dimanche 27 janvier 2008

dimanche matin...











Dimanche matin sans l'empereur et toute sa suite, non, juste une petite ballade en solitaire, du côté du port parce qu'il y a toujours quelque chose de nouveau, quelque chose à humer dans les soutes du bassin. Le soleil irise l'eau lourde et grasse et essaye tant bien que mal de réchauffer le paysage un peu rouillé et bleui par une nuit particulièrement claire et froide. Est- ce que le vieux môle se sent moins seul maintenant qu'on lui a trouvé un imposant compagnon? Le bois pourra t'il se marier avec la pierre? Monsieur le maire se raconte des histoires dans ses rêves écossais, il s'imagine "Sa ville" qui est aussi sans doutes et sans prétention de notre part, un peu la notre. Avoir des idées, ce ne serait pas mauvais en soi surtout, si on nous demandait parfois notre avis, oh! juste pour nous faire croire qu'on vit sur la même planète, le même estuaire... et qu'en mettant un poil d'orgueil bien au chaud dans sa poche on pourrait nous faire aimer l'idée de la démocratie locale, celle qui voguait vers d'autres ports proches de la méditerrannée et qui annonçait aux hommes le droit à l'émancipation. Il faut sans doutes beaucoup de sagesse pour apprendre l'humilité et le pouvoir est une drogue dure dont on ne se sort pas aisément. Mais à qui la faute me direz-vous? sans doutes à notre négligence, nos habitudes culturelles à déléguer pour avoir la paix, à écouter d'une oreille distraite ou fatiguée les beaux parleurs, ceux qui ont répété longtemps leur rôle dans le grand spectacle du paraître. Il faudrait sans doutes un bataillon de psys pour comprendre nos abandons et notre mise sous tutelle- mais j'entends déjà d'ici le refrain habituel du "ce sont les gens qui m'élisent et qui m'aiment" c'est toujours la même chanson serinée en autre par des patrons de chaines de télévision à qui on fait le reproche de programmes insipides, ou encore de pdg de l'agro alimentaire quand ils inondent le marché de leur bouffe à colmater les vides. "c'est pas moi, c'est les autres"... et c'est atrocement juste. On a certainement ce qu'on mérite parce qu'on a pas voulu se prendre en charge, parce que de toutes façons pensons-nous" celui là ou un autre", parce qu'on y connait rien, parce que "moi vous savez la politique", et c'est ainsi que depuis l'école où on nous a appris à nous taire et à digérer un savoir pré-mâché 0n continue, à occuper le peu de place qu'on nous octroie, à jouer au miroir pour l'autre, à faire comme on dit, puisque les spécialistes savent et s'occupent de tout, qu'ils soient médecins, curés, juges, professeurs... ou à l'occasion quand elle fait le larron: politicien






"Plus tu es heureux, mieux t'acceptes les autres,
si tu t'aimes un peu, alors t'aimes les autres
C'est pas question d'orgueil, c'est question de repos,
si t'as envie de vivre, tu décourbes ton dos
Tu te couvres d'un linge que tu as délavé,
à l'eau des dinosaures "culture société"
Quand tu étais petit souviens-toi de ces marques,
on t'apprenait déjà que jouir ... C'était le diable
Tu n'as pas rétabli le moulage des cons,
il est dans la fosse commune de ta conscience
La même qui te parlait de cette moralité,
à te faire bander devant les pissotières
Plus tu es heureux, mieux t'acceptes les autres...
Tu remplaces le marbre qui gît dans ton cerveau,
par des feuilles de buis qui claquent quand on les brûle
Ecoute les enfants piaffer autour de toi,
cette petite fille qui te demandera :
Est-ce que tu as toujours des étoiles sur toi,
est-ce que les pierres crient quand la source les noie ?
Est-ce que les fourmis ont des sacs de rêve,
à cheval sur leur dos qu'elles portent à leur tanière ?
Plus tu es heureux, mieux t'acceptes les autres...
Tu n'as pas inscris ta fiche perforées,
dans nos amours pirates, tu aimes comme tu respires
Un arabe est passé, tu as envie de lui,
je le regarde pénétrer dans dans ton sourire
Y'a pas de prophétie à faire avec tout ça,
tu le découvres un jour on bien tu le sens pas
Mon copain Isidore s'est fait une famille,
en écoutant piaffer des rossignols la nuit
Plus tu es heureux, mieux t'acceptes les autres...
Que tu sortes à peine de ton carcan social,
où que tu te sentes prêt à plonger dans l'espace
Cela importe peu ce qui est important,
c'est que tu brûles enfin que tu remues dedans
Un jour nous aurons des manuels de politik interne,
certains bouquins d'histoire à foutre dans les poubelles
Ce sera l'avènement des sens débridés,
des gens qui se pénètrent sans se présenter...
Comment tu t'appelles, qu'est-ce que tu fais dans la vie,
combien t'as de médailles, t'es de quel parti
T'as pas du tout besoin d'avoir des réfèrences,
ni de te justifier de cette merde immense
Ton monde est dans ta tête d'abord..,
ensuite dans tes mains...
PLUS TU ES HEUREUX...
Plus tu es heureux, mieux t'acceptes les autres..."- môrice bénin-








"Lorsqu'on rêve tout seul ce n'est qu'un rêve alors que lorsqu'on rêve à plusieurs c'est déjà une réalité. L'utopie partagée, c'est le ressort de l'Histoire." -elder camara-




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