sans majuscules ni points ?On rencontrera le point-virgule avec plus de chance chez les auteurs du XIXe siècle – Victor Hugo, Flaubert – qui en sèment à longueur de pages. Plus récemment, Houellebecq l’utilise en toute simplicité. « Il n’arrivait plus à se souvenir de sa dernière érection ; il attendait l’orage. »
Faute de mieux, restera toujours le Journal Officiel qui en utilise à foison pour ses énumérations. Autre utilisation technique de la ponctuation, les programmeurs informatiques en utilisent aussi à loisir pour les séparations. Dernière étape avant qu'il ne soit plus qu'une larme de binette.
On en a profité pour demander à Sylvie Prioul d’inspecter nos allées. Comme beaucoup de sites, à l'écouter, Rue89 malmène la typographie. « Les guillemets français ont disparu et sont remplacés par des horribles guillemets machine. » Adieu les espaces avant les points d’interrogation et d’exclamation. « Toutes les ponctuations qui doivent être séparées sont collées à l’anglo-saxonne. » On n’a guère le choix, en raison de la difficulté de créer des espaces insécables, les signes de ponctuation pourraient se retrouver seuls à la ligne. « Ça me choque moins, une ponctuation collée qu’une ponctuation qui se promène. » Avec l'aide des maniaques de l'équipe, nous avons tenté de rendre cet article conforme au code typographique.
Puis s’ajoute la créativité des internautes qui, dans leurs commentaires, peuvent avoir la main lourde en points d’exclamation et de suspension. « Ils adorent les points d’exclamation pour montrer leur enthousiasme ou leur désespoir », nous dit encore Sylvie Prioul../..." plus d'infos sur la bête: http://fr.wikipedia.org/wiki/Point-virgule


et pour le même prix en illustration avec le comité de défense et vu que ça n'a aucun "rapport" un ptit dessin très dans l'air du temps envoyé par olivier

lundi 24 mars 2008

"carré d'argent" ou la culture au nord du brivet


Ce n'est plus hélas une nouvelle pour les nazairiens, il n'exite plus sur la commune depuis de nombreux mois de salle de spectacle digne de ce nom, certes il y a bien le bunker -humide- souvenir "de la dernière" et dédié aux (en toute simplicité) musiques émergentes mais pour parler culture pour tous il faudra repasser (quand les caisses seront renflouées?) . Et donc il n'est pas inutile d'aller voir ailleurs dans la région et pas trop loin de préférence, ce qu'on nous propose en matière de programmation culturelle. et heureusement pour nous, ça bouge chez les voisins, après la superbe salle de pornichet -quai des arts- ouverte en 2006, où la le fanal nazairien a décentralisé -bien forcé-une partie de ses spectacles, après la salle "étoile de jade" de st brévin, c'est au tour de la ville de pont-château d'inaugurer à la fin du mois "le carré d'argent". Après un concert d'ouverture de "anne ducros" et collectif jazz, vendredi 28 mars à 20h30 samedi et dimanche sont organisées les portes ouvertes afin de découvrir la nouvelle salle avec la compagnie "avec ou sanka ", "le bb jazz de pont-château" et en autre" la pompe". Pour la suite on nous annonce en avril "les mêm", une compagnie burlesque de théatre de rue et de cirque, le virtuose galicien:"carlos nunez" sera présent en mai ainsi que le groupe percubaba ...pour plus de renseignements: http://www.pontchateau.fr/ -02/40/01/61/01 -billetteriecap@pontchateau.fr

tea for me and me for tea


Une tasse, deux tasses, que dis-je un bol, le thé c'est ma drogue dure de la nuit et j'imagine que quelque hygiéniste y trouverait sans doutes à redire, mais bon chacun son truc, on fait comme on peut avec ses ptits moyens de survie et j'imagine que ça aurait pu être pire si par exemple heu! j'avais cru en dieu ou un truc du genre, côté effets secondaires le journal en est plein des dégats collatéraux...Alors! s.v.p. qu'on me laisse mon earl grey mon darjeeling ou mon thé vert au jasmin, ils sont ma béquille et mon oeil ouvert sur les ténèbres, et j'aime savourer à petites lampées le silence relatif des heures sombres mais pas forcément noires. Mon compagnon est du genre liquide et il m'est fidèle jusqu'aux premières couleurs dans le tableau du jour. et souvent même il m'accompagne également dans l'envers du décors, et le temps suspendu que vous appellerez qui sait? votre pain quotidien et qui fera mon terrier, mon repos, mon baillement sauvage. Une bouilloire, un thermos, une casserole... je m'adapte aux accessoires, du moment qu'ils me délivrent l'instant magique de la transformation de l'eau en thé, j'ai cru comprendre qu'un prédecesseur, illustre s'il en est, aurait fait la même chose avec du pinard qu'il aurait ensuite refourgué à un repas de noce du côté de la palestine...l'histoire n'a pas dit s'il avait proposé avec l'ethylotest ou l'aspirine en poudre pour les lendemains approximatifs, en ce qui me concerne je ne vois pas dans mon programme d'effets secondaires notoires si ce n'est une certaine propension à aller régulièrement pisser mais je vous le demande: franchement est ce un crime?

"Picture you upon my knee, just tea for two and two for tea, just me for you and you for me alone. Nobody near us to see us or hear us, no friends or relations on weekend vacations.We won't have it known, dear, that we own a telephone, dear; Day will break and you'll awake and start to bake a sugar cake, for me to take for all the boys to see. We will raise a family, a boy for you, a girl for me. Oh, can't you see how happy we would be?"- tea for two de la comédie musicale "No, No, Nanette"(Vincent Youmans - Roger Ferréol - R. de Simone - Colline - Merry)

dimanche 23 mars 2008

le droit des peuples

j'ai reçu ceci et je souscris de la pointe de ma plume et du coeur aussi naturellement "Soutenez le Tibet. Chers amis, après des décennies de répression par la loi chinoise, la frustration du peuple tibétain a explosé dans les rues sous forme de protestations et d'émeutes. Avec les feux de la rampe braqués sur les Jeux Olympiques à venir en Chine, les tibétains réclament au monde un changement. Le gouvernement chinois a dit que les protestataires qui ne se sont pas encore rendus "seront punis". Ses leaders sont en ce moment même en train de faire un choix crucial entre l'escalade de la brutalité ou le dialogue qui pourrait déterminer le futur du Tibet et de la Chine.Nous pouvons influer sur ce choix historique. La Chine tient à sa réputation internationale. Il est nécessaire que le président chinois Hu Jintao entende que le succès du logo "made in China" et aussi des prochains Jeux Olympiques ne sera assuré que s'il fait le bon choix. Mais il faudra une énorme mobilisation internationale pour attirer son attention - et nous en avons besoin dans les 48 heures qui suivent. Le lauréat tibétain du Prix Nobel de la Paix et leader spirituel, le Dalai Lama, a appelé à la retenue et au dialogue: il a besoin d'un soutien international. Cliquez maintenant ci-dessous pour signer cette pétition -et faites passer le message à un maximum de personnes- notre but est d'obtenir 1 million de voix pour le Tibet.http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/ L'économie chinoise est totalement dépendante des exportations 'Made in China' que nous achetons et le gouvernement veut absolument faire des Jeux Olympiques à Pékin cet été une célébration de la nouvelle Chine, respectée comme un pouvoir mondial. La Chine est aussi un pays très divers avec un passé brutal et a des raisons d'être inquiète à propos de sa stabilité. Certains des émeutiers tibétains ont tué des gens innocents. Mais le Président Hu doit reconnaître que le plus grand danger pour la stabilité chinoise et son développement vient des jusqu'au-boutistes qui conseillent l'escalade de la répression et non pas des tibétains qui recherchent le dialogue et la réforme.Nous remettrons notre pétition directement aux officiels chinois à Londres, New York et Pékin mais il nous faut un nombre massif avant de pouvoir donner la pétition. S'il vous plaît, faites suivre cet e-mail à vos contacts avec un message expliquant à vos amis pourquoi c'est important ou utilisez notre outil 'Parlez-en à vos amis' qui apparaîtra après votre signature de la pétition pour écrire à votre carnet d'adresse. Le peuple tibétain a souffert en silence pendant des décennies. Il est finalement temps pour eux de parler, nous devons les y aider.Avec espoir et respect,Ricken, Iain, Graziela, Paul, Galit, Pascal, Milena, Ben et toute l'équipe d'Avaaz. PS - Il a été suggéré que le gouvernement chinois pourrait bloquer le site Avaaz à cause cet e-mail et des milliers de membres Avaaz en Chine ne pourraient plus participer à notre communauté. Un sondage auprès des membres d'Avaaz ce week-end a montré que plus de 80% pensent qu'il est quand même important d'agir au Tibet malgré cette terrible perte potentielle dans notre communauté, si nous pensions pouvoir faire la différence. Si nous sommes bloqués, Avaaz aidera à maintenir la campagne pour la liberté d'accès à internet pour le peuple chinois pour que tout nos membres en Chine puissent un jour revenir dans la communauté.Voici quelques liens avec plus d'informations sur les protestations tibétaines et la réponse chinoise: http://www.cyberpresse.ca/article/20080318/CPMONDE/80318018/1014/CPMONDE%3Cbr%20/%3Ehttp://www.liberation.fr/actualite/monde/316223.FR.phphttp://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=67306&1736A PROPOS D'AVAAZAvaaz.org est une organisation non gouvernementale indépendante à but non lucratif, qui mène des campagnes mondiales pour faire en sorte que les opinions et les valeurs des peuples influent sur les décisions mondiales. (Avaaz signifie "voix" dans de nombreuses langues). Avaaz ne reçoit aucun financement d'aucun gouvernement ou entreprise. L'équipe d'Avaaz est basée à Londres, New-York, Paris, Washington, Genève, et Rio de Janeiro.N'oubliez pas d'aller visiter nos espaces Facebook et Myspace"

samedi 22 mars 2008

tiens vla le printemps!






















"c'est en mars que le printemps chante et que les rhumatismes commencent"












"Le temps a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie, et s'est vêtu de broderie, de soleil luisant, clair et beau. Il n'y a bête ni oiseau qu'en son jargon ne chante ou crie : " Le temps a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie. " Rivière, fontaine et ruisseau portent en livrée jolie goutte d'argent d'orfèvrerie ; Chacun s'habille de nouveau :Le temps a laissé son manteau. "-charles d'orléans-












"-Premier sourire du printemps-Tandis qu'à leurs oeuvres perverses les hommes courent haletants,mars qui rit, malgré les averses, prépare en secret le printemps. Pour les petites pâquerettes,sournoisement lorsque tout dort,il repasse des collerettes et cisèle des boutons d'or.Dans le verger et dans la vigne,il s'en va, furtif perruquier, avec une houppe de cygne, poudrer à frimas l'amandier.La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert,et lace les boutons de rose dans leur corset de velours vert. Tout en composant des solfèges, qu'aux merles il siffle à mi-voix, il sème aux prés les perce-neiges et les violettes aux bois. Sur le cresson de la fontaine où le cerf boit, l'oreille au guet, de sa main cachée il égrène les grelots d'argent du muguet. Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, il met la fraise au teint vermeil, et te tresse un chapeau de feuilles pour te garantir du soleil. Puis, lorsque sa besogne est faite, et que son règne va finir, au seuil d'avril tournant la tête,Il dit : " Printemps, tu peux venir !" théophile gautier-






Le Printemps
"Après tout ce blanc vient le vert ,le printemps vient après l’hiver. Après le grand froid le soleil,
après la neige vient le nid , après le noir vient le réveil, l’histoire n’est jamais finie.
Après tout ce blanc vient le vert, le printemps vient après l’hiver, et après la pluie le beau temps." -claude roy-
et dans le cadre du printemps des poètes , voici un poème de Tahar Ben Jelloun- "Celui qui marche d’un pas lent dans la rue de l’exil c ’est toi c’est moi Regarde-le bien, ce n’est qu’un homme qu’importe le temps, la ressemblance, le sourire au bout des larmes l’étranger a toujours un ciel froissé au fond des yeux Aucun arbre arraché ne donne l’ombre qu’il faut Ni le fruit qu’on attend La solitude n’est pas un métier ni un déjeuner sur l’herbe une coquetterie de bohémiens Demander l’asile est une offense une blessure avalée avec l’espoir qu’un jour on s’étonnera d’être heureux ici ou là-bas."
Tahar Ben Jelloun, Eloge de l'autre
dans un autre style...un incontournable du printemps: "Isabelle, debout !V'là l'printemps !Eh ben, vas-y !Ah c'te feignante vieux ! Bon dieu, v'là l'printemps qui s'amène va falloir retourner aux champs labourer, sarcler, toute la semaine bon dieu, l'printemps c'est fatigant. Fini d'faire la cour aux fumelles les soirs d'hiver à la veillée Quand l'printemps vient, tire la ridelle tout l'monde aux champs jusqu'au coucher. Oh ouais, vieux !Isabelle !Faut que j'ferre le ch'val ! Amène l'enclume !Eh ben, vas-y ! Oh c'te feignante vieux ! L'printemps on dit qu'ça sent la rose le lilas et puis le jasmin pour moi l'printemps ça sent aut'chose puisqu'on cure la tonne à purin. Finis d'faire la cour aux fumelles les soirs d'hiver à la veillée l'printemps fait gonfler les mamelles c'est celles des vaches qu'il faut tirer. Ouais, vieux !Isabelle !Tiens bon l'taureau !J'amène Blanchette !Eh ben, vas-y !Ah c'te nom de dieu d'feignante ! Au printemps, on dit qu'les gamines elles s'mettent des robes claires à pompons J'la vois l'Isabelle en mousseline en train d'curer l'auge à cochons. Fini d'faire la cour aux fumellesLes soirs d'hiver à la veilléeY'n'y a plus d'mâles n'y a plus d'fumelles quand l'charençon y s'met dans l'blé. Oh là, vieux !C'est ben la catastrophe, ça ! Isabelle ! Pousse un peu l'tracteur !J'suis embourbé !Eh ben, vas-y !Oh c'te, oh c'te ! Le blé jaunit, l'printemps s'termine arrive le repos d'la Saint Jean Les gars vont courir les gamines ils vont s'faire des choses les "malhounnètes". On va faire la cour aux fumelles puisque la Saint Jean est rev'nue Viens t'en par là mon Isabelle on va rattraper l'temps perdu. Ouh t'iou !Eh ben, vas-y !Oh c'te feignante !" -ricet barrier- bernard lelou-

vendredi 21 mars 2008

mon hommage de la veille











Sur les murs: "Est ce que la culture du moi provoque la moiteur du cul"- "le jour où la morale est trop locataire de la politique, la politique ne vaut plus rien"-" Sur les murs des chiottes , j'écris ton nom patriote"-
"68 c'est beaucoup plus la parole et c'est beaucoup plus la poésie" -daniel cohn bendit-


les images viennent d'un blog qui pense: celui de yoyo




avec total on tombe vite dans le panneau




la masse laborieuse


merci odile.

saint lazare un roman couverture -petit c-

Allez hop: "envoyer" - il m'avait dit jeudi- contrat rempli- tant pis je n'aurais rien raconté de la cérémonie d'investiture du vendredi soir- celle du: on prend le même et l'on recommence,mais avec aussi l'entrée dans le petit théâtre politique municipal de nouveaux un peu intimidés, découvrant la salle côté scène, alors qu'ils ne l'avait fréquentée jusqu'alors que dans le rôle du spectateur. Ce n'est pas le tout d'avoir des idées, il faut aussi réussir à les exprimer clairement et rester serein, sous des yeux qui guettent la moindre faiblesse et la voix qui trébuche. Il leur faudra du courage et peu à peu apprendre à se protéger au risque autrement de quitter le navire en cours de route. Mais il y a aussi ceux qui connaissent le monde du spectacle, par intuition ou par goût, et que le pouvoir si minime soit-il ne rebute pas, ce n'est d'ailleurs pas pour déplaire aux habitués de la maison, qui apprécient la nouveauté dans le combat verbal. Je n'ai rien dit non plus des cantonales avec l'élection confortable (66%) du premier vert du département, ancien leader des dockers cégétistes du port, avant qu'il ne conduise la fronde et quitte le giron de l'influent syndicat . On peut donc affirmer sans risque qu'il s'agit d'une forte personnalité, mais aussi de quelqu'un d'atypique qui milita en autre à la fin des années 70 dans un groupe de salariés pour l'économie distributive. Cette ville a toujours été porteuse de figures, et à l'heure ou l'on tresse fleurs et couronnes pour les quarantième soixanthuitard rugissants certains ont descendu avec ordre de route l'estuaire jusqu'à son embouchure avant de s'y échouer pour le meilleur ou le pire. J'avais 15 ans, un beau vélo demi-course que mes parents m'avaient offert le noël précédent, et du coup j'appréciais mon environnement avec des yeux plus grands. J'avais découvert à deux roues la petite route côtière et ses jolies grimpettes aussi, je trouvais des chemins cul de sac conduisant à des criques battues par l'océan. Pour l'heure, ce matin là, du mois de mai ma promenade fut plus raisonnable, elle me conduisit au boulevard de mer vers la capitainerie,curieux, il y avait du monde sur la plage là ou s'installait le club des ptits mousses à la belle saison, un jeune gars aux cheveux roux et longs semblait être le centre de toutes les attentions, depuis mon observatoire je n'arrivais pas à entendre ce qu'il disait, mais il devait avoir des arguments convainquants pour la cinquantaine de jeunes gars et filles qui l'applaudissaient à tout rompre. Je continuais mon chemin et plus tard j'appris qu'il s'agissait de l'étudiant qui avait osé interpeller le ministre des sports lors de l'inauguration de la piscine d'une fac à paris, il lui avait dit un truc du genre "vous pensez quoi des problèmes de la sexualité de la jeunesse" et l'autre lui avait répondu quelque chose comme "si vous avez des problèmes de ce côté là jeune homme vous avez qu'à prendre un bain, ça vous calmera", la vache, on n'était pas vraiment habitué à ce genre de dialogues dans les années 60, et le jeune troublion anarchiste comme dirent les médias manqua de peu de se faire virer de la fac, mais comme il était copain avec une des filles du ministre, les affaires s'arrangèrent... en tout cas pour cette fois. Par la suite, -par chance- pour les autorités, et aussi le PCF qui n'avait pas le même sens de l'humour on lui montra la porte du pays du côté de l'alsace et il fallu attendre que giscard pointe sa barre pour que le révolutionnaire, avec dix ans de plus, puisse revenir (officiellement) sur sa terre natale ou il avait vécu apatride jusqu'à 18 ans. C'est à peu près à la même époque où nous le vimes, surpris, débarquer un dimanche au stand de la radio libre et populaire, que nous tenions dans l'illégalité des ondes mais avec le soutien de la gauche locale, pour la fête de la ville dans un grand parc près de la mer. Pendant que nous, les inconnus, portions des masques pour ne pas être reconnus ... l'ex grand meneur de troupes dans les dortoirs des filles de nanterre, devant les photographes de la presse locale serrait la pince des retrouvailles avec une autre tête d'affiche de l'époque, ex responsable du premier syndicat étudiant et également un des créateurs de la première radio libre de la presqu'isle. - Quand au mien de mois de mai, il finit avec un traumatisme cranien, n'allez pas croire que ce fut le résultat d'une action héroique face aux CRS- et non je tombais tout simplement de vélo et je dû passer les moments historiques en service pédiatrie... à suivre au cas où-

mercredi 19 mars 2008

le printemps des poètes


Jusqu'au 29 mars la médiathèque Etienne caux et la bibliothèque Anne frank vous convient au "printemps des poètes" le thème de cette année c'est: "éloge de l'autre" Le jeudi 27 mars, il y aura une rencontre à 20h30 à la librairie voix au chapitre avec jean-claude Pinson poète et philosophe à l'occasion de la parution de son roman: drapeau rouge -un livre où à travers les aventures du narrateur enrôlé ches les M.L. (comme on disait à l'époque)- pour marxistes léninistes , on y croise des personnages de fiction mais également des "historiques" comme mao, mallarmé etc; Le samedi 29 mars à 15h30 à la médiathèque, le théatre de la lune vagueprésentera un aperçu de la poésie contemporaine de la région à travers les oeuvres de Daniel Biga, Bernard Bretonnière, Jean-François Dubois, Albanne Gellé etc ce sont des poésies qui parlent-je cite- "du monde, de l'homme, de la vie, de la mort, du corps, de nos réjouissances, de nos effarements, de l'infime ou du cosmique..." à noter que durant tout le mois de mars à l'espace jeunesse de la médiathèque les enfants exposeront leurs poésies illustrées en les accrochant au "fil à poésies"
"Quand la page et moi nous unissons — là est l’utopie, là est l’espoir — notre communion tend à l’absolu (seul ce qu’on n’atteint jamais vaut la peine du voyage). Ma semence si longtemps retenue purifiée si longtemps enfin coule liquide fluide translucide quasi transparente proche du spirituel coule à fleuves jaillit à grandes saccades chantantes…
La seule vierge à jamais assise devant moi et moi devant elle c’est la page à jamais recommencée cette matrice assoiffée ces labours fertiles à planter cette terre où le vertige d’amour me saisit où l’esprit tremble où les fibres de mon être se déploient et caressent le corps de page Où le meilleur de mon être peut se découvrir "- extrait de "l'histoire de l'air" de daniel biga
"Prête-moi ta plume pour écrire un mot / y’a une pie dans le poirier j’entends la pie qui chante / ohé ohé matelot matelot navigue sur les flots / quand tu descendras du ciel / chantons tous son avènement / j’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné / pour la mère pour la mère scions scions du bois pour la mère Nicolas / do do l’enfant do l’enfant dormira bientôt / sonnez les matines dig ding dong / lapin lapin viens me serrer la main / à dada sur mon bidet quand il trotte il fait des pets / j’ai bien mangé j’ai bien bu j’ai la peau du ventre bien tendue merci Petit Jésus / on les plante avec le doigt à la mode de chez nous / les mains aux côtés marionnettes recommencez / roi des forêts que j’aime ta ramure / tapent tapent petites mains / bateau sur l’eau la rivière au bord de l’eau / à Saint-Malo débarquez sans naufrage / dix onz’ douze ell’ seront tout’ rouges / il est passé par ici il repassera par là / à la volette sur un oranger / je l’attrape par la queue je la montre à ces messieurs / picoti picota lève la queue et puis s’en va / la belle si tu voulais nous dormirions ensemble lon la / mon papa ne veut pas que je danse la polka / du haut de son grand chêne il répond au hibou / on y danse tout en rond / moi je dis que les bonbons valent mieux que la raison / la belle que voilà ira les ramasser / lui dit ô mon roi votre majesté est mal culottée / le marquis lui a répondu majesté c’est ma femme / joli tambour donne-moi ta rose / rendez-moi donc mon chat vous aurez un baiser / son petit cœur pour un baiser / mais comme il n’y est pas il nous mang’ra pas / si tu y mets la patte tu auras du bâton ron ron tu auras du bâton / et le bec et le bec et la tête et la tête alouette alouette ah ! / au pas camarade au pas camarade au pas au pas au pas / ah les cro-cro-cro les cro-cro-cro les crocrodiles / j’en ai du fin et du bien râpé mais ce n’est pas pour ton vilain nez / fais dodo Colas mon p’tit frère / dodo l’enfant do l’enfant dormira bien vite / Marie trempe ton pain dans le vin / il pleut il pleut bergère / ton moulin ton moulin va trop vite ton moulin ton moulin va trop fort / que les yeux de la Paimpolaise qui m’attend au pays breton / ses escaliers sont en papier / entrez dans la danse voyez comme on danse / trois beaux canards s’en vont baignant / le fils du roi s’en va chassant avec son beau fusil d’argent / cinq éléphants ça trompe énormément / gentil coqu’licot mesdames gentil coqu’licot nouveau / colchiques dans les prés c’est la fin de l’été / elle épousa monsieur Gimblette coiffé d’un beau fromage blanc / oui monsieur Po oui monsieur Li oui monsieur Chi oui monsieur Nelle oui monsieur Polichinelle / quand il mourut chacun le pleura dans son potiron on l’enterra / sur sa tombe l’on grava ici gît un avocat / le chat l’a pris pour une souris mon Dieu quel homme qu’il est petit / pondait un p’tit coco pour l’enfant s’il dort bientôt / j’les ai mangées d’un seul repas / sont venus chez moi pour me serrer la pince / ça prouve que par les femmes l’homme est toujours guéri Carabi / et qui cassait des tas d’cailloux et qui cassait des tas d’cailloux / ils m’ont appelée vilaine avec mes sabots dondaine / qu’est-ce qui passe ici si tard gai gai dessus le quai ? / dans les prisons de Nantes il y a un prisonnier / à la paillasse le feu prit je trouvai mon mari rôti / c’est pas moi qui l’ai brûlée c’est la charcutière / en avant La Tulipe en avant / Malbrough s’en va-t-en guerre, ne sait s’il reviendra / le roi Renaud de guerre revint portant ses tripes en ses mains / et l’on pendouilla Pierre et la Jeannette avec / voilà le sort des enfants obstinés qui vont au bal sans y être invités / on cherche alors à quelle sauce le pauvre enfant-fant-fant sera mangé ohé ohé / ils n’étaient pas sitôt entrés que le boucher les a tués les a coupés en p’tits morceaux mis au saloir comme pourceaux..." une valse a mille temps-bernard bretonnière
"une femme elle reste à la fenêtre elle nese jette pas par-dessus bord elle n'ouvrepas elle regarde la vitre ou quelque chosedehors derrière la vitre on n'en sait rienelle ne dit rien de ce qu'elle voit est-cequ'elle voit seulement et puis son frontil est collé ça fait de la buée sur cette vitrequi la sépare du monde" extrait de un bruit de verre en elle-albane gellé

salade grecque

Il s'appellent Boris, Nicos et Léonidas, ils sont grecs et bossent "aux chantiers" et comme d'autres ouvriers avant eux, polonais, roumains etc ils doivent subir les lois modernes et tellement branchées de la mondialisation, (ah mais oui mais c'est le progrès-il faut s'adapter peu à peu à l'esclavage- voix off) car derrière les beaux bateaux qui enmènent sur les flots bleus les retraités fonds de pension américains et autre, il existe la réalité du monde du travail nettement moins carte postale. Et comme souvent dans ce genre d'affaire personne n'est responsable, vous savez: "c'est pas moi c'est les autres" il faut dire qu'il y a de quoi- si j'ose dire -en perdre son latin quand par exemple vous avez un patron turc d'une société allemande qui emploie des ouvriers grecs sur le sol français, c'est le grand charme de la sous- traitance où lorsqu'il y a le moindre pépin les uns se cassent et les autres ben heu! forcément ils sont désolés mais heu! pas responsables quoi! Pratique non? En attendant Boris, Nicos et Léonidas, ,ils sont en grève de la faim depuis 6 jours... "vous vous rendez compte ils ont eu le culot de demander des contrats de travail, on se demande dans quel monde on vit cher ami- vous reprendrez un peu de ces délicieuses friandises je les fait venir de chine pour trois fois rien, la vie est pas chère là bas et surtout on sait les tenir, c'est pas comme chez nous! enfin... au fait par un ami banquier, j'ai eu des places pour la cérémonie d'ouverture des JO, ça vous tente?..."

mardi 18 mars 2008

opération estuaire 2008 à la pompe

total qui avait financé en partie la biennale d'art contemporain sur l'estuaire prolonge actuellement ses activités "culturelles" sur site avec cette fois près de 400 tonnes de fuel largués sur les berges- mais soyons rassurés le service de communication précise que cela n'a eu aucun impact sur l'activité de la raffinerie, et la direction a tenu a présenter ses excuses aux riverains- ah dame des gens bien polis , comme j'vous dis

aujourd'hui, je me sens comme un tibétain sur l'estuaire

























































































































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